+ Carolyn Lemberg +

Formulaire

Le Nom du Personnage









I. Identitée

Nom:
LEMBERG

Prénom(s):
Carolyn Roch

Surnom(s):
Caro

Date & lieu de naissance:
Carolyn est née le 4 février 1980, aux alentours de minuit, dans les environs de Hambourg

Âge :
28 ans

Nationalité & Origine :
Par son père, Carolyn hérite d'origines allemandes et par sa mère des origines irlandaises.

Niveau :
Carolyn possède l'équivalent allemand et irlandais des 9 galops de la fédération française, ce qui lui donne le droit d'enseigner sa spécialité. Malgré sa polyvalence, elle s'est spécialisée dans le monde des courses, surtout de galop.





II Préférence & Goûts

Livre Favoris:
Carolyn, malgré le peu de temps dont elle dipose adore lire. Que ce soit les grands classiques, les romans policiers ou les auteurs contemporains, elle ne peut pas se passer de bouquins.

Style musical écouté:
Carolyn n'a pas de style musical particulier, si la chanson lui plaît, quel que soit son genre, ça passe.

Chanson préférée:
Elle adore différents chanteurs : U2 (Bono), Sting, Barry White...
La musique qu'elle écoute est très diversifiée : elle l'adapte en fonction de son humeur, même si elle a une aversion marquée pour les chanteurs et chanteuses vulgaires ou style Lara Fabian.

Film préféré:
Carolyn est assez exigeante quand il s'agit de ses goûts cinématographiques : elle aime que plusieurs registres soient mélangés (action, émotion, humour...etc), et que la mise en scène soit originale. Elle déteste les acteurs "too much" ou pas crédibles et les scénarios bateaux.
Pour cela elle aime Gladiator (avec Russel Crowe), Million Dollar Baby (avec Hilary Swank et Clint Eastwood) et bien d'autres...

Ville & Pays préférés:
Carolyn a beaucoup voyagé : Espagne, Irlande, Russie, France, Grande-Bretagne, Mongolie, USA... Elle n'apprécie pas une ville en particulier, elle aime la diversité, la créativité, le naturel, la spontanéité et l'hospitalité des habitants.

Animal préféré:
Le cheval

Plat préféré:
Salade verte, tomates cerises, tranches de pain toastées et une délicieuse odeur de chèvre chaud... La salade fermière voyons !

Saison favorite:
Le printemps

Couleur préférée:
Le vert, le blanc

Passion:
Les chevaux restent évidemment le grand "dada" de Carolyn. Pour elle, l'équitation est un prolongement naturel, une coopération entre le cheval et l'homme. Néanmoins, elle aime beaucoup dessiner et faire de la moto-cross.





III Psychologie

Caractère:
• Carolyn est une personne complexe, complète. Au premier abord, elle peut paraître difficile à cerner, tout simplement parce que Carolyn n'est pas du genre à dévoiler son histoire, ses sentiments, ses émotions. Elle possède beaucoup de sang-froid, elle panique rarement lors d'une situation stressante ou difficile. Dans ces situations-là Carolyn reste maîtresse d'elle-même, et bien qu'elle ait une montée d'adrénaline c'est souvent elle qui donne les conseils, ordres et autres indications lorsque les personnes autour d'elle ne savent pas quoi faire.
• L'allemande est néanmoins une personne très généreuse, jamais elle ne vous humiliera si vous êtes poli et que vous lui demandez quelque chose qui pourrait lui paraître évident. Avec ses élèves, elle possède une grande patience mais seulement lorsque ceux-ci sont motivés pour apprendre et respectueux des chevaux.
• Une chose primordiale pour elle : on humilie pas les gens en public. Elle est très capable de remettre quelqu'un à sa place en deux trois mots, mais elle aura toujours la décence de le faire en face à face sans personne autour. En cours, la jeune femme parle avec beaucoup d'aisance et de passion, après tout elle adore transmettre son savoir et le respect qu'elle porte à la plus noble conquête de l'homme. Quand Carolyn est vexée ou se sent agressée, elle est du genre à répondre par une remarque acerbe savament choisie. Bien qu'elle n'aime pas les conflits, elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds pour éviter une dispute.
• Mais tout les proches de Carolyn le disent, la jeune femme est une des personnes les plus optimiste (ce qui peut parfois lui jouer des tours quand elle se voile légèrement la face), heureuse et simple. Elle déteste tous les chichis et autre pseudo-malheurs inventés, c'est une personne humble qui ne cherchera jamais à briller par son talent, sa beauté ou son intelligence. Ses seuls buts sont le bonheur des humains et des animaux et transmettre sa passion aux élèves tout aussi passionnés qu'elle. La jeune femme déteste s'appitoyer sur son sort, et elle croque la vie à pleines dents, ne voulant pas perdre une seconde. C'est une femme qui sourit souvent ou fait rire, elle possède un humour fin et elle ne le fait pas profiter à tout le monde.
• Mais malgré sa gentillesse et sa grande générosité, Carolyn possède une très forte personnalité. Elle suivra rarement les conseils qu'on lui donne, et elle ne supporte pas l'autorité. Si une personne autre que celles qu'elle respecte vraiment s'avise de la contredire ou de lui parler d'une mauvaise façon, la jeune femme sort les griffes. C'est aussi une femme qui persévère dans tout ce qu'elle entreprise, selon elle on peut toujours faire mieux, bien qu'on ne puisse atteindre la perfection.
Mais sous sa très grosse personnalité qui jamais ne se laissera dominer, Carolyn est capable d'amour et d'être sensible, à l'écoute des autres bien qu'elle ne soit pas tellement démonstrative, elle préfère montrer son amour, son amitié, son affection ou son respect pour une personne d'une manière discrète, par petites touches. Si vous avez un problème et que vous demandez gentiment de l'aide, l'allemande vous aidera avec plaisir.
• Avec les chevaux, Carolyn se montre très douce, très respectueuse mais elle peut aussi se montrer ferme. Elle est également assez exigeante, jamais elle ne participera à un concours ou à une course si elle sait que le cheval n'est pas prêt. Et lors d'une compétition, Carolyn demandera le maximum à l'animal, sans pour autant le mettre en danger, elle sait s'arrêter avant de franchir la ligne rouge. Cela peut parfois paraître stupide, mais Carolyn parle aux chevaux : elle leur murmure ses secrets les plus intimes ou déclare à voix haute les événements de la journée, parfois entrecoupés d'un sifflement joyeux qui fait pivoter les oreilles douces de nos amis les quadrupèdes. Elle aime les câliner, les masser et son plus grand plaisir est un cheval qui lui fait confiance et joue avec elle.
• Avec les hommes, Carolyn est une personne distante, son histoire avec un entraîneur l'a définitivement blindé. Elle déteste qu'un homme la colle ou la touche alors qu'elle n'a pas donné le feu vert. En présence du sexe opposé Carolyn a tendance à être plus fermée et plus agressive afin de se protéger.
• Pour finir, Carolyn est une personne très sélective, elle n'accorde son respect ou son affection qu'à très peu de personne et au bout d'un long moment.

Plus grand défaut :
Carolyn est comme tout le monde loin d'être parfaite, et son plus grand défaut est d'une part la sévérité dont elle fait preuve avec ses élèves et d'autre part elle est extrèmement rancunière, elle n'oublie pas de si tôt les sales coups qu'on a pu lui faire ou l'irrespect qu'on lui a témoigner, et elle ne perd jamais une occasion de faire payer.

Plus grande qualité :
La plus grande qualité de Carolyn reste sans aucun doute sa joie de vivre. On la verra rarement pleurer ou même râler, se plaindre. Carolyn est une femme qui sait se contenter des plaisirs simples de la vie, c'est quelqu'un de très optimiste.

Peurs :
La plus grande peur de Carolyn... de ne plus pouvoir vivre à fond ses désirs, ses envies, ses passions. Un oncle à elle s'est retrouvé dans un siège roulant, entièrement paralysé du côté droit. Depuis ça, Carolyn supporte difficilement la pensée d'entrer dans un hôpital, d'être malade ou immobilisée pendant longtemps. C'est pourquoi elle peut parfois être un peu trop "remuante", mais elle ne veut pas perdre une seconde de sa vie, elle la trouve trop importante, et après tout c'est vrai qu'on en a qu'une seule.

Désirs :
Rendre les gens et les animaux heureux est pour elle son plus grand désir. Bien sûr à plus petite échelle le but de Carolyn est de transmettre son savoir et sa passion. De plus, elle rêve de trouver SON cheval à elle, celui avec qui elle ne fera qu'un.





IV Apparence

Allure générale:
Les fortes origines allemandes de Carolyn lui ont légué des cheveux longs, ondulés et très blonds aux reflets cendrés, des traits fins mais pas durs et des yeux bleus pâles. Mais sa mère étant irlandaise, le corps de Carolyn n'est pas aussi charpenté que celui des vraies allemandes. Elle possède les même épaules carrées, c'est vrai, mais celles-ci sont soutenues par un buste grand, mince et musclé. Ses clavicules ressortent légèrement, et les bras de Carolyn sont fins et secs, malgré les gros biceps parfois qualifiés de biceps "d'hommes" qui les soutiennent. Ses mains sont sèches et on peut y voir les veines, mais les doigts de la jeune femme sont longs et fins, et au bout de jolis ongles sont portés légèrement longs. Ses seins sont fermes mais un peu trop gros, comme beaucoup de femmes d'origines germaniques. Mais la jeune femme ayant les épaules carrées, sa poitrine est assez bien proportionnée et il faut le dire, elle en est très fière ^^. Ce buste découle donc sur une taille fine mais très dure, une vraie boule de muscle cette Carolyn, les années de monte en suspension l'ont considérablement raffermit. Ses hanches sont voluptueuses sans être démesurées, elle font en fait la largeur des épaules de la jeune femme, ce qui lui confèrent des formes très féminines. Ses cuisses sont fines et sèches, ainsi que ses mollets. Ses chevilles sont fines et osseuses, tout comme ses genoux. Par contre la jeune femme a deux complexes : ses pieds qu'elle déteste montrer et ses sourcils qu'elle trouve indisciplinés. Le visage de Carolyn est plutôt carré, avec de jolis yeux bleus en amandes. Sa bouche est fine sans pour autant être inexistante, et ses pomettes bien dures réhaussent agréablement son visage. De plus un joli nez fin et droit vient compléter ce visage déjà assez typé. La jeune femme se tient toujours droite et elle ne fait jamais de gestes brusques, elle se mouvoie toujours d'une façon élégante et précise. Elle possède néanmoins un fort caractère que l'on peut lire dans ses yeux "bleu d'eau" et en général malgré sa bonne humeur et sa gentilesse, elle impressionne. En effet Carolyn est tout de même assez grande, elle mesure 1m75.

Style vestimentaire:
• Déjà, on la verra rarement habillée en "civil", la tenue préférée de l'allemande reste la culotte de cheval, un T-shirt simple, une paire de bottes noires en cuir, évidement nickels et une casquette très souvent bleue marine.
• Mais lorsque la tenue d'équitation n'est pas de rigueur, Carolyn n'est pas du genre à travailler son style : elle aime rester naturelle. En hiver, un pull épais col roulé complété d'un jean et de bottes styles cavalières lui conviennent très bien. Par dessus ça, un blouson imitation cuir donne cette petite touche masculine qu'elle aime tant. Lorsque la température est plus clémente, elle aime porter une chemise d'homme sur un short court, les pieds dans de jolies tongs.
Carolyn n'aime ni les artifices, ni la vulgarité : pour elle, s'habiller est une nécessité, pas un mode de pensée.
• De plus très peu de personnes ont vu Carolyn les cheveux détachés. Elle ne les laisse libre que lors de très rares occasions, et lorsqu'elle monte à cheval elle les porte en une fine queue haute qu'elle passe dans sa casquette.
Elle a sinon un séduisant accent allemand.

Manies:
La jeune femme a la désagréable manie de discrètement relisser ses sourcils (quand elle croit que personne ne la voit évidement), mais ce complexe la rend attachante après tout. Elle a aussi pour principe de ne jamais baisser le regard devant qui que ce soit, un homme ou une femme, ou même un cheval.
Quand elle réfléchit, Carolyn mord délicatement sa lèvre inférieure, et son regard reste fixe.

V Biographie

L'histoire du personnage:

Richard Lemberg, le père de Carolyn :


Catherine Lemberg, la mère de Carolyn :


Fluo de la Baie, le pur-sang sur qui Carolyn a fait ses armes :


Carolyn est donc née le 4 février 1980 dans la périphérie de Hambourg. Elle avait été très attendue par ses parents, qui à l'époque étaient fous amoureux l'un de l'autre. La petite fille, calme, ouvrait ses grands yeux bleus sur le monde, observant son père et sa mère d'un air intrigué et rassuré.
La famille habitait dans un appartement dans la banlieue de Hambourg. Richard, le père de Carolyn, était cadre dans une banque réputée. Catherine, elle, était infirmière dans un hôpital qui traitait les urgences. Le petit couple s'entendait à merveille, s'organisant pour s'occuper au mieux de leur nouvelle petite protégée.
Mais l'entente entre les deux parents ne dura pas longtemps : lorsque Carolyn eut 5 ans, ils divorcèrent. Carolyn n'en sut jamais la cause exacte : adultère, amour qui était mort...
Pour la petite fille, ce fut un choc. Elle commença donc à se renfermer sur elle même, assitant aux audiences au tribunal, en compagnie d'une assistante sociale.
De plus, à la fin de la procédure, Catherine retourna dans son pays d'origine, l'Irlande. Carolyn aimait beaucoup sa mère : la séparation fut dure. Pendant de nombreux mois, la petite fille passait ses nuits à pleurer, dans son petit lit de l'appartement de son père.
Richard Lemberg, lui, travaillait énormément. Il aimait sa fille, mais son métier ainsi que ses sorties nocturnes fréquentes lui enlevaient du temps qu'il aurait pu passer avec sa fille.
Pendant les vacances d'été, il eut quelques semaines de vacances. Bien qu'il passait du temps avec Carolyn, il sentait que leurs relations s'appauvrissaient. Pour faire plaisir à la petite fille, il l'emmena à la campagne. Une balade à poney était proposée. Morose, la petite allemande accepta de s'y plier. Mais lorsqu'elle fut sur le dos de sa petite monture, ce fut le déclic. Elle fit un énorme caprice pour que la monitrice lâche la longe de son poney. Lorsque son père vint la réprimander, elle prétexta, boudant sur la petite boule de poil, qu'elle était assez grande pour diriger sa monture seule. Au bout de quelques minutes, son père céda et observa, comme il avait l'habitude de le faire. Et il fut ébahi : sa petite fille dirigeait son petit poney avec une grande maîtrise, bien que ce ne fut que sa première balade. La passion de Carolyn était née.
Ce qui n'empêchait pas son père de changer de sujet chaque fois qu'elle voulait être inscrite dans un centre équestre.

A l'âge de 11 ans, Carolyn reçut une lettre de sa mère. Elle en recevait une toutes les deux semaines, mais celle-ci était empressée : Catherine avait une maladie qui allait peut-être la tuer, et elle voulait voir sa fille avant sa probable mort.
Dans un grand avion, avec un siège pour elle toute seule, la petite mordue de chevaux s'envola donc pour l'aéroport de Dublin. Arrivée à l'aéroport, un taxi l'accueillit, commandé par sa mère. Celle-ci habitait à environ 1h de la capitale.
Arrivée chez sa mère, Carolyn fut terriblement émue : sa mère ne lui avait pas tout dit. Sa maladie était un cancer du sang à un stade avancé : enroulée dans un châle, un foulard fleuri sur sa tête nue, Catherine Lemberg embrassa sa fille en pleurant.
Elles passèrent deux mois formidables : malgré sa fatigue de plus en plus marquée, la mère emmena sa fille régulièrement monter à cheval chez un particulier tout proche. Carolyn apprit les grandes bases sur une jument de trait de 15 ans, une percheronne grise pommelée du nom de Dalabria.

Un soir, alors que mère et fille regardaient la télé blotties l'une contre l'autre, une fièvre alerta Catherine. Affaiblie, elle demanda à sa fille d'appeler en urgence l'hôpital. La petite fille, choquée, monta dans l'ambulance, sans dire un mot. Elle serra la main de sa mère tout le long du voyage, jusqu'à leur séparation dans un couloir froid et sinistre. La petite fille, toute seule, attendit des minutes, des heures. De temps en temps, une infimière brune du nom d'Agnès vint lui apporter des châles, des chocolats chauds. Aux alentours de minuit, elle la prit même sur ses genoux : Carolyn était entrée dans un sommeil agité de gémissements et de sanglots. Puis dans un grand bruit de portes, Richard, le père de la fillette entra en trombe dans la salle d'attente. Très ému (ce n'était pas son habitude), il câlina sa fille, la tint au chaud, lui offrit les croissants trop beurrés de la cafétéria.
Au petit matin, deux infimiers et une infirmières demandèrent à Mr Lemberg un entretien en privé. Carolyn, qui s'était à peine réveillée, entendit de violents cris, étouffés derrière une porte. Inquiète, elle mâchonna le bout d'un croissant, sans grand apétit. Quelques minutes après, elle vit son père sortir : jamais elle ne l'avait vu ainsi. Les traits tirés, une légère barbe, les yeux rougis, il étreignit sa fille avec force, et il commença à sangloter doucement. Il prit la petite blonde aux yeux bleus sur ses genoux et lui caressa les cheveux jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
Aux alentours de 11H du matin, Carolyn se réveilla : son père, lui dormait. Avec précaution, elle descendit de ses genoux et regarda par toutes les fenêtres des chambres : dans l'une d'elle, elle vit sa mère. Son nez était rempli de tuyaux, une machine émettait un étrange son, assez régulier. Avec douceur et discrétion, elle poussa la porte et la referma derrière elle.
Catherine était d'une pâleur mortelle. Carolyn la secoua doucement, en l'appelant à voix basse, en vain. Catherine Lemberg était tombée dans un coma profond, et avec son cancer, cela ne présageait rien de bon. On était le 5 mai 1991.

5 ans plus tard
L'écharpe ondulant au vent, Carolyn gardait la tête baissée. Les larmes brouillaient la vue d'une belle stèle blanche au nom de Catherine Lemberg, décédée le 5 mai 1991. Aujourd'hui, on était le 5 mai 1996. Carolyn avait maintenant 16 ans. Alors que son regard restait fixe et ses mains dans les poches de sa veste, l'adolescente réfléchissait : pourquoi moi ? pourquoi elle ? et pourquoi si tôt ?
Au bout de quelques minutes qui lui parurent interminable, la jeune allemande se baissa, donna un baiser à la stèle du bout des doigts et s'en alla sur une vieille bicyclette grise.
A 16 ans, la jeune fille était en cours d'études. Elle était brillante, et son père avait finalement décidé de l'inscrire dans un centre équestre réputé, où elle avait choisi de se spécialiser en courses. Son niveau était encore moyen, mais la jeune cavalière avait la réputation de tenir sur n'importe quel cheval, même le plus rétif.
L'équitation et la proximité des chevaux aidaient beaucoup la jeune Carolyn dans son deuil douleureux. De plus, et au grand bonheur de celle-ci, les relations entre elle et son père s'étaient grandement arrangées.

2 ans plus tard
Carolyn, un rouleau de scotch à la main, ferma un carton bourré de livres et de magazines. Enfin elle se releva, le dos douleureux. Tout était en ordre.
Quelques mois avant, son père avait décidé de déménager en Irlande, la terre d'origine de son ex-femme, Catherine. Il avait démissionné de sa banque et avait décidé de devenir écrivain. Ayant beaucoup économisé, il avait acheté une immense propriété dans la campagne irlandaise.
Il avait également prévu une surprise pour sa fille, qui avait maintenant 18 ans : souvent, il s'était absenté, prétextant des protocoles pour quitter sa banque. Il avait fait en fait plusieurs voyages en Irlande et avait trouvé la perle rare : Fluo de la Baie, un magnifique entier pur-sang anglais de 3 ans, réformé des courses pour sa trop grande fougue. Il l'avait acheté, et en attendant de s'installer il l'avait mis en pension dans un centre équestre.

Deux jours plus tard, tous les meubles et les cartons étaient disposés dans la grande propriété de la campagne irlandaise. Carolyn et son père, fatigués mais heureux, déballèrent un à un les cartons, disposèrent les meubles. On était au tout début de l'été, Carolyn était donc en vacances, même si elle avait décidé d'intégrer une FAC de philosophie à la rentrée prochaine, début octobre.
Le lendemain, Richard emmena sa fille en voiture, empruntant plusieurs chemins de terres, boueux et lents. Carolyn s'impatientait. Puis, arrivés à bon port, ils descendirent de la voiture. L'air de rien, Mr Lemberg visita le centre équestre, comme un pur inconnu. Carolyn, elle, était aux anges. Elle regardait les chevaux, sans se douter que l'un d'eux lui appartenait déjà.
Puis elle arriva devant un box d'où emmanait un boucan de tous les diables. Curieuse, l'adolescente passa la tête par-dessus la porte : elle y découvrit, caché dans la pénombre, un magnifique cheval, un entier. Celui-ci grattait sans cesse le plancher, découvrant de son sabot le sol nu du box.
Carolyn rejoint son père en courant, le priant de venir avec elle. Amusé, il la suivit, et fut heureux lorsqu'il découvrit qu'elle avait flashé sur Fluo (très drôle xD). Pendant tout l'après-midi, elle le pansa, le monta, le câlina, le calma. Le soir venu, Richard lui révéla tout. Ravie, la jeune femme embarqua son cheval, le sien, direction la maison.

2 ans plus tard
Fluo hennit à la vue de sa maîtresse. Carolyn, en simple pyjama dans l'aube d'été, vint câliner son meilleur ami. Le duo était terriblement soudé, on ne voyait jamais l'un sans l'autre. Malgré la FAC, Carolyn parvenait à s'occuper longuement de son cheval. Lorsqu'elle entendit son père l'appeler, elle caressa une dernière fois le chanfrein de l'étalon et s'en alla sur le bout des orteils.
Fluo avait beaucoup progressé : c'était un très bon cheval de complet, et son caractère s'était adouci, même si son courage n'avait pas diminué.
Lorsque Carolyn arriva dans la cuisine par la porte de derrière, son père lui sourit.
Avec émotion, il lui annonça qu'il l'avait inscrite, elle et lui, à une course régionale, renommée tout de même. Un peu inquiète mais heureuse, Carolyn embrassa son père et lui promit la première place.

3 mois plus tard
Fluo et Carolyn étaient en tête, filants comme le vent. Tous les autres concurrents n'avaient pas tenus le rythme imposé par le couple. Malgré son âge avancé pour un cheval de course, Fluo était tenace et terriblement rapide. Carolyn, d'un coup d'oeil, tourna la tête : la ligne d'arrivée n'était pas loin, 500m tout au plus.
Mais à sa gauche, un roulement de tambour se fit entendre : Tika des Eaux, une jument grise, remontait le couple à grandes foulées, menaçant de leur ravir la première place. Le jockey, un petit homme grincheux, usa avec brutalité de sa cravache. La jument, mi-stimulée mi-apeurée, accéléra encore son allure.
Carolyn se concentra sur Fluo et d'un claquement de langue, l'invita à reprendre la tête. L'entier répondit avec hargne : petit à petit, il remonta son adversaire, et lui ravit plusieurs longueurs, avant de passer la ligne. Quelques mètres après, Fluo ralentit. Un homme s'élança sur la piste, attrapant la bride de Fluo. Levant la tête, Richard découvrit, malgré ses rides, un formidable sourire : sa fille, essouflée, le lui rendit, tapotant l'encolure de son compagnon.

Durant plusieurs années, Fluo et sa complice s'imposèrent dans de nombreuses courses. Carolyn poursuivait ses études et le week-end, faisait courir son ami. En plus de ses études et des courses, elle passa un certificat qui l'autorisait à apprendre à de jeunes passionnés l'art de la course. Elle passa son diplôme sans peine, ayant atteint un niveau excellent dans le domaine de la course.
Un jour, alors que Carolyn venait d'avoir 25 ans, elle dut mettre Fluo à la retraite.
Aujourd'hui, à l'âge de 13 ans, c'est un excellent cheval, polyvalent et fidèle, qui fait le bonheur de Richard et de sa fille.
Alors qu'elle venait de faire une balade de 2H avec son ami Fluo, Carolyn revint chez elle. Son père l'attendait, une brochure en main. Ils parlèrent longtemps sur cette brochure, et ils tombèrent à un accord : une grande académie demandait les services de Carolyn pour apprendre à de jeunes élèves les courses de chevaux. Et la jeune femme accepta.
Quelques mois après, à l'aéroport, elle embrassa son père, le serra fort dans ses bras, et s'engouffra dans le couloir qui allait la mener dans un monde inconnu...






VI Autres

Nom de la personne choisie en avatar:
Diane Kruger

Comment avez vous connu le forum :
Au départ sur un top-sites je crois (pas sûre), et puis je suis un vieux de la vieille

Evalué votre niveau de RP sur une échelle de 1 à 10 :
8 lignes ? De la ptite bière
Vu que j'aurais les cours et peut-être pas forcément beaucoup de temps, je dirais...entre 6 et 7/10 (j'essaierais de faire mon maximum).

Connexion sur le forum:
Je viendrais souvent, mais je posterais pas forcément de longs messages... Donc je dirais 2-3 fois par semaine.

Fille ou garçon :
Femme

Libre à vous..
Faut casser la baraque !!

Très jolie fiche =)



Je vous souhaite la bienvenue à Freedom Creek, Professeur
Bon jeu & merci pour ta réinscription

Mais de rien, de rien
xD