Instant Beauté ( Arween )

Heaven avait la bougeote en se moment, incapable de tenir en place, elle sentait éternellement en elle l’envie bouillonnante de se mouvoir et de partir à la découverte des lieux de cet académie si … étrange. Après avoir enfouie son corps sous une tonne de vêtement, avoir serrer un peu plus son écharpe noir à grosses mailles et planquer ses mains dans son énorme blouson aux armoiries de sa maison, elle s’aventura dehors avec entrain. Elle n’avait pas envie de sortir Real qui d’ailleurs flânait tranquillement dans le près, une couverture déjà sale – bon sang, sa ne fait que trente minutes qu’il est dehors ! – sur le dos. Après un rapide passage où son cheval lui accorda une microseconde d’attention, elle détourna les yeux de sa beauté noire pour accorder un peu de temps à la découverte des environs qu’elle n’avait pas encore eut le loisir de visiter. Choisissant un chemin, guidé par son instinct plus par la carte qu’elle avait choisie, elle observa les alentours tandis qu’un vent frais – peut être un peu trop d’ailleurs – l’accueillait froidement, rosissant les seuls partit de son visage encore à découvert. Elle se félicita de s’être couvrit, elle qui rechignait tant à mettre des épaisseurs, elle en était aujourd’hui ravie. Elle glissa rapidement les écouteurs de son MP4 sur ses oreilles pour laissez la machine y diffuser la douce atmosphère que le plus grand des chanteurs, Saez – comment ça vous ne le connaissait pas ? – venez susurrez de triste paroles. Il méritait sa réputation d’écorchez vif , il méritait d’ailleurs toutes ses réputations pas vraiment polie, assez chiant sur les bords c’est un étrange personnage qui intriguait au plus haut point la belle Heaven et, naturellement, éprise de ces chansons, elle ne rêvait que de pouvoir un jour faire un de ces concerts – qui sont bien trop rare malheureusement. Après quelques minutes d’une marche vif et rafraîchissante, elle déboucha sur une vue imprenable que même les plaintes du beau et ténébreux Damien ( Saez ) ne purent retenir les pensées de la jeune femme. Ses yeux bleu électriques rebondissaient sur les nombreux rochers gris vermoulues pour atterrir sur l’écume éphémère que les vagues en fin de vie faisaient apparaître. Incapable de bouger, elle porta enfin les yeux au ciel qui avaient pris des nuances extraordinaires. Il n’était pas si tard à peine 19h30 mais les cieux semblaient remuer d’une intensité hors du commun. Reprenant ses esprits, elle s’avança précautionneusement parmi la multitudes de rochers plus ou moins glissant, plus ou moins haut, tout en évitant de mettre le pied dans l’eau qui semblait glacial – étonnant n’est-ce pas. En s’avançant, elle ne prit conscience d’une autre présence que lorsqu’elle s’en trouva à une vingtaine de mètre. Un " Oh " d’étonnement s’échappa de sa bouche, troublant le silence pendant une fraction de seconde avant d’être emporté par le remouds des vagues. Une moue boudeuse apparut sur son visage, pendant un instant, elle avait eu l’espoir égoïste d’être la seule à connaître ce bout de paradis ; mais cela était totalement utopiste. Mais ne réfléchissant plus, ne sachant si elle connaissait ou pas cette silhouette qui se détachait de l’horizon ; elle lança un :

« Qui es-tu ? »

Un peu brusque, légèrement hautain mais qui au final n’était qu’une simple interrogation sans prétention. Elle espérait trouver un Dryness Mountain, histoire que le secret de ce paysage reste au moins dans l’académie a défaut rester à elle seule. Mais, sa curiosité était à son comble. Elle ne savait pas si la personne – fille ou garçon, elle n’aurait su le dire – l’avait entendue malgré son ‘ Oh ‘ peut discret nous l’avouerons. Les yeux rivés sur cette personne, elle capta un geste même infime qui signifiait qu’il avait bien entendue ses dires. Si maintenant il osait ne pas lui répondre il ne serait pas à l’abris d’une visite chez les crabes qui se réunissait au pied des rocher.

C’était un de ces jours où, n’ayant pas cours, Arween se laissait vaquer à diverses occupations. Son arrivée à l’académie ne s’était pas déroulée comme iL le pensait :: on ne lui avait pas dérouler un tapis rouge et personne ne s’était précipité pour essayer de faire ami-ami avec lui. Tant mieux, c’était iL dit. On ne lui avait même pas proposé de rejoindre les écuries, dans le but de contempler avec quelle monture pourrait iL s’assortir. Pourquoi, iL ne le savait pas et n’osait pas non plus s’y rendre de lui-même. Assis sur le bord de son lit, Arween mettait de l’ordre dans les quelques affaires qu’iL avait apporté avec lui. Rien de très original, quelques fringues et beaucoup de livre de chevaux. Son regard caressa la couverture de l’un d’entre eux, un roman magique qu’iL n’avait pas encore commencé. Laissant en plan tout ce qu’iL venait de déballer, iL s’installa entre les coussins mœlleux et débuta sa lecture. L’histoire était niaiseuse à souhait, vaste querelle amoureuse entre différentes personnes. Arween reposa l’ouvrage sur sa table de chevet avant de jeter un furtif coup d’œil par la fenêtre. Le soleil déclinait déjà et iL n’avait rien fait de sa première journée. L’heure lui indiquait que le repas du soir approchait mais rien ne lui donnait envie de se rendre dans ce lieu inconnu. Après avoir méditer sur quelques possibilités, le jeune garçon changea radicalement d’idée. Tant qu’à être seul, autant… Etre seul. Attrapant sa veste noire qu’iL passa immédiatement, iL chercha du regard sa paire de converse qui juchait sous son lit. Quel rangement, incroyable. Les enfilant en vitesse, iL ne prit pas le temps de faire ses lacets avant d’attraper son châle et son iPod. La porte de sa chambre claqua :: le voilà partie pour l’aventure.
Arrivé sur les marches de l’Académie, une brise glaciale lui souhaita la bienvenue. Remontant in extremis le col de son blouson, Arween attrapa les écouteurs de son lecteur qu’iL glissa dans ses oreilles. Parmi 5000 chansons, laquelle choisir ? Du Rock tout du moins. A ce jeu, ce fut les Cowboys Fringuants qui remportèrent la partie. Dans ces moments là, Arween avait le besoin d’écouter quelque chose de calme et de poétique.
Son regard embrassa l’horizon bien que la grosse grille lui caché toute vision du monde extérieur. Les lumières du réfectoire étaient tout allumées et quelques silhouettes se pressaient déjà devant les buffets. Rien de tout cela n’était fait pour Arween. Ou du moins pour le moment. Les gravillons de la cours crissèrent sous ses semelles tandis que la porte en faisait tout autant.
Une série de pancarte toute plus bizarre les unes que les autres essayèrent de lui indiquer son chemin. La plupart d’entre elles étaient toute décoloraient alors que les autres, bien que les mots étaient écrit en anglais, laisser Arween dans la plus total perplexité. Quand bien même iL aurait pu les lire, les auraient ils suivit ? Rien n’était moins sur. C’est donc sans raison qu’iL partie sur sa droite, empruntant un chemin qui s’avérait bien entretenu.
Le jeune garçon avait toujours le malin plaisir de rétorquer qu’iL ne fallait pas se fier aux apparences. Alors pourquoi ce soir là avait iL cru que ce joli sentier était le moins salle de tout ce qui se proposait à lui ? Après quelques mètres de gravillons, le sol se transforma en un terrain terreux, idéal pour les balades à cheval d’ailleurs. Mais Arween ne rebroussa pas chemin, repensant à la vision du réfectoire qu’iL avait eu. Les paroles que lui murmurait son iPod lui donnaient un peu plus d’en train tandis qu’iL observait les environs. C’était beau, mais pas de quoi le faire crier de plaisir. Quelques oiseaux devaient certainement gazouiller dans les branches d’arbres de la forêt qui bordait le chemin, mais Arween ne les entendait pas de toute façon. La brise s’entêtait à vouloir pénétrait l’épaisse couche de vêtements qui recouvrait Arween, lui glissant au passage des notes fraîches sur les joues. iL devait avoir l’air malin, avec la face rouge.
La musique retentissait de plus belle, alors qu’une mini montagne se dessinait à l’horizon. La pente était ardue mais pas assez pour que quelqu’un comme Arween rebrousse chemin. Et iL avait eu bien raison :: La nature offrait à ses yeux éblouit un spectacle des plus merveilleux. Pour ne pas tomber dans une description barbante, disons que le seul mot qu’Arween avait pu sortir était :: « La vache » Deux mots, d’ailleurs. Une vraie carte postale :: alors que le bleu du lagon rivalisé avec les couleurs vives des fleurs du bords de l’eau, des rayons lumineux ricochaient sur sa surface. Des petites traces animales indiquées que le lieu n’était pas inconnu de tout mais devant l’imposante végétation, Arween s’offre le luxe de penser que rare était les personnes qui venaient ici. D’un pas hésitant, iL descendit les quelques mètres qui le séparer de la surface de l’eau. Il fit même un truc des plus bêtes :: descendre le son de son iPod pour ne pas que ceci gène le lieu. Doucement, iL prit place sur l’avancé en bois qui dominer le lac, laissant suspendre ses jambes.
C’est à ce moment même que l’inconnue poussa ses cris, qui s’enfouissent dans les notes de musique d’Arween. Tout comme sa question, que le jeune garçon n’entendit pas. Bien trop occupé devant ce spectacle, iL commençait même à chantonner quelques notes de musique. Pourquoi n’avait iL pas pris son appareil photo ou son bloc note ?
Une pierre roula à ses côtés, le faisant arrêter net. Qui ? Son regard brun se détourna de la surface du lac, cherchant d’où venait ce soudain mouvement. iL espérait trouver un animal, pas … une jeune fille qui le regarder avec un air abasourdi. Arween resta silencieux durant quelques instants, la fixant sans rien dire, sans rien faire. Immobile, comme tout le lieu qu’iL venait de trouver. Ses yeux dardaient la silhouette de la personne. Que faisait elle là ? Pourquoi le fixait elle ? Avait elle dit quelque chose ? Contre toute attente, iL ne tarda pas à rétorquer un énergique ::

Petite phrase bien comique, on se croirait presque dans un roman.

C’était un jeune homme, elle n’aurait pas pu dire de quel maison puisqu’elle n’avait pas vraiment fait gaffe aux tête en cour, plus occupée par son cheval que par les autres – on est nombriliste ou on ne l’est pas. Elle l’observa plus attentivement, il réagit comme si elle l’avait observé, comme si elle guettait ces mouvements. Or, elle n’était là que depuis quelques secondes et son entrée avait été plus que bruyante, il ne pouvait ignorer sa présence et pourtant, il réagit comme s’il était surpris. Elle haussa les épaules discrètement après tout, elle n’était pas là pour ses beaux yeux – d’ailleurs elle ne pourrait dire s’ils étaient beau ou pas puisque bien trop loin pour pouvoir juger ce genre de détails. Elle voulait bien admettre qu’elle l’avait tirée d’une méditation profonde ou un truc du genre mais après tout elle n’en avait rien à faire c’était pas son problème. Quelle utopie que de se croire le seul maître de ce lieu… Elle oublia volontairement que cette idée lui avait traversé l’esprit quelques secondes plus tôt. Mais son répits fut de courte duré puisque le jeune homme qui, semblait-il n’avait pas sa langue de sa poche lui répliqua quelques hautaines paroles qui n’eurent aucun problèmes pour énerver Heaven. Si elle n’avait pas peur de tomber, elle aurait traverser l’espace qui les séparait pour allez lui répliquer à l’oreille ce qu’elle pensait de sa manière de s’adresser à elle. Bon sang ! Elle n’était pas une frêle fleur de Flowried Hills qui parce qu’il usait de sa grosse voix allez faire demi-tour ces grands yeux emplies de larmes. Il s’était bien trompé s’il avait crue ainsi l’impressionner. Intriguée néanmoins, elle s’avança et après l’avoir observer d’un air interrogateur elle répliqua tout aussi hautaine et froide.

« Répond d’abord à ma question et peut-être je daignerais apporter une réponse à ton interrogation »

Observant sa réaction, elle s’avança encore laissant couler son regard vers le ciel mitigé qui semblait hésiter sur la nuance qu’il devait adopter, mélange d’orange et de bleu. Le soleil quant à lui, déclinait sans s’encombrer du tracas qui s’emparait du ciel. Elle regarda l’astre diurne couler doucement vers l’horizon puis reporta son attention.

« Et puis d’abord c’est quoi cette question. Que fais-tu là toi ? Je ne suis pas sûre que se soit la place d’un Hurrican ou d’un Flowrieds … On fait parfois de mauvaise rencontre »

Elle siffla ses dernières paroles plus qu’elle les articula. Il ne faisait aucun doute qu’elle faisait partit des « mauvaises rencontres » . Elle n’était plus bien loin maintenant et pouvait observer tout à loisir le physique plutôt avantageux du jeune homme devant lui. Plutôt grand, brun avec un regard à couper le souffle et apparemment un caractère bien trempé. Mais on ne cherchait pas Heaven sans la trouver et la demoiselle tenait la forme des Grands Jours, alors qu’il ne s’attende pas à une discussion platonique en commençant dès les premières paroles à jouer avec ces nerfs. Elle n’était pas longue à la détente et si c’était le combat verbal qu’il cherchait, il ne tarderait pas à en découdre si tel était son désir. Heaven pensa un instant qu’il était dommage qu’un aussi beau jeune homme ne fasse pas partit de son académie – car il était impossible qu’il en fasse partit. Mais, secouant sa tête pour chasser cette idée, elle attendit la réponse sûrement très pertinente du jeune homme