Glanâge [ Libre, soyez nombreux =D ]

Très peu de personnes auraient put vous dire ce qu’avait fait Mack Ikuno ce jour là. Etait-elle restée avec son cheval ? Avait-elle fait un tour en ville pour un peu de shopping ? Personne ne le savait. Et pourtant, ce n’était pas le genre de fille à ne dire à personne ce qu’elle faisait. Mais ce jour là c’était différent. Elle s’était réveillée de très mauvaise humeur et avait décidé d’aller au marché des chevaux. Ca faisait longtemps qu’elle pensait prendre un second cheval et c’est donc sur un coup de tête quand même bien réfléchi qu’elle se dirigea vers le marché des chevaux. Elle n’avait pas prit la peine de se changer et portait des vêtements de ville : un long tee shirt avec le visage d’une femme dessus et un short noir dessous. Elle avait également des bottines noires assorties à la femme sur son tee shirt. Elle arriva devant la porte du marché et se dit que sa tenue n’était pas bien appropriée pour acheter un nouveau cheval. Elle réfléchit quelques minutes puis finalement se décida et rentra dans le marché. Tous les regards se tournaient vers elle du genre : « que fait donc cette fille dans cette tenue dans un marché de chevaux ? » Mais Mack n’était pas du genre à se soucier des regards des autres. Elle continua son chemin dans le marché, ses yeux se posaient vaguement sur tous les box. Les trois quart des personnes présentes regardaient des chevaux tous magnifiques : Hanovrien, Trakhener, Pur Sang Arabe, Pur Sang Anglais et j’en passe. Elle ne s’intéressait que très peu à ce genre de chevaux, elle en avait déjà un qui lui suffisait. Mais soudain, ses yeux se posèrent sur le pré. Un splendide cheval de trait galopait avec fugue, ses longs crins noirs et blancs volaient dans son sillage. La jeune femme fut obnubilée par cette vision. Personne ne regardait ce cheval. Elle ne pouvait pas lâcher son regard du corps musclé du cheval. La belle asiatique s’approcha lentement de pré. Les mouvements du cheval étaient gracieux et aériens malgré son poids, ses yeux intelligents brillaient dans la brume ambiante du matin. Elle sourit et s’approcha de la barrière. Immédiatement, le cheval de trait s’arrêta et se tourna vers elle. Il ne semblait pas vouloir s’avancer vers elle. Un vendeur la fit soudainement sursauter.

« Je peux vous aider Mademoiselle ? »

Elle se tourna vers ce dernier et l’évalua quelques secondes du regard. Il souriait. Elle eut un vague sourire, rejeta en arrière ses longs cheveux et finit par répondre un court :

« Non merci, je regardais juste. »

Elle le salua et s’éloigna, les yeux dans le vide. Elle réfléchissait. Les mains dans les poches de son tee shirt, elle partit du marché, ne se souciant toujours pas des gens qui trouvaient qu’ « une fille qui ressemble plus à un mannequin qu’à une cavalière vienne dans un lieu comme ça ». Mackenzy sortit du marché et se dirigea vers sa Smart. Elle ouvrit la portière et démarra, se dirigeant vers son académie. Elle ne voulait pas parler de ce qu’elle avait fait ce matin. Un hennissement rauque vint à son oreille et elle eut un sourire. Qui sait, peut-être était-ce le cri de ce splendide cheval. Elle sourit de nouveau à cette pensée et démarra.

Le crissement de pneus se fit entendre sur le parking devant l’académie d’Hurricans River. Mack gara sa Smart à sa place habituelle et pénétra dans le grand bâtiment. La nuit s’était couchée, elle n’avait pas vu le temps passer, trop occupée à conduire sur les routes aux alentours de Freedom Creek. Où elle était allée depuis ce matin ? Elle n’en avait aucune idée. Qu’est ce qu’elle avait fait ? Elle avait conduit, tout simplement, perdue dans ses pensées. Ce ne fut que lorsqu’elle vit que la nuit tombait qu’elle rentra à l’Académie. La jeune femme ouvrit la porte de la voiture et sortit une de ses longues jambes. Elle se leva finalement et réussit à s’extirper du véhicule. Elle huma légèrement l’air et frissonna. Il faisait frais ce soir. Elle n’avait pas prit de blouson, il ne faisait pas froid ce matin. Elle croisa les bras et se réchauffa légèrement avant de claquer la porte et de fermer la voiture à clé. Puis, elle se dirigea vers le coffre et sortit un gros sac. Elle le mit sur son épaule et se dirigea vers la porte de l’Académie, sa robe boule rouge à carreaux laissait entrevoir ses longues jambes mais des bottines noires cachaient ses pieds. Les cheveux détachés, la jeune femme poussa la porte de chêne et pénétra dans le bâtiment. Elle sourit. Il faisait meilleur à l’intérieur. Ses talons claquaient sur le sol de marbre et le hall vide était un petit peu effrayant, il faut le reconnaître. Ici, presque tout était bleu : les contours du panneau d’affichage étaient bleus, les punaises pour accrocher des annonces étaient bleues, les poufs étaient bleus et les cadres des photographies sur les murs étaient également bleus. Rien d’autre ici n’était donc rose ou rouge, rien de jaune ? Elle eut un sourire. La guerre des Académies faisait même rage jusque dans les punaises pour accrocher des feuilles volantes. Elle grimpa les escaliers, ses longs doigts glissant sur le chêne de la rampe d’escalier. Elle allait filer droit dans sa chambre quand un rais de lumière attira son attention. Apparemment, une porte était ouverte. Curieuse comme elle était, la jeune femme se dirigea vers la porte en question et regarda à l’intérieur. La salle était vide. Elle fronça les sourcils puis haussa les épaules, mais, s’apprêtant à partir, elle reconnut l’intérieur de la salle. C’était donc ça le foyer des Hurricans River ? Elle n’y était jamais allé et n’avait pas vraiment eut l’occasion d’y rencontrer beaucoup de ses camarades. Elle se poussa donc la porte et pénétra à l’intérieur. Une bouffée de chaleur l’envahit. Le feu dans la cheminée était surement resté allumé pendant une bonne partie de la journée. Elle sourit et posa son sac sur un des canapés en cuirs puis elle observa la pièce. C’était plutôt grand et convivial. Les murs étaient beiges avec du lambris de noisetier, à première vue, sur leur partie basse. Le plafond était composé de lambrisures également de noisetier de ce que pouvait voir Mack. Trois canapés étaient positionnés devant la cheminée où des flammes léchaient des bûches de bois. Au dessus de la cheminée, on pouvait voir un cadre avec à l’intérieur la directrice juchée sur son cheval. Elle dégageait une belle expression de beauté. La jeune femme sourit. Peut-être que plus tard elle serait également sur un des murs de cette salle. Il y avait dans le coin droit un bar américain et derrière ce dernier, un plan de travail, un frigo et quelques placards. Le coin cuisine. Pas de problèmes, elle se souviendrait de sa place ! Devant le bar américain, des tabourets étaient installés pour prendre des sortes de mini-repas et discuter avec des amis. Dans le coin gauche, il y avait une bibliothèque remplie de livres avec plusieurs poufs autours. La jeune femme sourit et vit quelque chose qu’elle n’avait pas remarqué tout de suite. Juste à côté de la porte, un canapé et en face, une télé avec une PlayStation dessous et des jeux vidéo empilés dans une bibliothèque de part et d’autre de la télé. Il y avait également des DVD. La jeune femme sourit et se dirigea vers la bibliothèque. Tout ici semblait proposer aux élèves de prendre du repos et de s’amuser. D’ailleurs, elle pensait que les élèves devaient apprécier de venir ici car c’était rare avec tout le travail qu’ils devaient fournir chaque jour. Mack sourit et s’installa dans un des poufs. Elle ferma les yeux et repensa à tout ce qu’elle avait du faire pour arriver jusque là. C’était vraiment quelque chose. Tout ce travail fourni pour pouvoir s’asseoir dans un pouf en cuir, jouer à la PlayStation et manger quelques nourritures dans un placard. Elle se redressa dans son pouf et se dirigea vers une des fenêtres. Elle observa l’extérieur. Son étalon était au pré. Elle l’y avait laissé toute la journée. Elle resta plongée dans l’observation de son entier quand soudain, elle entendit un bruit derrière elle.

[ Ce topic est libre. Tout le monde peut répondre, même des profs, … J’espère qu’il n’est pas trop chiant mais j’avais envie de beaucoup écrire =D ]

[Vu que je suis une petite Hurrican ça y est, je m'inscruste =)]

Cela faisait de longues minutes que Diane errait dans les couloirs. Rien n'était fléché, apparement ici tout le monde connaissait les lieux. Le rendez-vous avec la directrice de l'académie Freedom Creek s'était bien déroulé. Mais à présent la jolie brune devait trouver sa chambre. Au lieu de se retrouver devant une série de portes, la jeune femme se trouvait dans un petit couloir, un peu large. Il donnait sur plusieurs portes, toutes fermées. Ah, sauf une. Curieuse, Diane s'avança et regarda par le petit interstice. Elle ne voyait rien, seul de curieux bruits se faisaient entendre. La canadienne poussa doucement la porte, découvrant ainsi une pièce chaleureuse, garnie de nombreux meubles. Les canapés paraissaient moelleux, les poufs confortables, lui rappelant ainsi ses jambes endolories. Un bon feu ronflait dans la cheminée et réchauffait même Diane qui se trouvait pourtant sur le seuil de la pièce. Ce n'est qu'en tournant la tête vers les fenêtres qu'elle découvrit, enfin, une présence humaine dans cette immense académie. La jeune brunette s'avança plus en avant dans la pièce qui paraissait être le foyer. Puis une idée lui vint à l'esprit : et si elle s'était trompée ? Elle avait été envoyée à l'académie des Hurricans River, et vu leur réputation elle en était absolument ravie. Mais si la jeune fille assise sur le bord de la fenêtre était une Flowried Hills, ou pire, une Dryness Mountain ? Diane s'immobilisa, toujours aussi silencieuse. Que devait-elle faire ? C'est alors qu'elle remarqua un cadre avec une belle cavalière, très élégante, juchée sur un magnifique cheval. Le cadre était bleu. Hum, curieux. La canadienne continua d'observer, l'oeil alerte : tout ce qui pouvait être bleu l'était. Diane soupira légèrement, ce qui avait du sûrement la trahir auprès de la jeune inconnue car elle tourna la tête dans sa direction.

Tout de suite sur ses gardes, la jeune femme aux yeux verts s'immobilisa, ses bagages toujours à la main. Pendant plusieurs secondes, elle n'osa pas dire un mot, ce qui faisait flotter un silence d'outre-tombe dans le foyer pourtant si chaleureux. Puis Diane se força à ouvrir la bouche, pour enfin se présenter, d'une voix qui lui était complètement inconnue :

- Diane Mason. Je suis nouvelle chez les Hurricans.

Elle ne sut quoi dire de plus. La fatigue n'arrangeait vraiment rien, tout comme les deux sacs de voyage qu'elle portait depuis de longues minutes dans les couloir de FC. Son dos était tout courbaturé, ainsi que sa nuque, ce qui rendait douleureux le moindre mouvement de tête. Les yeux lui brûlaient, ses jambes lui pesaient : elle avait vraiment besoin de se poser, bien qu'elle n'osait pas le faire.

Lorque Mack tourna la tête, elle ne s’attendait pas à ce genre de spectacle. Elle pensait voir une personne qu’elle connaissait. Or, elle fut surprise de voir une fille brune portant des lours bagages apparemment. Les deux jeunes femmes se dévisagèrent pendant quelques secondes. Le cerveau de Mack fonctionnait rapidement, associant les bagages à une nouvelle Hurrican mais elle n’avait pas tellement peur des autres élèves donc rencontrer une nouvelle Dryness ou une nouvelle Flowried ne serait pas du tout de refus. Mais finalement, la jeune femme se décida à parler. Sa voix était fatiguée mais décidée. Mack l’écouta parler. C’était bel et bien une Hurrican. Génial, une de plus. Au moins, maintenant, ils avaient plus de chances de remporter la coupe quoique vu l’enthousiasme que mettaient ses camarades à glâner des points, ce n’était pas encore un fait avéré. L’asiatique reposa son attention sur Diane Mason. Un sourire se dessina sur son visage et elle prit la parole, d’une voix enjouée et accueillante.

« Bienvenue chez les Hurrican. Je m’appelle Mack et, comme tu dois l’avoir deviné, je suis chez les Hurrican également. »

Courte présentation. Elle se remit debout sur ses longues jambes (elle s’était légèrement posée contre le rebord de la fenêtre), et s’avança vers Diane. Là, elle remarque que la jeune femme avait des lourds bagages dans les bras. Etrange, les employés des Académies prenaient les bagages d’habitude non ? En tout cas, elle ne devait pas rester avec ses bagages dans les bras, ça devait être lourd (qu’elle est naïve la petite Mack =P ).

« Je pense que ça doit être lourd tout ça =D Tu peux poser tes bagages près de la porte si tu veux. Je croyais que les employés prenaient les valises et les montaient dans les chambres. »

Elle sourit et se dirigea vers la cuisine. Trouvant par un sixième sens aiguisé, celui de la gourmandise, le frigo, elle en sortit une bouteille d’eau. Rien de mieux que l’eau, ça désaltère et c’est bourré de sels minéraux. Elle sortit deux verres d’un placad et les posa sur le bar américain. Avec un sourire, elle invita Diane à s’approcher et versa le liquides dans les deux verres. Puis, elle porta le sien à sa bouche avant de remarquer qu’il manquait quelque chose. Reposant le verre sur le bar avec un bruit sec, elle prit du jus de citron vert qu’elle versa dans son eau. Se tournant vers Diane, elle lui proposa. Pendant que l’autre Hurrican répondait, elle but une longue gorgée d’eau. Certains auraient put penser que vraiment c’était totalement stupide de boire de l’eau quand le frigo est rempli de coca et d’orangina, … Mais le souvenir du jogging avec Logan Hécart était plutôt cuisant et se dire que sur un coup de tête, le directeur leur avait retiré toute leur nourriture habituelle (chips, coca, …) restait gravé dans son cerveau. Elle préférait s’habituer à ne boire que de l’eau mais ne voulait pas être prise au dépourvu devant un frigo vide comme elle l’avait été lorsque Logan Hécart avait décidé de les faire courir. Sortant de ses pensées, elle vit que le soleil s’était rapidement couché sur Freedom Creek. Peut-être que la nouvelle Hurrican était fatiguée ? Si c’était le cas, Mack en aurait été déçue car elle adorait faire de nouvelles rencontres !

Diane fut immédiatement rassurée. La jeune fille dont elle venait de faire la rencontre était une Hurrican, qui de plus avait l'air fort sympathique. La jeune femme se relâcha quelques peu, s'autorisant un petit sourire lorsqu'elle entendit les paroles de sa camarade :

- Enchantée. Oui, celles-ci sont pesantes. Mais l'employé n'a pris que les plus lourdes.

Gênée, elle sentit ses joues se réchauffer légèrement. Elle n'aimait pas tellement avouer qu'elle avait pris beaucoup d'affaires avec elle. En partant pour Freedom Creek Diane avait presque tout pris avec elle : vêtements de ville et d'équitations, petites babioles qui pesaient tout de même leur poids ainsi que de nombreux objets qui lui avaient été offerts lors de ses nombreux voyages : sculptures de chevaux, pièces de harnachement précieuses... Diane savait que cette académique avait très bonne réputation, elle ne risquait donc pas de se les faire voler. Elle comptait les mettre dans sa chambre, dès qu'elle l'aurait trouvée.

Lorsque Mack lui proposa de poser ses bagages non loin de la porte la brunette ne se fit pas prier : elle s'empêcha de souffler sous l'effort mais son dos, lui, n'en fit qu'à sa tête. Diane ressentit un léger craquement qu'elle ne chercha pas à dissimuler. Le voyage et tous les préparatifs l'avaient fatigué, elle n'avait pas l'énergie de paraître forte et sûre d'elle. C'est donc avec plaisir qu'elle accepta le verre d'eau offert par Mack. Diane s'empêcha de boire trop goulumment. Elle but deux-trois gorgées d'affilées avant de reposer le verre, elle le finirait plus tard. L'eau fraîche lui avait fait du bien.

Après s'être désaltérée avec bonheur, la jeune femme se tourna vers Mack. Elle l'observa avec discrétion pendant que celle-ci regardait à la fenêtre. Elle enregistrait chaque détail, sans pour autant porter un quelconque jugement sur cette Miss Ikuno. Diane savait bien une chose : il ne faut pas se fier aux apparences.
N'osant pas tellement engager la conversation, la jolie brune aux yeux verts resta silencieuse quelques secondes. Puis, satisfaite, elle trouva un sujet que désormais Mack et elle avait en commun. Toujours accoudée au bar, Diane lui demanda d'une voix où la fatigue se faisait sentir mais aussi la joie d'une nouvelle rencontre :

Ca a l'air tranquille ici... Tu te plaît chez les Hurricans ?

En entendant les paroles de Diane, un nouveau sourire vint se poser sur le visage de Mack. Elle avait l’air d’avoir pris beaucoup de bagages. Elle-même se souvenait de la crise cardiaque qu’elle avait failli déclencher à un des employés de l’académie. Elle n’était pas venue les mains dans les poches. Elle avait emporté une dizaine de valises avec des vêtements, des livres, et autre petits trucs à mettre dans sa chambre mais également trois malles d’équitation. C’était sans aucun doute l’un des pires élèves qu’ils avaient accueillis.

« Oui, je comprend. Je suis arrivée avec une dizaine de valises et trois malles d’équitation. Les employés n’étaient pas contents mais j’ai quand même réussi à tout faire monter. »

Elle sourit de nouveau. Elle avait fait la bonne petite fille pourrie gâtée et fille à papa et avait menacé d’appeler son père. Au final, ils s’étaient quand même décidés à monter les valises. Ils avaient dû penser que cette asiatique arrogante et hautaine était à Flowried mais leurs yeux s’étaient agrandis en voyant qu’elle était chez Hurricans. Un nouveau souvenir qui lui arracha un sourire. Un craquement se fit entendre et les yeux noisettes de l’Hurrican se posèrent sur le dos de Diane. Et bien dis donc, ce petit dos avait besoin de repos^^ Elle retourna à son verre d’eau au citron vert, sentant le regard de la jeune femme sur elle. Elle avait prit très tôt cette habitude de se faire détailler mais aussi de détailler les gens ce n’était donc pas dérangeant pour elle. Elle apperçevait de loin la forme de son entier qui galopait dans le pré. Pourquoi galopait-il ? Il n’était pourtant pas très actif il y a quelques minutes. Elle haussa intérieurement les épaules et se tourna vers Diane. Celle-ci se retenait de boire toute l’eau d’une gorgée ce que Dame Ikuno n’aurait fait. Elle aurait très bien but toute l’eau sans problème. Mais bon, personne n’est pareil^^ Une nouvelle question franchi la bouche de Diane. Visiblement, elle était contente de trouver quelqu’un de sa maison et semblait anxieuse. Mack prit quelques secondes pour répondre, nettoyant une goutte d’eau sur la table, lissant son tee shirt puis déplaçant un peu son verre. Quand tout fut ‘parfait’, elle leva son regard vers l’Hurrican et répondit, un sourire sur les lèvres.

« Au début, j’aurais préféré aller chez les Flowried. J’étais un peu déçue de ne pas y être allée. Puis, j’ai rencontré des gens des deux académies et je dois reconnaître qu’Hurricans est beaucoup mieux. On y retrouve de nombreux caractères différents et les gens savent s’amuser. Il y a en plus une bonne ambiance donc je dirais que je préfère Hurican. Tu verras, je pense que tu seras vite acceptée. »

Elle but une gorgée de son verre puis, elle se tourna vers le frigo et ouvrit de nouveau la porte. Elle y avait repéré quelques appétissants bonbons à la guimauve enrobés de chocolat et elle adorait ces bonbons. Trouvant enfin le paquet, elle le sortit et le posa sur le bar après l’avoir ouvert. Deux nounours en chocolat plus tard, elle regarda par la fenêtre et vit qu’on voyait toujours l’ombre de son cheval. Elle pointa donc un doigt vers la fenêtre et indiqua à Diane.

« La forme que tu vois galoper là bas dans le pré, c’est mon étalon. En ce moment il est souvent au pré et il pette la forme d’après ce que je vois depuis tout à l’heure. »

Elle sourit et suça le bout de son pouce qui avait un peu de chocolat. Miam, quelle gourmande mais c’que c’est bon c’est nounours !

[Peut-être qu'on devrait attendre un peu avant de répondre, pour pas que ceux qui veulent répondre se sentent de trop ^^]

La jeune femme sourit à Mack. Elle espérait vraiment être acceptée. Elle était déjà arrivée en cours d'année, alors que les élèves avaient déjà probablement formé des groupes, et elle ne connaissait personne, ce qui n'allait pas arranger ses relations. Diane eut un léger soupir avant de répondre à Mack :

- J'espère que tu as raison.

Diane se redressa au lieu de rester accoudée au bar. Elle saisit son verre dans sa main et se dirigea vers la fenêtre. Mack n'arrêtait pas de guetter par la vitre. La jeune femme se pencha donc et surprit un magnifique cheval qui paraissait heureux de se défouler. A la musculature de l'encolure et le port de tête elle reconnut un étalon. Magnifique. Sa robe foncée contrastait peu avec le soir qui tombait, mais la jeune femme aux yeux verts savait reconnaître un beau cheval lorsqu'elle en voyait un. Grand, musclé, parfaitement proportionné, le cheval qui s'ébattait dans le pré devait être soit un cheval de sport allemand, soit un selle français. De bonnes jambes, de bonnes allures, une croupe ronde et puissante, une tête fine et racée... Seules les marques blanches de l'étalon se voyaient dans la nuit qui n'allait pas tarder à s'installer sur le domaine. Lorsque Mack lui précisa que c'était son cheval, Diane eut un sourire approbateur. Elle abandonna la vue du magnifique animal pour finir son verre d'eau et répondre à sa nouvelle camarade :

- Tu as bien de la chance. Il est vraiment magnifique. Il paraît fougueux, mais vraiment plein de vie et d'allant. Comment s'appelle-t-il ?

Dès qu'on faisait référence aux chevaux, la jeune brune mettait de côté sa méfiance et commençait à poser beaucoup de questions. Elle se doutait bien que les chevaux présents dans cette académie étaient de véritables graines de champion. D'ailleurs impatiente d'aller en quête de sa future monture, Diane projettait de se rendre aux marché de chevaux dès le lendemain. Après une bonne nuit de sommeil il irait dénicher la perle avec qui, elle l'espérait, elle ne ferait plus qu'un...

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