Gabriel Natsuhiko [terminé]

Formulaire

Le Nom du Personnage



I. Identitée

Nom: Natsuhiko

Prénom(s): Gabriel

Surnom(s): Gab

Date & lieu de naissance: 14 mai 1989

Âge : 19 ans


Nationalité & Origine :
Le père de Gabriel, d'origine russe épousa une jeune japonaise qu'il emmena dans son pays. A sa mort, sa mère retourna au Japon et épousa un homme de son village.

Niveau :
Le beau-père de Gabriel apprit très tôt à son fils à monter à cheval, espérant qu'un jour il devienne un futur jockey. Mais Gabriel, d'un naturel calme, n'appréciait nullement les méthodes de débourrage des pur-sang qu'il jugeaient violentes et inutiles. Il préféra se tourner vers le dressage, plus fin, subtil et technique, domaine dans lequel il excella très tôt, remportant quelques championnats régionaux. Son entraineur l'ayant convaincu qu'il pourrait devenir un cavalier de génie, il s'essaya au CSO et au cross, mais n'y développa pas les même capacités, tout en restant à un bon niveau. Pour faire plaisir à l'une de ses petites amies cavalières, il apprit même la voltige, ce qui affina son contact avec le cheval. Le système japonais étant différent du système français, il peut prétendre avoir un niveau de galop 6-7 suivant la discipline.


II Préférence & Goûts

Livre Favoris:
Il n'a pas de préférence parmi ses livres, mais apprécie la littérature française et les épopées héroïques de son pays d'origine. Voulant se perfectionner dans le milieu du cheval, il possède une impressionnante bibliothèque remplies de traîtés d'équitation, de revues équestres et d'ouvrages relatant les expériences des grands maîtres.
Style musical écouté:
Il apprécie énormément la musique classique, surtout durant les instants privilégiés qu'il partage avec son cheval lors des entrainements de dressage où il sent son cheval valser au rythme de Vivaldi. La musique n'a pas d'autre place dans sa vie, même s'il tolère la plupart des styles musicaux.
Chanson préférée:
N'ayant déjà pas un gout prononcé pour la musique, à quoi bon espérer une quelconque chanson qui puisse être sa préférée
Film préféré:
La télévision? c'est pas son fort...
Ville & Pays préférés:
Ah, le Japon, son pays natal, a bien sûr une place privilégiée dans son coeur, mais il aime aussi la France, l'Allemagne et le bassin méditerranéen, berceau des races les plus prestigieuses. Son rêve serait de visiter les Etats d'Afrique du Nord, comme l'Egypte, la Tunisie et le Maroc pour galoper en homme libre sur le sable brulant du désert, sur le dos de l'un de ces princes arabes.
Animal préféré:
Ce n'est pas une question qui se pose... Le cheval a bien évidemment une place toute choisie... Un animal plein de fougue, de fierté, de puissance et de grâce, animal qui ne donne sa confiance qu'à quelques élus; la perfection à l'état brut. Après tout, pourquoi dit-on que le vent du paradis souffle entre les oreilles du cheval?
Plat préféré:
Quelques tempuras, sushis et autres plats traditionnels de son pays d'origine. Comment les européens peuvent-ils manger du poisson cuit, des frites, des hamburgers et autres cochonneries du genre. Le meilleur? un boeuf suki-yaki et une soupe miso...
Saison favorite:
L'automne, saison où il est agréable de trotter sous une pluie de feuille et où le brouillard matinal vous coupe du monde civilisé, l'espace d'un instant. Les couleurs chaudes de cette saison, la température relativement agréable font que cette saison est sa préférée.
Couleur préférée:
Il n'en a malheureusement pas, mais peut dire quelles sont les couleurs qu'il déteste: la plupart des couleurs vives telles que le jaune, le vert clair, le rose, ... Il apprécie toutefois le blanc et le crème lorsqu'ils ne sont pas tout seuls.

Passion* :
Il adore peindre et dessiner lorsqu'il ne monte pas. Bien sûr, il est rare de le voir un pinceau à la main puisqu'il est pratiquement toujours sur une selle ou une fourche à la main. Son modèle préféré est, comme on s'en doute, le cheval, mais surtout le pur-sang arabe qu'il considère comme la pureté et la perfection faite cheval.

III Psychologie

Caractère:
Provenant d'un pays où les traditions et les coutumes sont bien différentes de celles des occidentaux, Gabriel en a développé une grande timidité, ce qui peut être considéré comme un défaut par certaines personnes. Il n'est absolument pas attiré par les fêtes, qu'il affirme être des distractions qui lui font perdre son temps (disons plutôt qu'il n'ose pas avouer qu'il ne sait absolument pas danser...)

Calme et discret, il ne cherchera jamais la bagarre, excepté à cheval, où il se bat pour obtenir la meilleure place. Bien sûr, la plupart de ses actes sont murement réfléchis et il peut donner l'impression d'avoir deux de tension lorsqu'il lui est demandé de faire quelque chose ou de répondre à une question.

Il est toujours à l'écoute et n'hésitera pas à se mettre en quatre pour les amis qu'il se fait. Pour lui, l'amitié est sacrée et elle mérite d'être entretenue, donc il fera le nécessaire pour ne jamais laisser tomber qui que ce soit.

Jovial malgré sa timidité maladive, il ne cherche que les qualités des gens et ferme les yeux sur leurs défauts. Bien évidemment, il offre sa confiance à la plupart des personnes qu'il rencontre, mais sans doute un peu trop naïf, il découvre parfois trop tard que telle ou telle personne ne la méritait pas.

Il apprécie particulièrement l'honnêté, vertu si rare de nos jours, et la franchise tant qu'elle n'est pas blessante. En effet, sa culture étant ce qu'elle est, il se sent obligé de ne pas avouer toute la vérité pour ne pas blesser les personnes en cause. A contrario, lorsqu'une personne l'ennerve, il ne se gêne pas pour lui dire ses quatre vérités.
Auquel cas, il est particulièrement rancunier et préfèrera éviter de croiser cette personne plutôt que de l'invectiver comme le lui souffleraient ses entrailles.

Lorsqu'une remarque désagréable lui est faite, n'ayant aucun sens de la répartie, il se vexe comme un poux et peut ressasser la phrase assassine qui lui a été jetée pendant des jours, avant de l'oublier quelques mois plus tard. Si c'est lui qui lance une remarque assassine, il n'ose plus montrer le bout de son nez pendant quelques jours, ayant trop honte de s'être laissé emporté.

Le ridicule ne tue pas, et pouratnt, il en a peur. Oh, pas une peur viscérale comme pour les araignées, mais une gêne qui le tenaille et lui fait regretter d'avoir quitté son pays d'origine. Dans ces moments-là, il désire qu'une seule chose, que la foudre s'abatte quelque part et détourne l'attention générale, pendant qu'il cherche à réparer son erreur.
Plus grand défaut :
Têtu comme une mule, lorsqu'il décide quelque chose, il s'y tient et ne changera jamais d'idée ou de stratégie, sauf ci celle-ci lui permet d'atteindre son but plus facilement. Il ne se met que très rarement en colère, mais il est particulièrement rancunier...
Plus grande qualité :
D'une patience et d'une persévérance à toute épreuve, il sait attendre son heure, surtout si cela concerne un cheval. Il ne laisse jamais tomber quoique ce soit et peu rester des heures à travailler un exercice avec son cheval jusqu'à ce qu'il soit acceptable ou que le cheval demande grâce.
Peurs :
Peur de l'échec, comme la plupart des cavaliers, il est aussi effrayé rien qu'à l'idée de se faire renvoyer. Dans les peur plus "simples", il avoue être paralysé devant une grosse araignée et ne plus savoir comment réagir devant ces affreuses petites bêtes.
Désirs :
Le grand rêve de Gabriel est bien sûr de pouvoir s'améliorer de son mieux pour être considéré comme l'un des meilleurs cavaliers de son époque et de sa génération. Il recherche aussi un cheval parfaitement à l'écoute, aux belles allures souples, un excellent sauteur et un vrai compagnon de carrière qui pourra l'accompagner sur les plus hautes marches des podiums.


IV Apparence

Allure générale:
De son père biologique, Gabriel en a tiré sa stature et son visage, tandis que sa mère lui a légué ses yeux en amande et ses cheveux.

Au premier abord, Gabriel donne une impression de fragilité, car il est grand, mais particulièrement mince [sans doute du au fait que manger des légumes et des sushis ne fait pas grosir...] et assez maladroit par nature. Lorsque l'on se rapproche de lui, on se rend alors compte de son erreur car tout dans son attitude laisse penser qu'il n'est peut-être pas aussi faible qu'on le croit.

Sa chevelure noire de jais est impossible à coiffer correctement car ses cheveux sont fins et ont leur propre vie, à tel point que la seule façon de les domestiquer est de les emprisonner dans une casquette ou une bombe. La peau claire de son visage prend d'agréables teintes miel lorsqu'il est au soleil et offre un fond parfait qui fait ressortir ses prunelles, toutes aussi noires que ses cheveux. Dans ses yeux, on peut y lire toute la détermination qu'il a pour réussir et franchir les obstacles. Il a une jolie petite fossette sur la joue droite lorsqu'il sourit

Pas particulièrement développé musculairement parlant, il est plutôt sec et fin des pieds à la tête, ce qui le grandit quelque peu. Les longs bras minces sont terminés par des mains aux doigts tout aussi fins, mais dont la délicatesse force l'admiration. Ses mains sont à la fois douces et dures lorsqu'il monte [une poigne de fer dans un gant en velour]

Rien à dire du côté des ses jambes, si ce n'est qu'elles sont plus musclées que le reste de son corps. Quant à ses pieds? qui regarde les pieds des gens?
Style vestimentaire:
D'un style vestimentaire indéterminé, car toujours vêtu d'une paire de jeans aux couleurs usées et d'un T-shirt l'été, il ne rajoute qu'un col-roulé l'hiver. Il sait toutefois faire des efforts lorsqu'il est question de bien s'habiller: une belle chemise en soie une cravate assortie et un pantalon noir. Ayant une nette préférence pour les couleurs sombres (sans doute en rapport avec les traditions de son pays, où pendant les fêtes, il porte un kimono noir), il n'est pas rare croire qu'il est en deuil pendant les fêtes.

Lorsqu'il monte, son style ne change guère, car il porte un pantalon d'équitation en denim et toujours ses éternels T-shirt. Ce n'est que lors des concours qu'il porte du blanc (normal, le règlement l'oblige...).

Une petite particularité à ses tenues: la ceinture qu'il porte en tenue décontractée se trouve être une grosse tresse de crins.
Manies:
Il a une furieuse tendance à s'incliner lorsqu'il dit bonjour ou au revoir, et ne cesse de baisser la tête lorsqu'il s'excuse. Il caresse souvent la tresse de crins qui lui sert de ceinture.

V Biographie

L'histoire du personnage:
L'histoire du personnage: Décrivez la vie de votre personnage en 15 lignes. De votre naissance, en passant par l'adolescence puis obligatoirement: pourquoi vous êtes arrivé ici, à Freedom Creek. Merci de ne pas bâcler ce chapitre. Les histoires absurdes d'orphelin ou de déménagement abusif, sont interdites et ne rendront pas votre personnage plus attachant loin de là, restez dans le concret !
Son père, un riche entrepreneur russe (entreprise de pêche), attiré par le marché japonais, rencontra la femme de sa vie dans un petit village de pêcheur, sur l'île d'Okinawa. Il l'épousa presque aussitôt et l'emmena dans son pays, où il lui offrit tout ce qu'elle désirait et même plus encore. Elle tomba rapidement enceinte et accoucha d'un adorable petit garçon qu'elle appela Gabriel, selon le désir de son époux. L'adorable bambin faisait la joie de ses parents, toujours en éveil, faisant toutes les bêtises qu'un enfant est capable de faire. Avant que Gabriel n'atteigne l'âge de 3ans, l'entreprise de son père nécessita la présence du patron et Gabriel ne vit plus son père que quelques jours par mois. Quelques mois plus tard, son père dut partir en mer et ne revint jamais, son bateau ayant chaviré.

Les funérailles à peine terminées, la mère de Gabriel, Sashiko, préféra quitter le pays de son mari pour retourner dans sa famille au Japon et élever son fils avec l'aide de sa famille. Elle refusa de conserver l'entreprise qui avait coûté la vie à son époux et plaça l'argent de sa vente sur un compte que son fils toucherait à sa majorité. (au Japon, elle est à 20ans)

De cette époque, Gabriel n'en a aucun souvenir, sans doute parce qu'il était trop jeune, mais peut-être aussi car il n'a jamais vraiment connu son père biologique.

A cinq ans, sa mère déménagea à Tokyo pour que son fils puisse avoir une excellente éducation, et, par le coup du hasard, le seul appartement qu'elle pu trouver dans la limite de ses moyens se trouvait près d'un hippodrome. Aussi, comme la plupart des petits garçons, Gabriel rentrait de l'école à pied et essaya de passer l'immense mur qui le séparait de cet étrange endroit où les gens venait parier. C'est en rampant sur le sol, devant le guichet d'entrée, qu'il y parvint et visita l'immense endroit, des tribunes aux paddocks. Lorsqu'il voulu s'aventurer près des boxes, un homme sur un cheval gigantesque lui barra la route et l'interpela. Gabriel n'osa pas bouger, trop impressionné par le magnifique animal. L'homme descendit du pur-sang et, voyant l'envie dans les yeux du bambin, lui proposa de monter.

Depuis ce jour, Gabriel vint chaque soir après l'école, apprendre à monter, non pas sur des poneys puisque l'hippodrome n'en avait pas, mais sur les puissantes montures de course que l'homme lui prêtait. L'homme, Yutaka Natsuhiko, voulu proposer à la mère de Gabriel de prendre son fils en stage pendant l'été de ses 6ans, mais celle-ci s'y opposa fermement. Gabriel insista tant et tant que sa mère accepta de venir un soir voir son fils monter et admit qu'il s'en sortait bien avec les chevaux, mais hésita tout de même à laisser son fils passer ses vacances au milieu de ses animaux dangereux.

Lorsque Gabriel eut 8ans, Yutaka lui apprit les rudiments des courses et lui proposa de devenir son entraineur. L'enfant délaissa alors ses études, au grand dam de sa mère qui lui interdit de retourner monter à cheval tant que ses notes étaient mauvaises. Son nouvel entraineur, apprenant qu'il faisait l'école buissonnière, le raccompagna chez sa mère avec une bonne correction. Ce soir-là, sa mère invita Yutaka à manger chez eux et commença alors pour les deux adultes une relation qui se termina en mariage, un an plus tard.

A dix ans, Gabriel reçu comme cadeau d'anniversaire, un magnifique cheval, Abyssal, qui l'accompagna lors de sa première course de galop où il finit à la quatrième place. Tout fier de lui, Gabriel chercha à s'améliorer, tout en essayant de conserver un bon niveau scolaire. Durant cette année, il participa au débourrage de certains poulains et apprit certaines méthodes particulièrement brutales utilisées pour leur débourrage. N'ayant toujours connu que cet univers, il ne lui sembla pas aberrant qu'un jeune cheval soit privé de liberté pour être enfermé 23h par jour, en étant sorti 1h où il se faisait frapper pour galoper toujours plus vite.

Le jour où, voyageant avec son père en Europe, il assista à un concours de dressage, il eut une révélation: c'était ça la discipline suprême. Depuis, laissant tomber les courses, il commença à travailler le dressage, discipline peu connue par les japonais (ils sont plutôt courses). Il fit donc importer des journaux, livres, magazines, etc. du continent européen pour pouvoir en apprendre plus sur cette discipline. Appliquant tous les préceptes des livres, il apprit en un an seulement à pratiquer le dressage. Abyssal n'ayant toujours connu que les courses ne put l'accompagner dans sa progression et il fut vendu. Ses parents lui offrirent alors un adorable Holstein bai de 14ans.

A 15ans, il participa à sa première compétition en Europe, puis, sur les conseils de son père, essaya le CSO et le cross. N'y mettant pas le même entrain, il ne progressa pas autant qu'en dressage, mais atteignant tout de même un niveau convenable.

Lorsqu'il eut 16ans, il laissa tomber les études, et, avec la bénédiction de sa famille, entra dans une école d'équitation en France pour y perfectionner son dressage. Certes, il cherchait à obtenir un excellent niveau, mais pas au point de travailler des figures inutiles sur le carré de la compétition. Il décida alors de travailler les disciplines qu'il ne maitrisait pas parfaitement comme le CSO et le cross. Il entra alors dans une école allemande, qui, une fois son niveau suffisamment acceptable, l'orienta vers une autre académie.

C'est ainsi que son histoire le mena aux portes de la prestigieuse académie de Freedom Creek...



VI Autres

Nom de la personne choisie en avatar:
Et si on n'en a pas trouvé?
Comment avez vous connu le forum :
Un top site dont je serais incapable de donner le nom, désolée
Evalué votre niveau de RP sur une échelle de 1 à 10 :
disons 5/10 mais je promets de faire des efforts
Connexion sur le forum:
au minimum, 5jours sur 7, car les études en fac me prennent énoooooormément de temps, vous me comprendrez certainement... de plus certains samedi sont réservés aux épreuves, donc...
Fille ou garçon :
une fille, mais un vrai garçon manqué -_^
Libre à vous..
C'est la première fois que je me mets dans la peau d'un garçon, ça risque d'être folklorique... (peut-être quelques incohérences possibles...)

VII Exemple de Message
Gabriel embarqua à Berlin en direction de Freedom Creek, suivant les conseil de ses enseignants à l'académie allemande. Dans l'avion, il lu les quelques explications que le directeur de l'établissement qu'il quittait lui avait fourni et essaya d'apprendre le règlement de Freedom Creek, essayant d'oublier son cheval qu'il laissait sur le continent. Avant de partir, peut-être par sentimentalisme ou encore par superstition, il avait coupé une partie des crins de sa queue et la tressait machinalement dans l'avion tandis qu'il traversait un nuage.

Sans sans rendre compte, ses pensées retraçaient sa dernière journée en Allemagne où les adieux avaient été douloureux. Jamais, au grand jamais, il voudrait revivre ça une fois de plus. Entrer dans l'écurie, franchir la porte du box de son adorable Holstein, son compagnon de compétition, celui qui lui avait appris les ficelles du dressage, lui avait pardonné ses plus grosses erreurs. Gabriel offrit à son meilleur ami sa dernière pomme, avant de le panser longuement, de le faire tout beau pour leurs adieux. Le noble animal avait maintenant 20ans et il était temps pour lui de rejoindre les verts paturages d'un pré de retraite bien mérité. Aussi, le jeune homme caressa longuement la puissante encolure du vieil hongre et, après lui avoir placé ses guettres de transport et son protège-queue, il le fit embarquer dans le petit camion qui l'emmènerait vers sa prairie. Le cheval, persuadé qu'il partait de nouveau en concours ne put s'empêcher de faire le fier, faisant soupirer son cavalier qui regretterait les frasques du hongre joueur.Gabriel fut tiré de ses pensées lorsqu'une hotesse lui demanda d'attacher sa ceinture pour amorcer l'aterrissage.

Lorsqu'il débarqua, une étrange impression s'empara de lui et il songea que c'était bien ici sa place, qu'il apprendrait enfin comment devenir un maître dans l'art équestre. Enfin, il avait trouvé son paradis, son havre de vie...

Durant le court trajet qui devait le mener à l'académie, une boule le serra dans sa poitrine: allait-il être accepté? ses capacités seraient-elles reconnues? La mine un peu pâlichonne, il descendit du véhicule et s'engagea sur le chemin qui l'emmenait vers sa nouvelle famille.


Où qu'il regardait, il ne voyait que verdure et chevaux, calme et sérénité, l'environnement que tout cavalier rêve de découvrir, le paradis des hommes (et femmes) de cheval. Le large chemin de gravier blanc, entouré de prés gigantesques où paissaient quelques chevaux, menait à une immense bâtisse qui devait regrouper les écuries et les bâtiments des écoles. Il pénétra dans le grand hall et, ne sachant quelle direction prendre, il hésita un instant avant de demander le bureau de la directrice à une élève qui passait par là. Ne pouvant s'empêcher de s'incliner, il la remercia et avança vers une lourde porte en chêne massif où la plaque au nom de la directrice trônait en bonne place.

"Alysson Willefert"

Frappant doucement à la porte, il entra la gorge nouée, sitôt qu'il entendit l'invitation d'entrer...

Ben si on espère être validé on se démerde d'en trouver.
Il faut rallonger le caractère stp