Une nouvelle aventure !

Le directeur était donc maintenant arrivé, et sans se poser de question il marcha vers la salle des professeurs, un endroit où il serait sur d’être tranquille, du moins il ne verrait pas d’élève et l’absence de ses adolescents rime beaucoup avec calme et paix.
Le ciel était gris, le jour s’était levé mais l’atmosphère restait sombre avec ce vent qui frappait les murs de l’académie, laissant paraître des frissons dans les coins les plus noirs, enfant à l’imagination folle vous voilà dans votre pire cauchemar !
L’homme avançait alors fier sous le vent, avec sa mauvaise humeur habituel néanmoins satisfait du temps, il aimait cette violence ce pouvoir qu’avait mère nature de se déchaîner si seulement lui aussi pouvait avoir un pouvoir de cette ampleur, aussi puissant. Entrant dans la salle vide, sa respiration qu’on pourrait qualifier de silencieuse il se fit alors couler un café noir. Noir, noir tout reste noir dans la vie de cette homme, où plutôt sa vision reste de cette couleur, pourtant il possède tout ce qui devrait lui donner se sourire impossible, Logan reste alors quelqu’un de particulier, un démon sur terre dise certain, chercher donc l’ange. Mais où se cache t-il ? Dans son talent, dans son savoir, pour être bon le sourire ne suffit pas, apprenait à rester noir et devenait blanc seulement quand il le faut !
Le cavalier prit une tasse, une chose qu’on peut dire presque rigolote, chaque personne, professeur, directeur possèdent sa propre tasse, en se qui consterne Logan c’est une tasse noir pour ne pas changer avec l’emblème de son académie dessus, montrant alors l’imagination de la directrice sans oublier l'originalité de la jeune femme !
Sa main froide au contacte du récipient chaud, la douleur, petite brûlure ne le fit même pas grimacer, restant alors de marbre pour s’avancer vers la fenêtre donnant sur les endroits de travailles comme la carrière, assis sur le rebord son regard sévère plongé dans le paysage. Songeant déjà au moment où les cours auront lieux, voir ses élèves en haut des podiums, avec un sourire fier d’avoir écrasé les l’autres académies, eux les laissant dans le désespoir d’avoir perdu, une vision des plus sadiques à vrai dire, mais ici pour le jeune directeur il n’y a que le succès qui compte, rien ne l’empêchera à avoir cette gloire comme seule et unique satisfaction, là même que d’avoir élevé un poulain et de le voir gagner aux jeux olympiques !

Audrey venait d’arriver sur l’île, un peu perdue ne sachant pas forcément ou aller, elle était allée à son bureau afin d’afficher le planning des cours et ce présenter, puis pour faire de nouvelles rencontres elle décida que la salle des professeur était sans doute l’un des meilleurs endroits. Un peut timide elle ce dit que ce serai plus facile de parler à des professeurs.
La jeune fille n’était déjà pas très heureuse car elle avait un peu peur de venir dans cette nouvelle académie, elle n’avait jamais quitté son chez elle et là devoir partir toute seule, elle n’était pas rassurée, vivement que son cheval arrive. De plus le temps n’arrangeait rien à son moral, il faisait gris et tout nuageux.
La jeune femme avait sa musique sur les oreilles, elle l’enleva avant de rentrer dans la salle de professeurs parce qu’elle avait vu qu’il y avait une personne, et pour ne pas paraître mal poli, elle avait préféré éteindre son MP3.

La grande brunette poussa doucement la porte de la salle des professeurs et rentra. Elle salua d’un signe de tête le jeune homme ce trouvant déjà dans la pièce, puis elle ce dirigea vers la machine à café chocolat, elle ce prépara un petit chocolat qui ne lui ferai pas de mal puisqu’il ne faisait pas très chaud dehors. La jeune femme avait une tasse blanche avec un cheval dessiné en noir dessus.
Audrey ce dirigea vers un fauteuil pour ce poser, elle avait le dos assez fragile et le trajet n’avez rien arrangé, elle avait besoin d’un peu de repos, et son cheval n’allait pas tarder à arriver, elle voulait être en pleine forme pour le voir.

Le jeune homme ce retourna vers elle pour répondre à son signe de tête, c’est là qu’elle prit son courage à deux mains pour engager la conversation.

« Audrey Warren, professeur de saut ! »

Elle lui lança un petit sourire pour paraître plus agréable et moins stressé, la jeune femme était toujours très à l’aise face à ses élèves mais face à des personnes qui avaient un niveau au moins aussi bon que le sien, elle ce sentait inférieur et elle devenait vite timide !

A l'entrée de l'école d'adorables employés lui avaient pris ses bagages afin de les monter dans sa chambre. Avec un grand sourire, elle avait demandé le chemin de la salle des professeurs : un jeune employé lui indiqua le chemin d'une voix aimable. A gauche, tout droit dans le couloir, puis descendre quelques marches... Elle y parvint enfin.

La salle était confortablement meublée : de gros fauteuils paraissaient vous tendre les bras, joufflus comme de conviviaux aubergistes de campagne. La température étant clémente, elle retira sa veste de cuir, et ôta son écharpe en laine d'un geste vif mais précautionneux. Elle put alors observer les lieux : deux personnes étaient déjà présentes : une jeune femme, apparement ravie de s'être affalée dans un de ces confortables fauteuils, et un jeune homme, au visage un peu dur.

Un peu gênée, elle posa ses affaires sur une petite table en souriant à la jeune femme aux mains enroulées autour d'une tasse de chocolat chaud. L'homme, de dos, ne paraissait pas avoir remarqué son arrivée : elle attendit qu'il se retourna pour le saluer.

Elle aussi avait froid : elle se dirigea vers la machine. Quel choix ! Elle hésita quelques secondes avant de se décider pour un thé à la menthe brûlant. Elle piocha une touillette avant un bocal et remua le sucre roux qu'elle vit se désagréger au fond de sa tasse.

Le son de la porte se fit vite entendre, laissant alors échappé un petit soupir au directeur de Dryness, une femme entra, le regard presque intimidé, il n’allait pas la manger quand même, on aurait presque dit le regard des petits enfants qui arrivent pour la première fois à l’école enfin bref elle était timide c’est tout. Il lui adressa un petit signe de tête rapide avant de retourner à son café et son paysage. En réalité il attendait surtout de voir si un élève ou quelqu’un d’autre allait sortir son cheval, il n’avait pas encore vu le spectacle ou plutôt le carnage d’un élève entrain de travailler sa monture, après tout il n’y avait sûrement pas que des catastrophes ici ?
Un autre son se fit alors entendre, ce qui valu à Logan d’observer la demoiselle à nouveau, jusqu’au moment où elle décida de parler, il était beaucoup moins froid avec ses collègues qu’avec ses élèves ce qui était un peu normal, son regard s’adoucit un peu, mais ne paraissait néanmoins pas joyeux et il ne lui accorda pas un sourire.

« Enchanté, je suis Logan Hécart, directeur des Dryness et professeur de cross ! »

Le temps de ses mots, une autre jeune femme était entrée, il s’attendait à voir un visage qu’il connaissait mais non, une autre jeune femme, certainement elle aussi professeur.
Le directeur n’avait pas encore fait la rencontre de grand monde, à part les trois autres directeurs de l’académie qu’il connaissait depuis un bon petit moment, vu qu’il avait tous trois travailler sur la fondation du site !

Carolyn s'aperçut que le jeune homme brun avait remarqué sa présence. D'un geste vif, elle le salua, un faible sourire sur les lèvres :

- Carolyn Lemberg, je suis la nouvelle professeur de course.

Curieuse, elle l'observa tout de même avec précaution afin de ne pas lui paraître impolie. Grand, brun, les traits fins mais un peu durs, les yeux marrons foncés. Il pouvait paraître tout à fait banal, mais il suffisait de l'observer quelque peu pour s'apercevoir qu'il dégageait tout de suite une présence, une assurance, une détermination réelles. Il ne paraissait pas vraiment homme à s'en laisser conter et à se laisser dominer par les gens ou les événements de la vie.
Peut-être se faisait-elle des idées, mais Carolyn se trompait rarement sur la personnalité des gens. Il faut dire que le jeune homme qui se tenait en face d'elle lui facilitait la tâche : pas de contradictions, d'ambiguités : on voyait clairement qu'il avait du caractère.

Carolyn, sa tasse de thé à la main, se dirigea elle aussi vers la fenêtre, qui avait des proportions assez imposantes pour que les deux jeunes gens ne soient pas collés. Un ou deux mètres les séparaient, mais aucun d'eux ne disaient un mot. La jeune allemande, d'un geste vif, remit une mèche blonde en arrière. Ni gênée, ni à l'aise, elle resta donc silencieuse.

Le jeune homme ce retourna pour répondre à la grande brunette, il paraissait un peu moins fermé qu’a son arrivé, mais il avait l’air aussi préoccupé par ce qui ce passait à l’extérieur, sans doute curieux de voir comment les élèves travaillent leurs chevaux, la jeune femme aussi aimait beaucoup regarder les élèves, peut importe la discipline.

« Vous surveillez d’éventuel massacre ?! »

Audrey lui avait dit cela sur un ton plutôt sympathique et aimable, il était vrai que parfois on pouvait voir en tant que professeur des séances de travails assez critique, mais bon après tout les élèves étaient la pour apprendre, et heureusement qu’il faisait des erreurs sinon la jeune fille ne servirait pas à grand-chose.

Une jeune femme entra à son tour dans la salle, ce présentant comme prof de course, la jeune brune était contente de faire la connaissance de nouveaux professeurs, ainsi elle ce sentirai moins seuls et pourraient discuter un peu avec les gens histoire de faire connaissance et de passer le temps et parfois les soirées un peu triste seraient peut être animé par tous ces professeurs qui ce retrouvaient ici pour la même raison : faire progresser les élèves de la meilleure façon possible.

Un bouquin sur le CSO ce trouvait sur la table, la jeune fille ce pencha pour l’attraper, et une petite grimace ce dessina sur son dos, décidément celui-ci n’avait pas l’intention de la laisser tranquille ce soir, après une bonne nuit de sommeil tout rentrerai sans doute dans l’ordre, enfin c’est ce qu’espérait la jeune femme car il lui était déjà arrivé d’avoir un mal assez fort quelques jours d’affilé, mais pour l’instant ça ne paraissait pas être le cas. Elle ouvra les pages de l’ouvrage et regarda les gros titre.

Logan se sentit vite observé mais ne fit mine de rien, car lui-même avait fait pareil, la dernière jeune femme a être entré était le professeur de course, une discipline à la quel le directeur n’avait jamais vraiment porté de l’importance, il était beaucoup plus dans le milieu des concours complets mais là était la richesse de l’établissement fraîchement né ! Celle-ci s’approcha alors elle aussi de la fenêtre plongeant son regard aussi dans le paysage, un petit silence naquis alors jusqu'à que Carolyne décide de le briser !

« En effet, j’aime bien observer les élèves et en particuliers leurs âneries ! »

Les bêtises de ses chères élèves, intéressant parfois à voir quand on pense que plus jeune les professeurs en étaient eux aussi là, bon y a certain cas extrême néanmoins ! Mais parfois certaines idioties révèlent beaucoup …
Il se retourna alors vers le professeur de course, son regard à lui n’avait pas changer depuis ses premières paroles, le son de sa voie sec et puissant mais c’été un homme aussi et avec son caractère le timbre de sa voie était rapidement devenu grave.

« Enchanté, bienvenue dans l’équipe ! »

Tous les professeurs tels qu’ils soient ont dis oui à une aventure, l’aventure d’enseigner dans cette grande académie et ce ne sera pas du gâteau ! Logan avait d’ailleurs depuis quelques minutes une certaine idée en tête, elle plaira sûrement aux jeunes gens, rien de meilleur que l’entraînement après tout !
Une des jeune femme venait de s’assoire, laissant paraître une grimace, pas énorme certes mais c’été ce genre de petit détail qu’il aimait voir, révélant beaucoup sur les gens ! Il ne préféra d’ailleurs pas s’en inquiété plus que ça, il n’avait pas besoin de jouer au médecin après tout c’est une grande fille.

Le sourire de Carolyn [sans "E" à la fin ] s'élargit lorsque la jeune femme entendit les paroles du brun. L'allemande but une gorgée de sa tasse de thé, enserrée dans ses deux mains auparavant frigorifiées. Elle sentait la douce chaleur lui remonter dans les doigts, faisant passer la chair de ses ongles d'un blanc angoissant à un beige rosé. Du vernis ? Non. Carolyn détestait les artifices. Et c'est pourquoi elle se décida à une brève observation de ses deux collègues. Elle aimait savoir à qui elle avait à faire. Elle commença par la jeune femme.

Confortablement assise dans son canapé, la jeune femme tendit la main vers un livre apparement très pro de saut d'obstacle. Avec une légère surprise, elle aperçut sa grimace. Douleur ? Ou une personnalité propice au "râlage", discipline dans laquelle excellaient beaucoup de personnes sans grande force morale. Elle était jolie, le visage agréable, qui donnait tout de suite envie de faire connaissance. Musclée, mince... Elle avait l'air bien jeune. Elle devait vraiment être très douée pour devenir professeur aussi tôt.

Carolyn passa ~~au mâle xD~~. Comme elle l'avait déjà remarqué, il avait un petit quelque chose d'autoritaire dans son visage presque passe partout. Sa voix était posée, sans nuance. Pas de sourire, pas de sourcils froncés pour autant. Autant la jeune femme assise dans le canapé invitait à la discussion, autant lui pouvait impressionner. Mais Carolyn n'avait pas tellement peur, elle était plutôt intriguée. Comment ces deux professeurs allaient-ils se conduire avec leurs élèves ? Elle serait bien devenue petite souris pour le savoir...

( Je suis débordée les amis, je réponds un peu plus tard dans la soirée si j'ai fini mais révisions, ou sinon demain !!! désolée )

[C'est pas grave on t'attend ^^]

[ Oui tinquiète pas ^^ On t'attend xD ]

Parfois en regardant les élèves, Audrey ce rappelait de ses débuts à cheval, ou ses montures avaient la tête en l’air, n’avançaient pas forcément et ou elle ce satisfaisait d’un simple allongement de l’encolure. Mais bon c’était un début, et c’était déjà bien que les cavaliers prennent le temps de s’occuper de leur chevaux tous seuls, bien sur il fallait éviter qu’ils prennent de trop mauvaise habitude en travaillant seul, c’est pourquoi les profs étaient présent pour leur donner des cours aussi souvent que possible.

La jeune brune remarqua sur Logan avait vu sa grimace, elle s’empressa donc de faire un petit sourire comme si de rien n’était afin qu’il ne pense pas qu’elle était cassé de partout !!! Avoir mal au dos pour une jeune de 20 ans … c’était pas très bon signe quand même, on allait penser qu’elle était une grand-mère après !

Audrey commença doucement a regarder le bouquin qu’elle venait d’attraper, il parlait du saut d’obstacle, des méthodes à utiliser en cas de problème. Ce qui faisait d’ailleurs bien rire la jeune femme, car tous les problèmes ne ce réglaient pas de la même façon selon le cheval, enfin bon elle ne reteint pas et continua de regarder page par page le magazine a vrai dire elle n’avait pas trop l’intention de le lire, juste de le regarder vite fait en attendant que le temps passe.

Elle prit une gorgée de son chocolat et songea qu’ils étaient tous les trois la, sans dire mot alors que pourtant ils étaient trois professeurs. La jeune femme paraissait elle aussi jeune, peut être venait elle de passer son monitorat, elle le serai sans doute plus tard ! Elle décida d’entamer la conversation !

« Vos chevaux sont arrivés ? C’est vos chevaux de longues dates ou de nouveaux achats pour votre arrivé ? »

La jeune allemande tourna la tête, pensive. Aux paroles de la jeune femme, Carolyn se rappela son nouveau cheval, Aragon du Marais. Elle trouvait la "particule" complètement stupide. Mais elle adorait son nom : Aragon. Un poète sensible, à fleur de peau, qui pourtant n'hésitait pas à dénoncer la guerre. Le même caractère que sa nouvelle bestiole : intelligent mais sensible, courageux mais fougueux. L'étalon à la robe de nuit devait se languir dans son box, seul et désorienté. La jeune femme n'avait toujours pas fait connaissance avec lui. Rompue, fatiguée, elle ne s'avouait pas une chose : elle avait peur. Elle avait une peur terrible que la relation entre elle et sa nouvelle monture ne se passe pas bien. Elle avait flashé sur lui rien qu'en le regardant. Elle espérait qu'ils deviendraient complices, tout en harmonie.
Enfin, elle ouvrit la bouche afin de répondre à sa jeune collègue :

- Oui, ma nouvelle monture est arrivée. Il ne nous reste plus qu'à faire connaissance...

Le visage tendu, Carolyn but une nouvelle gorgée de son thé. Elle réfléchissait à la meilleure façon d'aborder l'étalon. Elle se devait d'être calme, ferme, patiente. Le cheval ne la connaissait pas. Qui savait si Aragon allait accepter sa nouvelle cavalière ? A cette pensée, la jeune femme eut un éclair : elle constatait très souvent que les meilleurs couples étaient les inverses : un étalon monté par une femme, une jument par un homme... Curieuse, Carolyn tourna la tête vers Logan : elle le voyait très bien avec une jument de caractère, une vraie jument de tête. Puis elle passa à sa jeune collègue : elle la voyait très bien chevaucher un hongre, assez craintif et peu sûr de lui. Peut-être la jeune femme se trompait-elle.

C’est certain que développer certaines douleurs au dos surtout n’était pas des meilleurs surtout pour une jeune femme, professeur en plus, qu’importe ce n’était loin de là pas le problème de Logan, et ainsi il resta fixer sur une porte légèrement rester ouverte quelques secondes, grimacent même fortement, bah oui sa mauvaise humeur habituelle venait encore de frapper, ainsi il sortit rapidement de la pièce un court instant à vrai dire.
Quand le bruit de la porte de la salle des professeurs se fit entendre ce n’était pas le directeur qui entra en premier, non mais une petite boule de poil noir ce n’était autre que son cocker qu’il avait acheté il y a peu de temps. Le regard sombre de l’homme parcourra à nouveau la pièce, alors que l’une des jeunes femmes posa une question.
Si vous croyez que le petit chien est aussi sombre et calme que son maître loin de là il en avait rapidement profité pour la fête aux deux autre professeurs, trottinant dans tous les sens comme une folle la petite Vanina comme il l’avait baptisé avait terminer son inspection devant Audrey la regardant, plutôt la suppliant presque de lui donner quelques chose à manger, vous ne saviez pas que les cockers adoraient mendier.

« J’ai acheter il n’y pas trop longtemps une jument, j’ai mis du temps à trouver autre cheval après mon dernier étalon ! Je l’avais déjà repérer il y plusieurs mois, je suis donc aller la voir à plusieurs reprises pour la tester dans divers disciplines ! »

Le jeune directeur s’accroupit alors dans la pièce, faisant un petit claquement de langue, qui fit venir immédiatement la petite femelle à quatre pattes vers lui, lui adressant une petite caresses sur la tête, avec elle comme avec les chevaux d’ailleurs il était tendre même, la regardant, oui on peut qualifier son regard de doux même !

Carolyn écouta la réponse du directeur des ombrageux Dryness Mountain avec attention. Oui, c'était son genre. Lorsqu'il sortit, elle fut étonnée. Puis quand elle aperçut cette adorable boule de poils, elle eut un large sourire. La petite cocker vint lui mettre ses pattes avant sur les genoux. L'allemande s'acroupit et lui gratouilla le menton, avant de se remettre debout lorsque la petite chienne courut cette fois vers la jeune professeur de saut, Audrey, la queue frétillante. Carolyn avait eu vent des mauvais aspects du caractère des cockers, notamment la jalousie et l'agressivité à l'égard des jeunes enfants. Pourtant, quand on la regardait, on ne pouvait voir que joie de vivre, esprit de jeu, insousciance.

Puis Carolyn capta le regard de Logan. Jamais elle ne l'avait vu avec une telle douceur dans les yeux. Pour ne pas intriguer sa jeune collègue Audrey ou le directeur des Dryness lui-même, la jeune femme fit mine de s'intérer à la pose plus que comique de la cocker, tournée vers Audrey. Il y avait tant d'amour et de tendresse dans ses yeux... Pourquoi n'était-il pas ainsi avec les hommes ? Carolyn n'eut pas le temps de poursuivre sa pensée : un aboiement bref et aigu fusa derrière elle. Se retournant, elle put voir la jeune chienne, la queue frétillante, les yeux malicieux, assise devant Audrey. Sans la quitter des yeux, elle s'adressa à Logan :

- Vous avez une chienne adorable.

Puis la petite boule de poils courut vers son maître, se laissant papouiller avec délice.

Elle vit Logan quitter la pièce un instant, elle ce demandait ce qui lui prenait, il paraissait un peu froid mais de là à partir comme ça sans prévenir ni même dire au revoir, c’était plutôt du ressort de la mauvaise éducation, mais la jeune femme n’eut même pas le temps de finir de penser ça qu’une petite boule de poil fit son apparition, elle alla d’abord vers l’autre jeune femme puis vint voir Audrey, cette dernière lui fit des petites caresses, elle était trop mignonne, c’est alors que revint Logan.

La brunette ce tourna vers la prof de course lorsqu’elle entama sa réponse, alors comme ça elle venait juste d’acheter son cheval qu’elle ne connaissait pas, elle devait sans doute stresser pour la première rencontre, quand à Logan lui semblait connaître sa jument depuis quelques temps déjà. Ce n’était pas toujours facile de trouver une bonne monture, surtout quand on avait eut des chevaux exceptionnels avant.

« Pour ma part j’ai mon cheval depuis sa naissance ça fait donc 4 ans, je l’ai élevé au biberon puisque sa mère est morte d’un entrapement trois jours après sa naissance, je le connais donc plus que bien ! »

La jeune femme eut une pensée triste lorsqu’elle repensa à Danseuse, la mère de son cheval qui était morte, c’était en plus d’être une poulinière formidable une jument qu’avait beaucoup aimé la jeune femme, c’est pour ça qu’elle avait décidé de s’occuper de son poulain, sa perte avait causé une grande peine chez la jeune fille et on pouvait encore le lire dans ses yeux. Mais la pensée de son jeune alezan lui redonna toute suite le sourire, en effet avec lui elle avait une complicité à toutes épreuves et n’aurai voulu un autre cheval pour rien au monde, elle avait débourré et dressé elle-même le sien et en était ravi. Quartz n’acceptait d’ailleurs aucun autre cavalier sur son dos que la jeune fille !

La petite chienne était donc assise devant son maître, toute joyeuse observant chaque petit bruit qu’elle pouvait perçoire, tournant la tête à tout moment à vrai dire. Logan continuait de caresser avec douceur, c’été avant tout son geste qui était doux car son regard qui se reposa sur les deux jeunes femmes redevint neutre frôlant le sombre, répondant alors à Carolyne !

« Merci, elle reste quand même un sacré petit monstre … ! »

Le directeur de dryness baissa alors un cours instant son regard le posant dans le pelage de son chien, écoutant le petit récit d’Audrey, il se souvenait lui aussi de son étalon au caractère si imprévisible, à cette puissance qu’il avait, qui pouvait encore aujourd’hui le fasciner, un cheval qui reflétait ce qu’il était lui et au combien de sacrifice il avait fait pour cet équidé. L’étalon à la robe sombre l’avait aussi amener jusque ici, il avait de lui le bon cavalier qu’il était, simplement il lui devait d’être ce qu’il est aujourd’hui.
Il ne raconta pas son histoire avec cet être unique d’ailleurs pourquoi la raconterait-il ?
Ce chien n’était vraiment pas possible, pire qu’un gamin, la voilà qui file à nouveau vers les deux jeunes femmes, laissant échapper un petit soupir de la part de Logan !

[b]« T’en pas marre de vouloir être tout le temps le centre du monde hein ?! »[b]

Dit-il plutôt sèchement à son compagnon à quatre pattes qui en guise de réponse tourna quelques secondes son museau vers lui avant de fixé Carolyne qui avait sa tasse en main.
Vanina lui faisait les yeux doux, comme précédemment elle espérait fortement avoir quelque chose à manger, elle était donc loin d’avoir finit de mendier …