Lecture [ Libre ]

Des bruits de pas dans les escaliers. Ce n’était rien de précis, seulement des claquements réguliers sur le sol de marbre. Les bruits se rapprochaient de la porte en chêne massif qui soudain s’ouvrit à la volée. Une jeune femme fine et élancée venait de pousser la porte. Elle portait des bottines marron avec un jean slim noir. Ses longues jambes étaient mises en valeur par le jean qui appréciait et épousait chacune de ses courbes. Au dessus de ses hanches, une chemise blanche était recouverte d’un petit gilet marron. Les yeux bridés de la jeune asiatique cassait légèrement ce look un peu américain mais elle ne semblait pas s’en soucier. Ses yeux se baladèrent sur la pièce et elle fit un pas pour entrer à l’intérieur, fermant la porte au passage.

Mackenzy s’était levée assez tard ce jour là. La raison était simple : son étalon se reposait toute la journée et elle avait parfaitement le temps de flâner un peu après s’être occupée de lui. Ses yeux bruns se posèrent sur la pièce illuminée et spacieuse. C’était un grand foyer avec un canapé et une cheminée. Au dessus de la cheminée, quelques portraits et de part et d’autre de l’âtre, il y avait deux bibliothèque remplies de livres. Dans un coin de la pièce, une sorte mini cuisine était aménagée avec un frigo, un bar américain et quelques ustensiles de cuisine. Rien de bien utile pour faire un dîner de chef mais pour combler un petit creux, bien pratique. Puis, ses yeux vagabondèrent dans un coin de la pièce où des petits poufs et un canapé étaient installés devant une télé avec une Play Station. Soudain confrontée à un véritable dilemme, Mack se dirigea vers les livres et en prit quelques uns.

« Histoire de Freedom Creek. Oui, pourquoi pas ?! »

Mack’ ouvrit donc le livre intitulé ‘Histoire de Freedom Creek’ et commença sa lecture. Elle replia ses jambes sous ses fesses et s’installa confortablement, ses yeux parcourant les pages. Très littéraire, elle témoignait toujours une affection pour les livres et les maniait avec précaution. Parfois, elle avait l’impression qu’ils étaient comme des êtres vivants, à soigner et à aimer. C’était une sensation assez étrange parfois de toucher les vieux livres aux couvertures abimées et salies par le temps. Les livres c’était comme des trésors aux yeux de la belle asiatique, des objets à protéger et à soigner, à chérir et surtout à entretenir pour qu’ils puissent se conserver dans le temps. Une empreinte dans l’univers, tout ce qu’il y a d’important dans ce monde rassemblé en une centaine de pages, toute une partie de l’Histoire inscrite, manuscrite, copiée dans un écrit. Pour la belle Ikuno, rien ne vaut un livre car c’était la seule chose qui rassemblait toutes les légendes et toutes les histoires des temps anciens. Elle caressa du bout des doigts la couverture avant de commencer à lire le chapitre qui semblait être l’un des plus importants : « La création des trois académies. » Ainsi, elle allait donc savoir pourquoi il y avait tant de tensions entre les trois académies et à cause de qui. Son attention redoublée, la jeune femme lut rapidement le chapitre, essayant d’assimiler le plus d’informations sur ce qu’était devenu Freedom Creek et pourquoi…

IL revint alors dans son bureau, une cravache de cuivre brun dans sa main ainsi qu’une paire de la même matière qui l’accompagnait suivit par son cocker aux oreilles frôlant le sol, l’aiguille tournait sur le cadrent le soleil sortait alors petit à petit, donnant vie à l’académie. Ses bottes bien astiquées frappèrent le sol, claquant une porte dans le couloir, le directeur de Dryness est de retour dans ses quartiers …
La matinée commençait par des dossiers, coup de téléphone, prenant le temps alors d’ouvrir son PC il observa ses travaux de la veille reprenant le boulot ! …
Stop, il sortit son esprit de ses travaux un instant le temps de se préparer un café noir, au passage il vit son chien, sa petite merveille qui somnolait sur le grand tapis en face de la porte, allongé de tout son long, il s’accroupit la tasse en main, le liquide se laissant son odeur dans tout le pièce, Logan posa sa main sur son chien. Susurrant quelques paroles au petit chien, le directeur de Dryness se redressa prenant alors le pas vers se grand siège de cuivre noir.
Contrairement à beaucoup de lieux dans l’académie, la pièce n’était pas spécialement chaude du point de vue de la température mais le mobilier non plus, un bureau en bois massif de couleur noir, un ordinateur de la même couleur, une étagère de même, tout meuble dans cette pièce était au couleur de la nuit. Du blanc ? Oui la tapisserie était blanche, cette effet blanc noir donnait un certain style bien propre au propriétaire, contrairement à ce que certain pouvait penser la pièce n’était pas vide de vie, une grande plante verte était dans un coin et sur le rebot de l’une des deux fenêtre il y avait là deux orchidées, de couleur violette, fleurissant encore …
Entrain de lire le dernier dossier qui avait fait surface sur son bureau en d’autre mot le dernier venu dans son académie, quelqu’un toqua, restant dans son dossier il dit d’une voie forte, buvant alors une gorgée de son café ! Si vous pensez que Monsieur Hécart allait se lever pour ouvrir la porte, je pense qu’il faut vous vite vous sortir de vos rêves …

"Quoi ?... Entrez ..."

Un cours de plus sur la liste planifié, après le sortie de l’élève Logan soupira, râleur un jour râleur toujours après tout rien ne change, jetant un œil de dehors il fait beau nous somme au printemps avec ses insupportables piaffes qui chantent à longueur de journée pensant printemps les journées deviennent plus longues ce qui signifie donc que sa jument devrait bientôt être en chaleur et oui la lumière c’est elle qui déclanche les chaleurs point élémentaire pour un propriétaire surtout ceux de juments connaître l’animal en question hors trop de monde ignore certainement ce petit détail qui pourtant peu beaucoup aider,ignorance stupidité humaine !
Voilà que les boites qu’on jugerait presque de compétions, celle que les cavaliers portent en haut niveau pour faire des parcours de professionnel, claquèrent à nouveau dans les couloirs mais cette fois-ci en compagnie de la boule de poils noir, il avait déserté son bureau ainsi que tout ce qui touchait de prés à l’administration, un rapide détour vers la salle des prof’s vide bien sur, bah oui faut bien être un peu spécial pour ne pas être dehors avec un temps si radieux.
Le gros livre qu’il avait déposé la veille sur la table basse était encore là, se baissant un peu il prit rapidement en main sans y faire spécialement attention, un bouquin reste un bout de papier que l’espèce humaine avait décidé un jour de décoré pour faire jolie rien de plus, un petit claquement de langue et la petite Vanina sauta du canapé où elle avait alors élue son domicile quelques minutes plus tôt, ses petites pattes clapotaient sur le marbre froid du couloir au rythme du claquement des bottes de son propriétaire.
Son regard sombre se posa alors sur la salle du foyer, ouvrant la porte ses yeux glacials parcouraient alors pièce pour tomber sur quoi … Une élève …
Le professeur de Cross n’avait même pas le temps de mettre le pied dans la pièce que son chien était déjà entrain de sauter sur la jeune Hurrican, poussant alors un léger soupir la chienne était alors plus occuper à essayer d’avoir des gratouilles qu’autre chose !
Logan traversa alors la pièce, avec ce livre qu’il trimbalait presque il en avait marre de le transporter enfaîte il le jeta donc presque sur l’étagère quelqu’un passera par la et le rangera déjà à sa place lui n’avait pas que ça à faire après tout ce n’est pas le travaille d’un professeur et encore moins d’un directeur !

Mack lisait toujours son petit livre sur l’histoire de Freedom Creek. Elle était tellement absorbée dans son histoire qu’elle n’entendit pas la porte du foyer s’ouvrir. Elle fut surprise soudainement de voir une grosse boule de poil noir lui sauter avec vigueur sur les genoux. La jeune femme eut un vague sursaut puis soudain, elle reconnut la petite bête noire : c’était un chien, un cocker avec des oreilles énormes. Elle sourit et garda la page de son livre qu’elle posa sur la table basse à côté du canapé. Elle vit le chien qui remuait de la queue et elle sourit. La jeune femme commença à gratouiller le chien derrière les oreilles. Il commença à ronfler un petit peu, à se tortiller dans tous les sens, sans doute cherchant d’autres gratouilles. La jeune femme sourit et continua de gratouiller le chien derrière les oreilles. Elle sursauta une nouvelle fois lorsqu’elle vit le directeur de Dryness passer à côté d’elle en jetant littéralement un livre sur une étagère. La jeune élève ne put s’empêcher de retenir un haussement de sourcil à la vue de ce total désintéressement envers un trésor de la culture. Mais bon, elle ne dit rien, préférant ne pas se mêler de ce qui ne la regardait pas. Elle continua de gratouiller le chien qui s’installa confortablement sur ses genoux. La jeune femme sourit et sa main passa dans le poil lisse et soyeux de l’animal, lui caressant délicatement la peau. L’animal commença à ronfler, fermant doucement ses yeux noirs. Mackenzy se tourna vers le directeur et prit enfin la parole.

« Ce chien est-il à vous ? »

La jeune femme continua de le caresser délicatement. Elle semblait ne pas tellement s’attacher à la réponse du directeur car elle récupéra son livre et recommença à lire. D’une main elle tournait les pages tandis que de l’autre, elle caressait le poil du chien qui continuait de ronfler sur ses genoux. La seule chose que Mack espérait, c’est qu’il ne commencerait pas à baver sur ses jambes. Les yeux marron de la jeune femme s’arrêtèrent soudainement de lire et elle relut sa phrase. Il y avait-il bien marqué dans cette phrase les mots mythe et légende. Elle lut donc plus attentivement la suite. On disait que l’île était étrange et probablement habitée par une sorte d’entité. La jeune femme posa le livre et réfléchit à ce qu’elle venait de lire. Ils ne décrivaient pas tellement ce qu’était ces mythes et légendes mais parlaient de sort d’îles fantômes, de chevaux gardiens et de la création de l’île. Mack n’avait pas compris ce que voulait dire le livre par chevaux gardiens mais apparemment, il s’agissait de chevaux sauvages domptés par les fondateurs de l’Académie. Elle ouvrit le livre et vit une page de journal qui tomba du livre. Elle se saisit du morceau de journal et lut une interview d’Allyson Willefert, la directrice de Freedom Creek. Après avoir lut, elle posa le morceau de journal dans le livre et continua de gratouiller machinalement le chien qui continuait de ronfler sur ses genoux. Elle sourit légèrement en voyant le chien qui avait fermé les yeux. Son regard se reposa sur le directeur qui continuait de faire je ne sais quoi. Elle l’observa quelques minutes. Elle n’appréciait pas tellement cet homme, le trouvant trop excessif et trop dur. Le coup du jogging à quatre heure du matin n’était pas passé dans la gorge de la jeune femme car elle trouvait totalement inutile de les faire courir alors qu’ils faisaient du sport tous les jours et vu le nombre de fois qu’ils montaient à cheval, ils ne risquaient pas d’être obèse ou quoi que ce soit. La jeune femme haussa une énième fois les sourcils, se pencha sur son sac et en sortit le journal de Gossip Girl qu’elle avait acheté récemment : Shame and Scandal. Elle aimait bien lire les ragots que traînaient cette écrivaient mystérieuse et fut surprise de voir son nom inscrit dans le journal. Elle sourit en voyant ce qui y était écrit. Rien d’intéressant à son sujet, simplement le fait qu’on voulait la faire passer pour une allumeuse. Elle sourit et ferma le magazine qu’elle rentra dans son sac. Puis, elle continua de caresser le chien, plongeant doucement mais surement dans le flot de ses pensées sombres.

[J'me lance =P]

Lou leva les yeux au ciel. Elle tenait son portable à la main et venait de recevoir un sms de sa chère grande soeur, alias sa pire ennemie, qui lui demandait aussi sympathiquement soit-il de la pardonner. Et puis quoi encore ? N'était-il pas légendaire que Lou est la pire des rancunière ? Sa soeur ne l'avait pas remarqué ? Mon dieu qu'elle est naïve, s'en devient pathétique. Lou ne prit même pas la peine d'user de ses doigts pour l'envoyer bouler avec un petit sms. Non, elle avait une meilleure solution. Dans un geste sec, elle ferma le clapet de son portable et le rangea dans sa poche de jean. Sa soeur n'avait plus qu'à se faire mal aux doigts en tapant sur les touches fines de son portable. Lou préférait économiser l'énergie de ses doigts. Elle soupira et chercha quelque chose à faire. Elle venait d'arriver, et le soir tombait. Trop tard pour aller chercher un cheval au marché des équidés... Heureusement que Lou est des fois patiente. Elle ne savait même pas sur quels critères se lancer pour choisir un nouveau cheval. Et puis le souvenir de son vieil étalon blanc aux crins noirs était encore trop présent. Comment faire pour aimer un nouveau cheval ? Serait-ce mission impossible pour Lou ? Agacée par tant de questions, elle reprit sa marche. Elle ne faisait pratiquement pas de bruits avec ses converses qui étaient de couleur noires. Même le bout était noir. Elle portait comme pantalon un jean gris clair, et encore au-dessus, un chemisier de couleur noire. Un bracelet en cuir noir avec pour pendentif un chat, bracelet qui ne la quittait jamais. Vous allez peut-être trouvez ça ridicule mais... Lou porte bien son porte-bonheur. Qui est un morceau de la couverture de son ancien cheval. Le morceau bleu-clair est attaché esthétiquement au poignet de la jeune fille. Derrière son bracelet en cuir noir. Ca apporte une touche de différence on peut dire. Ses cheveux sont relevés en une queue de cheval, où des mèches de cheveux s'échappent de tous les côtés. Bref, Lou s'avança vers une grand porte en chêne massif. Elle poussa doucement la porte et tomba nez à nez avec le grand foyer. Ainsi c'était donc là. Elle ne l'aurait jamais deviné. Il n'y avait pratiquement personne, à part deux personnages en vue. La jeune fille, elle ne l'avait jamais vu. Et l'homme... On dirait bien que c'était le directeur de Dryness Mountain. Cela voulait dire que c'était le directeur de l'académie où était Lou. Quelle coïncidence... Elle fit un petite mimique avec sa bouche, lorsqu'elle était ironique ça lui arrive souvent. Elle s'avança dans la pièce. Elle repéra bien rapidement la petite boule de poils noirs près de la jeune fille. N'étant pas très sûre que se soit véritablement Logan Hécart, elle préféra s'abstenir d'aller le saluer. Et à vrai dire, elle n'avait aucune envie d'aller vérifier. Parcourant la salle du regard, qui avait bien son style d'accueil chaleureux. Elle examina la bibliothèque, remarqua la cheminée et le canapé. Puis vint le tour du bar style américain, ça lui rapellerait là où elle est née hum, une petite cuisine, une télé et une Play Station.

Ca en faisait des choses dans cette pièce. Lou s'avança d'une démarche très bien assurée, redressant sa tête avec fierté comme d'habitude. Vers la bibliothèque. Qu'est-ce qu'elle allait pouvoir bien regarder..? Pas envie d'une revue sur le CSO, ou du dressage ect. Soudain, ses yeux tombèrent sur un livre intitulé "Art Equestre et éthologie." Voila un livre qui devrait beaucoup l'interessé, Lou l'attrapa d'une main fébrile et regarda l'image sur la couverture. Un cheval qui piaffait à côté de son maître écuyer. Belle photographie... Elle chercha un endroit où s'intaller, ses yeux trouvèrent alors un canapé au toucher de velours, d'un beau rouge bordeaux. La jeune fille s'en approcha et s'intalla confortablement. C'est-à dire en tailleur sur le fauteuil. Reposant bien son dos sur le dossier. Elle ouvrit le livre et lut avidement les lignes écrites. Un silence régnait dans la salle. Ses yeux vert-gris pétillants parcouraient avec rapidité dans le livre qu'elle avait pris. En effet il était intéressant. Bien que Lou préférait la course, elle se passionnait également pour l'éthologie et l'Art Equestre... que c'est mignon. Elle aimait faire du spectacle avec son nouveau cheval. Encore fallait-il qu'elle le trouve.

Mack était toujours en train de caresser machinalement le chien quand soudain, elle fut tirée de ses pensées par l’entrée dans la pièce d’une brune … euh non, une blonde. Ses yeux s’attardèrent longtemps sur la nouvelle venue, la détaillant sans être impolie ou quoi que ce soit. Elle avait prit cette habitude de détailler les gens qui rentraient. Les attitudes étant aussi révélatrices que les mots. La jeune femme passa quelques secondes à déchiffrer l’expression de son visage avant de tourner la tête, peu intéressée par ce qu’allait faire la nouvelle venue. Le badge sur sa poitrine indiquait une Dryness Mountain. C’était la deuxième qu’elle rencontrait et en plus, en compagnie du directeur de la maison. Elle n’était pas très bien entourée pour tout dire. Elle continua de caresser le chien qui venait de s’allonger sur son ventre, surement pour lui faire remarquer qu’il avait envie de caresses et que ça faisait déjà une minute qu’elle avait arrêté de lui gratouiller les oreilles. Elle sourit, un de ses habituels sourires. Simples mais toujours révélateurs sur son caractère du moment. Celui-ci révélait une curieuse douceur envers le chien. C’est donc avec ce sourire sur le visage qu’elle caressa la tête du chien, lui gratouillant derrière les oreilles. Puis, elle récupéra son livre et l’ouvrit sur ses genoux. Elle avait abandonné tout espoir d’obtenir une réponse de Logan Hécart et n’avait pas tellement l’envie de se taper la conversation avec une Dryness Mountain. Elle ouvrit donc son livre et lut l’introduction. Ils parlaient de faits étranges qui s’étaient produits sur l’île. Les sourcils de l’Hurricans se froncèrent légèrement. Ils parlaient de faits étranges, de légendes, mais ne disaient rien de plus, comme pour déconseiller à toute personne d’essayer de savoir en quoi consistaient vraiment ces étranges phénomènes. C’était surement sans compter la curiosité de la blondinette qui se sentait maintenant attirée par ces phénomènes. Elle tourna donc la page et commença sa lecture. Par-dessus son livre, elle vit la blonde s’asseoir sur un fauteuil sans même avoir la politesse de saluer l’assemblée. Mack fit une moue assez significative et se replongea dans sa lecture. Elle n’aimait pas tellement l’attitude désinvolte de la blonde. Un salut est quand même de rigueur. Mais bon, dans la maison de Logan Hécart, on ne peut s’attendre qu’à ça. Rassurée par cette pensée, elle en arriva au chapitre le plus intéressant : les mythes et légendes. Son attention fut plus que renforcée et elle s’installa un peu plus confortablement dans son canapé quand elle se rendit compte qu’elle avait oublié quelque chose. Pour être concentrée sur un texte, pas besoin de drogues ou quoi pour la jeune femme. Non, un simple pot de Nutella lui suffisait ! Elle se leva donc et se dirigea vers la cuisine sans penser au chien qu’elle venait de déranger mais qui ne semblait pas plus traumatisé que ça. Elle ouvrit un placard et avec un grand sourire vit le pot de Nutella. Prenant le pot de Nutella, une cuillère et un paquet de Caranougat, elle retourna s’asseoir sur le canapé. A peine assise, ou plutôt installée confortablement, le chien ressauta sur le canapé et retourna s’installer sur le ventre de l’Hurrican. Celle-ci sourit et ouvrit son pot de Nutella et son paquet de Caranougat. Elle en prit un et le trempa dans le Nutella. Dégustant le bonbon, elle apprécia ce que la nature avait entre autre fait de plus beau : les deux cochonneries qu’elle préférait. Elle rouvrit son bouquin et trempa la cuillère dans le pot de Nutella. Elle dégusta le chocolat puis, elle en revint à son bouquin. Tout d’un coup, sa conscience et son attention semblait s’être développée. Ne jamais dire que le Nutella sert à rien !

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