[Logan] Tu me touches...JE TE BOUFFE!

Une courte robe rouge vif en guise de tenue, un rouge à lèvres pétillant pour faire ressortir la volupté d’une bouche sensuelle, un trait fin de khôl pour mettre en valeur deux prunelles malicieuses couleur émeraudes, et enfin un large bracelet argent au poignet frêle d’une jeune demoiselle, qui revêtue ainsi était plus que sexy. Juchée sur des talons vertigineux noirs, sa chevelure blonde lâchée, tombait paresseusement sur ses épaules couvertes d’étoffe rouge pétant. On vous a déjà parlé du fruit interdit ? Fanny ressemblait à cette tentante pomme dont personne ne pouvait croquer et d’ailleurs elle ne se laisserait pas faire croquer, une pomme à forme parfaite, rouge, délicieuse, cet ensemble de tentation était réuni dans la jeune femme, qui avait mit en valeur ses atouts sans pour autant paraître vulgaire, ce soir les garçons n’avaient qu’à bien se tenir ! Un dernier regard jeté au miroir, pour se juger une ultime fois, par-dessus son épaule, puis la jeune femme se dirigea calmement vers l’entrée du dortoir, où elle revêtit une longue cape D&G de couleur noire, et au passage attrapa un de ses nombreux sacs à main, où elle entreprit de mettre que le minimum essentiel : maquillage, clés, téléphone portable haute gamme et porte feuille bien garni. Enfin, Fanny éteignit les lumières des lieux et passa l’encadrement de la porte, pour ensuite fermer cette dernière. Il n’y avait pas une âme qui vive dans les alentours quand la jeune blonde quitta les lieux, elle sortit enfin dans la nuit noire, une voiture l’attendait sur la route, en face des marches de l’immeuble. Sans attendre plus longtemps, elle monta de dans et donna l’adresse au chauffeur de sa destination.
La voiture fila dans la nuit, telle une flèche et déposa sa cliente à l’endroit demandé. Ce dernier était, contrairement à l’académie, dans une très grande agitation, des personnes grouillaient de part et d’autre de l’avenue où se trouvait la Paradiz3 Dance Floor, une des boîtes de nuit la plus célèbre de l’archipel, mais également la discothèque dans laquelle la clientèle était triée sur volet et seuls les VIP y rentraient sans problème. Une jambe dénudée, seulement couverte par un collant de couleur de peau sortit en premier de la voiture, puis enfin, Fanny émergea totalement du véhicule. Après avoir payé le chauffeur elle claqua la porte et sans plus un regard pour l’homme elle tourna les talons pour se présenter devant le videur de la discothèque, une grande queue de personnes surexcitées se tenait devant la grande porte noire des lieux, sans accorder la moindre importance à ces gens, Fanny sortit de son sac son porte feuille et montra le badge VIP, qu’elle avait obtenu la dernière fois qu’elle était venue là, l’homme s’effaça devant elle sans le moindre regard, tandis que la jeune femme pénétra dans les lieux sans accorder la moindre importance aux cris de dégoûts des loosers qui continuaient à s’amasser devant l’entrée de ce petit paradis, sans pouvoir toute y fois y entrer aussi facilement qu’elle. L’endroit était plein, mais pas bondé, ce qui démontrait que le personnel savait gérer une boîte et donner le plus de confort possible aux clients, Fanny sortit de son porte feuille, un billet de 10 et le donna à la réceptionniste qui l’attendait juste après l’entrée, Fanny lui retira son manteau et ne conserva rien de ce qu’elle avait apporté, laissant au soin à la direction de se charger de ses affaires, après tout elle payait. L’autre, lui donna une carte illimitée pour les boissons et le bar, avec celle-ci elle n’avait pas à payer après chaque consommation, mais après la soirée, elle l’avait qu’à donner la carte et le barman la servait « gratuitement ». Enfin Fanny fit son apparition dans l’endroit, les projecteurs qui balayaient l’endroit faisait briller sa peau quand ils se posaient sur elle, marchant la tête haute, elle se dirigea vers le bar en faisant semblant de ne pas remarquer les regards des hommes sur elle, certains la sifflèrent, mais elle fit comme si de rien n’était, se posant sur un tabouret du bar, elle commanda un whisky coca frappé avec des glaçons, l’homme s’entreprit de la servir rapidement, enfin servie, Fanny quitta le bar pour aller se déchaîner sur la piste de danse, son verre à la main. Elle but une gorgée et s’élança, bougeant son bassin au rythme énergétique de la musique, il n’ a pas fallut longtemps pour qu’un groupe de jeunes hommes l’entourent, Fanny les voyaient à peine, tout ce qui lui importait c’était de s’amuser.

Logan était sorti tard de son bureau, terminant l’un ou l’autre travaille, finissant par un coup de téléphone, l’homme au regard si noir monta dans sa chambre sans tarder, suivis docilement par sa petite boule de poile qui elle est toujours si pétillante, croquant la vie à pleine dent, hésitant jamais à dire bonjour au diverse être humain qui croise son regard de coquine.
Le soleil avait lui trouver une cachette depuis bien longtemps, laissant place à son ami la lune, illuminant aussi bien qu’elle le pouvait le visage sombre nuage du directeur. Connaissant les escaliers comme sa poche pas besoin de lumière, un simple rayon d’astre lui suffit, petit chien colle son museau contre le sol froid par cette saison blanche, montant elle prudemment. Un couloir désert, on entend alors le bruit d’une porte qui claque, Mr Hécart venait de rejoindre ses quartiers !
Il en ressortit comment dire presque transformé, après une bonne douche on pouvait sentir son parfum signé Hugo Boss, un jeans Levis d’un bleu dés plus simple un petit peu délavé au niveau des genoux, recouvrant le haut de chaussure Pumas, une ceinture Replay, une chemise blanche à manche courte sans poche elle G-Star ainsi qu’un blouson en cuir noir brillant sous les lumières. Dans sa main droite un casque noir, toujours et encore les couleurs de la nuit sur cette homme, un regard plein de détermination, descendit les escaliers dans un immense silence après avoir fermer son lieu de repos à clé y laissant son animal de compagnie qui elle avait vite trouver le sommeil sur le grand tapis de la chambre !
Un simple bruit de clé se fit alors entendre avant un rugissement de moteur, le nouveau jouer du directeur de Dryness était alors arrivé il y tout juste quelques heures. Une formidable moto noire, style sport créé par la marque Honda, généralement marque de compétions mais le cavalier n’avait pas pu résister à s’offrir une nouvelle monture. Au delà de l’image de fusée sur roues, l’engin à un style bien à lui, roulant sur la route avec style et élégance possédant un moteur sans limite.
Tel un enfant avec son nouveau jouet, le professeur prit le temps d’observer cette moto son allure ainsi qu’apprécier le rugissement du moteur, malgré l’heure tardive il s’en fichait royalement s’il réveillé la moitié de l’académie, après tout ils avaient cas pas dormir … Fermant rapidement son casque, voilà la bête de concours sortit de stalle prenant un très bon départ à grande vitesse prenant la route, n’hésitant pas à mettre plus de puissance pour dépasser une ou deux voitures, histoire de sentir un goût de risque dans le soirée, reprenant alors un vitesse à peu prés normal ne faisait pas un trop gros excès de vitesse quand même, restons raisonnable, 50kilomètre heure au dessus de la normal c’est pas grand-chose après tout …
Sorti de l’académie, le voilà en ville, un vrai danger public décidément, montant sur le trottoir de temps en temps, grillant un feux rouge, et oui Logan aime pas vraiment attendre, voulant tout tout de suite et puis y avait aucune voiture, ou autre véhicule donc pourquoi se gêné !
Le voilà sur le parking de boite de nuit la plus prisé des environs le Paradiz3 Dance Floor, posant le pied sur le sol, enlevant son casque avec style notre beau professeur fut directement accueillit, il donna ses clés à ce jeune homme silencieux un peu imbécile sûrement mais du moment que son bijou est entier, en réalité il y avait un garage particulier pour les deux roues. Un regard sombre, dévisageant cette homme avec son véhicule Logan prit alors le chemin d’entré, bousculant une fille avec ses hauts talons, ces jeunes ont leurs apprend lui rien, devant lui on ne résiste pas on cède, donc on se pousse avant le carnage ! Fixant le videur, un peu plus grand que lui, il passa devant cette foule de jeune, ne leur adressant à haut même le plaisir d’un regard. Pour une employer de la cette boite comment oublier cet homme, au regard si sombre, le voyant arriver il lui ouvrit la porte sans poser de question ce qui lui valu un signe de tête, au pire si ce serait un idiot de première, le cavalier avait une carte VIP mais après tout il valait mieux ne pas le forcer à la sortir !
Là, voilà là Logan vu une jeune fille avec un grand sourire alors que lui n’en avait aucun, le contraire d’elle-même, il lui donna son casque et rien d’autre avant de se diriger dans la salle. Là plusieurs jeune femme, se retournèrent en le voyant lui remarqua cette blonde bien connu Fanny entrain de danser autour d’une bande d’homme qui se prenait pour des playboy. Ah la princesse et ses chevaliers, joli tableau en perspective, lui restant solitaire se dirigea vers le bar, prenant une Tequila. Le barman se pressa alors et une fois son verre en main il traversa la salle, se posant alors dans un grand canapé rond, autour d’une table basse, offrant alors sa sombre attitude aux danseurs !

L’ambiance de cette discothèque était décidemment géniale, la musique, les personnes, la lumière, l’alcool, même le whisky avait le goût du vrai et non pas de la sous-marque. La jeune blonde dégusta ave plaisir sa boisson, en profitant de chaque centilitre qui passait par sa bouche pour ensuite entrer dans son sang et la rendre encore plus joyeuse que d’habitude. Son déhanché parfait suivait sans difficulté les changements constants de rythme de la musique, levant un de ses bras tandis que l’autre tenait le large verre d’alcool déjà à moitié vidé, la jeune femme continua en fermant les yeux de profiter de cette soirée qui se présentait déjà comme exquise. Fanny re-ouvrit les yeux, et constata qu’il n’avait pas fallut longtemps aux jeunes hommes pour l’entourer, l’un deux se démarquait non seulement par sa façon de danser mais de se tenir, les épaules bien droites, le regard clair et autoritaire qui se posait sur les autres mecs, lui cela devrait être le chef du petit groupe, apparemment il avait déjà marqué son territoire sur Fanny, mais qui a dit que Rozier était une proie facile et soumise au stupide pouvoir masculin ? Elle dansa avec les autres garçons sans s’approcher toutefois s’approcher du chef, elle se frottait pas, elle ne les touchaient pas , mais par sa façon de se positionner face à eux, cela devinait clair qui était son nouveau chevalier. Sans trop comprendre comment, le chef se retrouva derrière elle, il avait du sûrement changé de place avec un de ses acolytes, et soudain elle sentit ses mains répugnantes sur son bassin, se dégageant légèrement, prétextant un pas de danse, elle se libéra sans mal du nouveau pot de colle qui s’était accroché à elle. S’il y a bien une chose que Fanny détestait par-dessus tout, c’était bien le rentre de dans, pour qui se prenait-il ? Pour l’homme le plus désiré parmi les autres ? Jetant un coup d’œil aux alentours pour tenter de trouver une échappatoire à son problème. Soudain Fanny se figea, dans la foule elle reconnut un corps qu’elle connaissait bien puisqu’elle travaillait quotidiennement avec, la carrure de l’homme ne lui était pas inconnue du tout même.
*Ce n’est pas possible* , pensa t-elle bouillonnant de colère, ce n’était pas le moment de penser à Logan, continuant à fixer l’homme dont elle ne voyait pas encore le visage puisqu’il était masqué par tant d’autre, il finit enfin par apparaître et confirmer les craintes de Fanny. La moutarde lui monta au nez, elle n’avait pas oublié la scène que l’autre lui avait fait dans son bureau, le souvenir était trop frai et incrusté à la surface de Fanny, comme s’il l’avait marquée au fer rouge. Ses sourcils se fronçant, elle serra les poings et bu une nouvelle gorgée, beaucoup plus grande que les autres, enfin elle tourna les talons à l’apparition maudite qu’elle vit et retourna au milieu de son problème, peut-être qu’après tout, ils lui seraient utiles. Posant le verre, qui était maintenant vide, sur un des plateaux de serveurs qui circulaient avec les commandes parmi la foule , Fanny reprit sa danse, beaucoup plus sexy maintenant, Logan allait pas tarder à la reconnaître, cet homme voyait tout et analysait tout, Fanny allait y passer aussi, alors pourquoi ne pas le provoquer indirectement ? Un sourire s’étira sur ses lèvres. A ce moment là, Seven Nation Army raisonna dans la boîte, le « bob o bo bo bo » du début de la chanson était bien connu par la jeune femme qui adorait littéralement cette chanson, son sourire ne fit que s’étirer, à ce moment là, M. chewing-gum en profita pour s’approcher, haussant les épaules Fanny tenta d’oublier sa présence sans pour autant oublier son but et s’amuser, elle commença à chanter avec les autres et une clameur ne tarda pas à monter au sein même de la boite. Les mains furent levées en l’air, et la clameur s’éleva toujours plus haute et toujours plus forte puisque d’autres voix se joignaient aux autres qui avaient commencé à entamer la chanson, puis enfin la chanson la clameur explosa au même temps que la chanson et le rythme techno reprit le dessus sur les paroles, la foule dansait en même temps que le rythme, c’était magique, un large cercle se forma et les battles commencèrent, des filles s’amassaient au milieu du cercle pour tenter de montrer ce qu’elles valaient mais c’était peine perdue, malgré leurs déhanchés, aucun n’arrivait à la cheville de la jeune blonde, sans savoir comment et pourquoi, quelqu’un la poussa au milieu. La tentation était irrésistible, se donner en spectacle était l’apogée pour Fanny et on lui en donnait une occasion, elle la saisit sans y réfléchir deux fois et commença à danser. Des sifflements d’étonnements s’élevèrent à travers la foule, Fanny n’y prêta guère attention et continua à danser puis cela devint de plus en plus sexy et provoquant, son dernier mouvement au sol ; une ouverture des jambes accroupies, et elle quitta le milieu du cercle pour donner à quelqu’un d’autre la chance de la battre, à peine sortie du centre de l’attraction, son monsieur colle l’approcha et l’entraîna danser plus loin, elle suivit le mouvement sans opposer une quelconque résistance, l’autre était déterminé, laissons le essayé du moins. Elle oublia pendant quelque minutes Logan, son esprit n’y pensait pas vraiment, la discothèque était assez grande pour eux deux, s’il se tenait tranquille il n’y avait aucune raison pour que la jeune femme ne devienne une serial killer ce soir. Sa bouche était sèche, de légères gouttes de transpiration apparurent sur son front, par le biais de son chevalier servant, elle obtînt une autre boisson qui devait être une vodka bien frappée, elle l’avala en moins de deux, sans se faire prier. L’alcool commençait à remonter petit à petit car Fanny ne se rendit même pas compte du frôlement de la main de monsieur sur son derrière.

[Désoler j'avais plus le courage de finir, je fini demain ]

[Arrête de me faire languir! Sinon xD Twisted Evil

]

Pour personne normal, ce lieu devait être plutôt amusant enfin c’était l’idée que ce faisait Logan, toujours adossé contre ce beau canapé velours rouge, il avait poser son bras gauche sur l’accoudoir, jouant avec ses doigts sur le tissu, stresser ? Non simplement histoire de faire passer le temps, il avait alors laissé la Tequila pour un bon Scotch, pas mal l’alcool qu’il servait ici, ça avait un véritable goût, pas d’odeur industrielle, un alcool fort mais véritable, ce qui se fait rare mais qui reste pourtant tellement prisé.
Bien sur le visage foudroyant sur lui de l’une des directrices d’académie se fit remarquer, observant l’homme ténébreux il la fixa entrain de tourner les talons, quelques part il avait envie de rire, c’est fou comme cette femme peut être comique sans sent rendre compte. Ah oui la scène de l’autre jour … Oh mademoiselle est encore vexée qu’importe il s’en fichait après tout, ça colère ou sa joie ne lui apportait rien, il ne pouvait en bénéficier dans aucun cas alors pourquoi s’en préoccuper.
Catastrophe, une fille blonde environ 18-19ans était entrain de fixer le beau directeur, d’accord il savait qu’il était parfait mais quand même cette fille pouvait être son élève, vu son âge et qui sait si elle ne jouait pas sur les apparences, elle peut aussi ne pas être majeur ayant eut un petit coup de chance à l’entré, mais bref le directeur ne les prends pas si jeune et puis quoi encore c’est pas Noël après tout, la voyant approcher il la refoula sans tarder !

« Désolé je les prends pas au berceau chérie ! »

Qu’es ce qu’il adorait dire ce genre de remarque, avec le petit chérie à la fin histoire de bien pimenter la chose, en plus avec un regard qui dévisageait la jeune personne, du haut de ses talons elle faisait demi-tour tant dis que lui demanda un nouveau verre d’alcool mais se jurant que c’était le dernier, un souvenir trônait toujours dans son esprit déjà tourmenté, de plus il comptait rentrer entier chez lui, pas de cadavre chez les Hécarts …
Oh mais c’est que le chevalier joue au pot de colle, pauvre petite princesse elle l’ignorait pas à croire que lui nan, jusqu’au moment où madame décida de se donner en spectacle, pour le duel Logan était pour, mais ça restait quand même stupide, elle avait tout pour devenir comique quand même …
De plus la jeune femme, abusait vraiment sur la boisson surtout que ce chevalier servant n’était finalement pas si romantique que ça et connaissait bien la belle blonde, en particulier avec son caractère de miss je me rebelle à tout, se laisser effleurer le derrière par un inconnu sans broncher c’est qu’il y avait un bug dans l’histoire. En particulier suite à sa dernière conversation avec elle, la dame avait clairement montrer son caractère et quelques part il savait très bien comme ça allait finir avec cette homme, pour cause de s’être amuser à bourrer plus d’une fille pour se faire un plaisir de la ramener chez lui par la suite, oui déjà jeune il pouvait être un salop, comme quoi y aucune limite …
Il se leva avec un peu de peine, l’alcool ne lui montait en cas au nez, mais le faite que Fanny se laisse avoir comme ça l’agacait énormément, il vida son verre le posa sur la table avant d’arriver sur la piste de danse, bousculant plus d’une personne qui une fois l’avoir fixer dans les yeux préférèrent retourner à leur occupation !
Il prit alors Fanny par le bras, la faisant presque voler d’ailleurs, jamais trop tard pour un baptême de l’aire, il la sortit de la foule sans tarder l’emmenant derrière la boite, au grand air, histoire de la réveiller un peu d’ailleurs !

« Tu te rends compte à quoi tu joue ?! »

[Court je sais … Sorry !]

La musique martelait les tympans de la jeune femme, sa tête tournait légèrement, ses membres n’étaient plus que des machines à danser, la conscience de Fanny planait loin de là. L’alcool remontait petit à petit, la rendant de plus en plus saoul, combien de temps s’était écoulé depuis le premier verre qu’elle avait consommé ? D’ailleurs combien elle en avait bu ? La musique changea, un slow remplaça le rythme animé des autres chansons, son M.chewim gum cola son corps contre le sien, Fanny soupira d’exaspération, même saoul, elle avait du mal à supporter le jeune homme qui ne cessait d’en profiter de son état. Fanny s’éloigna de lui ne voulant plus subir cet affront désobligeant, et Logan qu’il aille au diable pendant qu’il était aussi. Mais apparemment l’homme n’allait pas la laisser filer aussi facilement, il lui tira le bras pour la coller contre lui, pensant peut-être que son corps mal foutu moulerait à la perfection les courbes parfaites de Fanny Rozier. La jeune femme se débattit et lança un vague « Lâche moi » mais sa voix était tellement flaiblarde qu'il ne dut sûrement pas entendre, sa tête tournait désormais, ses yeux roulaient un peu dans ses orbites. Fanny s’obligea à respirer, campée sur ses pieds, elle arrêta de danser et baissa la tête pour reprendre plus ou moins ses esprits. A ce moment là, une main violente lui arracha littéralement le bras pour l’emmener quelque part, elle ne vit pas qui s’était mais la poigne avait changé, elle suspectait l’identité de son nouvel inconnu. Il ne lui a pas fallu longtemps pour que Logan se matérialise devant elle et lui parles avec sa gentillesse habituelle. Soupirant, Fanny respira profondément, ne répliquant rien, en même temps elle tentait de garder les idées claires, mais l’alcool qu’elle avait consommé ne l’aidait pas, le vent se leva dehors et fouetta son visage, cela la remit plus ou moins d’aplomb pour affronter son cher collègue qui commençait sérieusement à lui taper sur le système.
*De quoi je me méle* pensa-t-elle avec ironie. Serrant les lèvres pour empêcher que ses mots provocateurs ne quittent sa bouche, elle respira de nouveau bruyamment, et répondit d’une voix calme, elle se contrôlait parfaitement :

« Logan, nous ne sommes pas à Freedom Creek, tu connais le mot t’ « amuser » ? On est samedi soir, laisse moi quoi, aucun élève n’est là, je ne dois rien à personne, alors lâche prise okay ? On dirait un vieux de 70 ans qui me fait la morale là ! »

Fanny ne put empêcher ces derniers mots quitter sa langue, bah quoi elle était connue pour tenir tête à Logan en plus il lui avait lancé une trop bonne perche pour qu’elle ne puisse pas la saisir. D’un autre côté, elle savait très bien pourquoi le jeune homme avait réagi pareillement, il n’avait pas du tellement apprécier que Fanny reste passive à ce frôlement, d’habitude elle l’aurait fait, mais là, pffiou qu’est-ce qu’elle en avait à faire sérieusement. Regardant autour d’elle pour faire quelque chose, elle remarqua qu’ils avaient quittés la boîte par l’arrière, ils étaient seuls dans la nuit noire, espérons que Fanny n’ait pas un accès de folie et tente de tuer Logan, car elle n’avait pas oublier leur malentendu de la dernière fois et si Logan croyait réellement qu’elle avait passé l’éponge, il se trompait grandement. Posant une main sur sa hanche pour avoir un meilleur équilibre, elle regarda droit devant les yeux de Logan attendant sa réplique acerbe qui ne devrait pas tarder à arriver, Fanny avait même déjà sa petite idée de ce que l’autre allait lui répondre, et elle en avait encore une mieux pour lui s’il osait lui dire cela.

[J'ai pas fait mieux --"...xD]

C’est quand plus elle se montre rebelle la Fanny, elle se rend même pas compte d’où Logan l’avait sortis enfin de toute façon avec les femmes faut pas chercher loin, à part leur donner raison y pas d’autre solution et encore elles trouvent toujours le moyen de râler, et pour couronner la situation elle se comportait comme une vraie gamine, une directrice qui devrait plutôt être une élève vu son comportement. Elle devait vraiment à avoir un coup dans le nez parce que le vieux de 70ans n’avait même pas dit un mot, rien du tout même pas le soupesons d’un son était sortit de sa bouche, bon c’est vrai avec la musique il avait pas envie on plus d’hurler comme un taré, et à tout les coups elle lui aurait demander de répéter et oh combien ce cher professeur à une sainte horreur de jouer les perroquets. L’écoutant avec peu d’attention, il avait cette folle envie qui ronge chacun bien trop souvent de lui mettre une baffe, non pas méchamment comme il sait si bien le faire, mais histoire qu’elle se réveille, cette fille nan femme se croit bien trop souvent dans un compte de fée, et oui princesse ici c’est pas l’académie quel élève oserait lui mettre la main au fesse aussi ? Si y aurait un élève capable mais bon pas pour une question de drague, ici dans cette boite Fanny n’était pas respecter, elle était juste une femme, en plus blonde et bien moulée quel homme digne de ce nom de ce jet pas sur elle, avec un petit coup dans le nez, jouant de ses aires sexy le bon coup pour la soirée après tout !

« Fanny on dirait une vraie gamine, je m’en fou que tu t’amuses mais t’es à moitié bourré, moi tu remarque quand je te fais bougé mais l’autre ta pas vu qu’il ta mit la main au fesse, et oui on pas à l’académie je sais et ici on va pas faire attention à qui tu es, t’es simplement le bon coup de la soirée … »

On dirait presque qu’elle allait vomir tout cet alcool qu’elle avait avalé en l’espace de si peut de temps, elle avait sérieusement pas l’air maligne et encore heureux qu’aucun élève n’est là, il aurait presque eut peur voyant Fanny qui buvait sans s’arrêter, et imbécile comme ils le sont ils auraient prit par à la partout, Logan préfère même pas imaginer la scène, Fanny se faire draguer par ses élèves, elle est où la caméra ?
Elle le fixait avec ses yeux, bon son regard était encore sage comparé à celui de la dernière fois, néanmoins cette dispute l’avait bien amusé lui, et oui chacun ses jeux, elle devait encore être furax contre lui Fanny n’était vraiment pas du style à oublier un tel moment, et elle risquait encore de lui en vouloir pour un petit moment et alors qu’es ce qu’il en avait à faire Logan que Fanny soit fâcher ? Rien, si elle voulait faire l’enfant qu’elle le fasse, il serait temps qu’elle comprenne que le lycée c’est terminé pour elle, comme quoi il était pas sortis de l’auberge avec cette directrice au caractère si euh enfantin ?

« T’arrive même plus à te tenir droite c’est lamentable presque ! Et sérieusement je préfère être un vieux qu’une gamine inconsciente et qui allait faire une chose stupide encore cinq minutes se gars t’aurait chopé dans un coin !»

Lui de marbre devant elle n’avait pas tardé à plonger ses mains dans ses poches, sa veste en cuivre luisait sous les rayons qu’offraient la lune ce soir là, on aurait presque dit un couple entrain de s’engeler, derrière la boite il n’y avait pas grand monde sauf les fumeurs, depuis qu’il avait cette loi anti-tabac ils étaient tous obligé de sortir pour faire qu’importe Logan ne fumait plus depuis bien avant son arrivé en France !

Le vent se leva sur la ville, les rafales se virent plus fortes, elles fouettaient le visage de Fanny avec force maintenant faisant virevolter ses cheveux blonds derrière sa tête. Son corps avait du mal à la retenir sur ses dix centimètres de talons et le fait que le vent se soit levé n’arrangeait rien à l’histoire. Sa vue commença à se brouiller, faisant semblant qu’elle remettait son maquillage, cette dernière frotta ses yeux pour les empêcher de la lâcher maintenant dans pareille situation.
*Pas maintenant…pas devant lui. Quelle honte * pesta-t-elle contre elle-même et sa faiblesse, elle devrait mieux tenir à l’alcool, sa l’arrangerait, mais on ne pouvait pas être gâtée partout.
Elle releva la tête et commença à marcher en long et e large de l’espèce de cours qui les abritait avec les autres fumeurs, la jeune femme s’approcha d’un d’eux et lui demanda une taffe, l’autre lui céda la cigarette, Fanny inspira un bon coup pour éclaircir ses idées de l'embrouille que produisait l’alcool, cela fonctionna à moitié, elle vit le regard désapprobateur de Logan et après un sourire la jeune femme lança pour le taquiner un tant qu’en soit peu :

« C’est pour pouvoir te supporter un peu plus longtemps que les limites de ma patience habituelle. Arrête de me regarder comme ça, on dirait que j’ai fait quelque chose d’illégal Logan…Pfff monsieur toujours sérieux décontracte toi… »

Fanny s’approcha de son collègue et le tenta de le pousser pour qu’il entre dans son jeu, mais déjà bien pompette l’effort fut trop fort pour la jeune femme qui s’écoula un peu sur Logan qui la rattrapa in extremis. Se remettant tant bien que mal, avec le plus possible de dignité Fanny s’éloigna du contact chaud des mains de Logan qui en y pensant bien n’était pas si désagréable que cela.
*Non mais je vais pas bien là* pensa-t-elle *Foutu alcool…* continua-t-elle sur sa lancée, elle s’assit sur un banc et écouta la morale de son professeur, comme une gamine prise en flagrant délit lors d’une bêtise, elle se mordilla la lèvre inférieure et le laissa parler, pendant ce temps elle tentait de lutter contre le sommeil et la fatigue qui commençaient à s'abattre sur elle mais la clé était de surtout avoir un total self-control d’elle-même. Elle l’écouta, toujours sans l’interrompre, un minuscule sourire s’étira aux coins des lèvres de mademoiselle Rozier, mais elle le fit bien vite disparaître, elle ne voulait pas encore montrer à Logan qu’elle avait déjà une réplique parfaite pour la tirade moraliste qu’il venait de lui faire.
« Je réagis tout simplement face à toi, car tu es tout sauf délicat mon cher, je me demande bien parfois si tu as déjà eu affaire à une vraie femme et pas seulement aux bébés qui te draguaient tout à l’heure, qui ne sont enfin de compte que des proies faciles. Je ne dis pas que ce machin de toute à l’heure était doux, ou une connerie du genre, je dis simplement qu’ayant mon physique je commence à être habituée..et tu sais quoi, il était pas méchant, il essayait d’en profiter comme il pouvait et il s’y prenait bien mal…. »

Elle se tut et regarda le ciel qui maintenant était noir complet, les fumeurs terminant leur cigarette rentrèrent de nouveau dans la boîte de nuit, Fanny les regarda avec envie, une envie ardente, elle voulait prendre Logan et l’entraîner à sa suite pour aller danser et s’amuser, ils avaient eu une semaine chargée et bon quoi ils étaient quand même dans une des boîtes les plus prisées du moment…fallait peut-être en profiter non ? Mais il fallait arrêter de rêver, Logan était loin d’être le genre d’homme qui se laisse entraîner à la suite d’une femme, et il n’aimait pas s’amuser préférant jouer les parents d’une gamine qui en avait tout simplement beaucoup trop profité des petits plaisirs de la vie.
Laissant le silence planer entre eux, d’un côté sa l’arrangeait et lui évitait de dire des bêtises qui pourraient être regrettables ou pas…Rozier se leva, ses jambes ressemblaient désormais à du coton, elle avait du mal à se camper sur ses pieds, sa tête tourna légèrement, ses yeux picotèrent, sa bouche était sèche et criait la soif. Logan commençait à lui taper sur le système, elle n’avait qu’une envie s’était de retourner s’amuser, au diable les élèves, la réputation, c’était pas difficile à comprendre si ? Apparemment si, monsieur était bien plus que têtu, il n’allait pas la laisser filer si rapidement, quand elle essaya, il la tira sans ménagement en arrière comme pour lui rappeler qu’il en avait pas terminé avec elle. La moutarde monta au nez de la jeune blonde, mais pour qui il se prenait celui-là ? Non mais sérieusement, en plus il était en train de lui compresser littéralement le bras, Fanny n’attendait plus que son bras explose en mille petits morceaux et que le sang gicle un peu partout. Elle serra les dents et se pinça les lèvres pour empêcher de faire connaître sa douleur, Logan la lâcha enfin croyant qu’il l’avait raisonné et recommença sa morale à deux balles
*Mais sérieux, qu’est-ce que j’ne ai à cirer de ce qu’il bave…* pensa-t-elle se rebellant intérieurement contre lui. C’était inéquitable, Logan était parfaitement sobre et maître de ses actes et de ses pensées, à part le fait qu’il avait bu un ou deux verres de je ne sais quoi il pouvait parler et l’engueuler, tandis qu’elle était saoul et ne maîtrisait pas ses actes et ses paroles, ou alors avec quelques difficultés pour tout garder dans l’ordre, il en profitait bien pour pouvoir lui mettre la raclée hein, mais Fanny n’allait pas se laisser faire..mais alors vraiment pas, bourrée ou pas.
Les mots acerbes et coléreux de Logan coulèrent sur elle, mais la touchèrent cette fois, il allait beaucoup trop loin et de toute façon qu’est-ce qu’elle en avait à foutre maintenant, il la cherchait ? Il l’a trouvé, maintenant il allait payer cher, il était temps que Logan Hecart retombe de ses grands chevaux qui étaient loin d’être si grand que sa en fin de compte.

-Mais que quoi je me mêle Logan ? T’es jaloux ou quoi ? Tu voudrais être à sa place peut-être ? Arrête de me prendre pour la PUTE du coin, okay tu commences sérieusement à me taper sur le système. Je ne suis pas une PU-TAIN OKAY ? C’est compris maintenant ? Cette fois Fanny geulait de tous ses poumons, tampi si après il ne lui restait plus de force, c’était la goutte qui avait fait déborder le vase. Je suis peut-être facile sur certains points mais je sais ce que je veux dans ma vie, je n’allais pas me laisser abuser saoul ou pas, j’aurais gueulé, je lui aurais frappé les couilles s’il le fallait, alors arrêtes de te prendre pour mon protecteur, sa doit te plaire que je sois une gamine complètement irresponsable au moins tu as quelqu’un de qui t’occuper, si tu veux de l’affection t’avais qu’à demander pas besoin de jouer la comédie pour obtenir quelque chose de si humain…
La jeune femme devait être réellement bourrée pour dire autant de vulgarités dans une seule et même phrase, mais on lui pardonerra hein. Cela disant, elle tourna les talons au jeune directeur qui semblait assez surpris de la violente réaction qu’il avait provoqué chez sa collègue. Cependant Fanny en avait trop donné, geuler comme ça n’avait fait que l’affaiblir, elle avança de deux pas avant de s’écrouler.
Sa lui apprendras à boire autant…

Vilain Vilain petit garçon va …
Le temps que cette charmante dame nous dévoilait son monologue, Logan avait alors adossé son épaule contre le mur tout proche d’eux, faisant le regard non pas pour se soumettre parce que là c’est qu’il aurait un sérieux coup dans le nez mais simplement pour prendre cette air madcho qui lui allait si bien. Cette attitude qui mériterait simplement une bonne baffe sur la joue en plus avec sa veste en cuivre luisante sous les rayons de lune on pouvait rien dire d’autre qu’il était à croquer. Laissant croire qu’elle pouvait toujours parler il ne l’écoutait qu’à moitié et entendait que ce qu’il voulait entendre rien de plus en quelques mots rien de plus anormale pour lui. Pour un élève on qualifierait son attitude presque irrespectueuse mais venant de ce cher directeur il ne fallait pas chercher plus loin c’était habituel rien de plus à expliquer ! La voyant marcher il dit avec ce petite sourire main loger au coin des lèvres.

« J’aime bien quand tu parts dans tes délires ça devient presque comique ! »

Non elle venait bien de lui tomber dans les bras enfin ça c’est l’interprétation du directeur de Dryness qui la redressa sans aucun problème, Fanny était légère comme une plume, en plus elle avait la peau douce et soyeuse en plus. Euh Logan tu délire toi aussi où quoi ? Une fois qu’il fut certain qu’elle tenait debout enfin pour le moment il croisa ses bras, son regard sombre figé sur elle avec ses airs supérieurs, et ce sourire rare qu’il n’affichait jamais à l’académie pourquoi ? Parce que voilà la réponse, ce professeur n’aimait pas spécialement se justifier d’ailleurs il ne le devait à personne si à Alysson peu être est encore c’est certainement la seule personne dans les environs à devant qui il se plierait Logan reste Logan …

« Ah vu ton physique tu commences à être habituer hein je vois … Bah t’es tomber bien bas dis donc pour tant tenir à ça mais vu que tu es habituée… Profité comme il le pouvait on voit là beaucoup de chose quoi que tu laisse apparaître en proie facile aussi alors pourquoi être délicat ! Ah madame aime beaucoup juger mais la prochaine fois renseigne toi avant de vouloir jouer, des vraies femmes bien sur je vise plus haut que toi très chère ! »

Les femmes, les femmes curieuses choses, un jour je t’aime après je te déteste mais au fond elles ne peuvent vivre sans les hommes c’est ça qui est étrange chez elle, enfin depuis longtemps Logan ne cherche plus à comprendre mais c’est plutôt elles qui veulent le comprendre, depuis bien longtemps maintenant elles avaient osé le faire souffrir, lui fermant le cœur, laissant devenir mélancolique pendant un certain temps mais vite il avait su reprendre les rênes de sa vie, une femme n’est pas tout un truc à la peau douce et qui sourie ça se trouve vite dans ce monde mais une véritable femme digne de ce nom ça n’existe pas du moins pas dans l’esprit noir du directeur !
Bon il est vrai que les derniers mots de Fanny lui restèrent là mais qu’importe son attitude n’avait pas changer, un sentiment qui s’exprime était pour lui l’erreur fatal et bien sur rien n’en sortit, une statue de marbre bon ce sourire fier avait disparu qu’elle lui cri dessus ou pas, si elle voulait se donner en spectacle mademoiselle Rozier je vous en pris après tout ! Une folle envie monta doucement en lui pour la faire taire, récapitulons Fanny un peu hystérique rien de anormal mais elle était aussi énervée et surtout un peu dans les vapes décider à arrêter de jouer à son père il ne voulait juste poser son doigts sur son front pousser en un en arrière à coup sur elle tomberait en arrière. En bon prince il l’aurait rattraper bien sur quand même il est pas si vache quoi que il en serait capable mais il estimait cette directrice un minimum elle qui était la seule à encore lui tenir tête pas comme le professeur de course qui avait vite abandonné non elle tenait bon elle étonnant pour une princesse Rose quand même !

« Ta fini de te donner en spectacle, jaloux non si je te voudrais je m’y serais prit autrement quand même et à sa place à ça m’étonnerait vu son attitude rien qu’à voir son style vestimentaire il peut déjà se ranger, Fanny juge moi si ça t’amuse mais tu me connais pas … ! »

Mais alors qui le connais ?
La réponse est son passé, toute ses personnes qui un jour l’on vu en véritable humain ça revient beaucoup mais un jour il était gentille enfin était capable d’un acte sympathique, de tendresse il y longtemps ses soirées se déroulaient sur la piste de danse avec des filles il y encore quelques années il ressemblait beaucoup à cette femme en face de lui, on le qualifie sans cœur mais personne ne chercher à le trouver en réalité !
Il s’approcha alors d’elle levant le menton, comme s’il ne pouvait pas s’en empêcher il fit ce qu’il voulait faire, presque coller à elle montant sa main la glissa le long de joue, étrangement elle ne dit pas non pour reculer, elle glissante le long de son coup là poser sur son front un simple geste fatal qui lui fit perdre l’équilibre. Logan tendit son bras gauche fléchit ses genoux pour la rattraper, la main ouverte poser dans son dos tenant la demoiselle !

« De si humain …? Montrer un autre visage est bien plus simple … ! »

Ce qui était comique avec Logan c’est qu’il semblait toujours tout prendre avec une certaine distance, il ne s’arrêtait pas aux simple mots, rien ne le blessait, rien ne l’énervait, on aurait dit que le directeur de Dryness Mountain était devenu en quelque sorte une statue ambulante, qui parlait et gesticulait néanmoins aucun sentiment ne transparaissait de son enveloppe corporelle. Ce qui avait poussé Fanny à l’apprécier ? Elle n’en avait aucune idée, c’était ce genre de personnes avec qui on s’entend « bien » ou pas d’ailleurs, même si elle ne pouvait pas dire sérieusement qu’elle avait une telle relation avec l’homme.
La jeune femme secoua sa tête pour se remettre les idées en place, autour de son visage ses blondes boucles volèrent secouées par le brusque geste, réfléchissant la faible lumière venant d’une lampe qui se trouvait au-dessus de la porte de secours. Ses gestes étaient désinvoltes, naturels, comme si elle avait été totalement sobre et qu’aucune émotion ne la touchait dans cette discussion, Fanny essayait de paraître décontractée mais derrière son attitude détendue, elle bouillait telle une furie qui encore attachée à son pieux n’attends que le bon moment pour déchaîner sa colère sur sa proie.
La jeune Flowried Hills jeta un bref regard au directeur, et le surprit dans une position assez humoristique, il se moquait ouvertement de la jeune femme. Fanny sourit amère et répondit du tac au tac d’une voix mi figue mi raisin :

« Je suis honorée de te faire rire Logan, sa fait tellement plaisir que je serais ravie de te refaire le speech en pleine rue…on verra si sa t’amuses toujours autant. »

Si Fanny avait été sobre et maîtresse de ses actes et de son corps, elle se serait bien passé des services de son cher collègue. Dans le regard de Logan, malgré l’obscurité ambiante, elle y décelait un sentiment surprenant. Elle était tellement surprise et choquée d’y voir telle chose, que sa bouche resta bée et close, ses yeux s’écarquillèrent telles deux billes et un masque d’étonnement total naquit sur son visage. Rêvait-elle ou Logan pensait qu’elle le draguait plus ou moins ouvertement, l’homme austère qui se trouvait être son interlocuteur, oh joie, était à la fois amusé par son comportement et dubitatif, comme s’il essayait de peser le pour ou le contre de la situation actuelle pour comprendre son comportement. Fanny se détourna regardant l’obscurité et le ciel, pour s’empêcher de rappeler à Logan qu’actuellement elle était pompette, joyeuse et que son self-control était assez faible. Haussant les épaules, elle laissa la chose telle qu’elle était, cependant assez rapidement, ils enchainèrent sur un autre sujet et, oh oh mauvaise nouvelle Logan souriait. Un exploit pour lui qui avait toujours ce masque neutre sur le visage ou alors la colère à la place du premier, Fanny eut le souffle coupé car ce bref sourire métamorphosait totalement le professeur, le rendant presque attirant ! Les traits de ce dernier s’apaisaient, en même temps que ses lèvres s’étiraient, faisant apparaître légèrement ses dents blanches, allant jusques à contaminer les prunelles froides et calculatrices de ce dernier. Toute fois Fanny du s’en remettre tant bien que mal, car l’autre revenait à l’attaque insinuant de plus en plus que la jeune directrice était une proie facile pour les hommes. La moutarde lui monta au nez, Fanny se releva de son banc comme si elle avait été électrocutée et avança vers Logan d’un pas peu sur de lui, manque de sûreté due à l’alcool évidemment.
Elle s’arrêta à deux centimètres de son collaborateur de l’académie, et le foudroya du regard, levant sa main en un geste violent, elle se retînt au dernier moment de lui retourner une gifle qui risquait d’être phénoménale pour les deux, car dans son état actuel la jeune femme se serait effondrée après autant de force. Le regard de Logan fit la navette entre sa main pour en revenir au visage de Fanny déformé par la colère. Les prunelles couleur émeraude de la jeune femme étaient congelées comme si on leur avait retiré toute forme de vie, sa mâchoire serrée, Fanny s’obligea à baisser sa main mais auparavant elle répliqua d’une voix basse et froide, presque dangereuse :

- Ne juges pas ce que tu ne connais pas Logan… Tu m’attires de pierres pour t’en faire autant, mais tu t’abaisses à le faire sans toute fois me connaître plus de ce que tu ne vois quotidiennement.

Le rire cristallin et bref de la jeune femme résonna dans la petite cour, il paraissait naturel comme si Fanny était réellement amusée par la situation, mais était un peu trop aigu à son goût, à cause de l’hystérie l’habitait simultanément. Logan ne s’en rendrait même pas compte, Fanny en était certaine. Elle repartit de plus belle sur un ton moins bas qui restait toutefois froid et méprisant :

- Tu vises plus haut ? Tiens donc, explique moi donc pourquoi tu n’es jamais entouré de femmes Logan que tu affectionnes, et que tu te contentes de les repousser telles des mouches ennuyantes ? Tu vises que dalle …
Et n’essaye pas de me rabaisser Logan, car toi et moi savons pertinemment ce que je vaux…Tellement que tu es venu à ma « rescousse » quand tu as cru que je courais un réel danger…

Fanny accentua ses derniers mots, leur donnant une certaine emphase pour lui montrer combien son excuse était ridicule. Fanny était saoule, mais pas dupe, en plus à force de la pousser dans ses retranchements Logan faisait que son adrénaline ne cessait de croître, la rendant de plus en plus active et éveillée. Jusqu’à maintenant cela fonctionnait bien, puisque la jeune femme n’avait pas raté une miette de leur conversation et ses répliques étaient loin d’être molles sans être pour autant exceptionnelles, mais dans son état, cela se révélait être du miracle qu’elle réponde plutôt que de grommeler quelque chose dans sa barbe et planter Logan où il était. S’éloignant de Logan sans laisser sa colère retomber, Fanny se planta au milieu de la cour, à demi tournée vers le directeur des Dryness Mountain.
Fanny n’essayait pas de comprendre Logan, elle le laissait vagabonder selon ses envies, elle était loin du stade de lui poser quelconque question, depuis longtemps la jeune femme avait compris qu’un certain événement avait du marqué Logan à tout jamais. Telle était la vie, il n’existait pas réellement de « grand méchant loup », aucun être humain n’était conçut dans un tel but, c’était la vie et ses expériences qui marquaient les hommes les faisant dévier de la route qui au départ leur était tracée, cependant ce que rendait la jeune femme folle, c’était que ce genre de gens croyait dur comme fer, qu’il n’y avait qu’eux qui avaient étaient marqués par la Fortune. Nombrilistes ? A peine…Fanny ne les accusaient de rien, voilà pourquoi elle laissait Logan marmotter dans son coin sans lui cracher la vérité en face, car elle savait que cela lui serait fatal, il y avait deux probabilités : soit Logan la haïrait pour le restant de son existence (très probable), soit il changerait radicalement sans toutefois renoncer à sa cicatrice et à sa blessure du passé (hum…faut pas rêver non plus, mais espérer n’a jamais tué personne). La jeune blonde n’était pas prête à le faire, mais il fallait avouer que l’idée de le faire l’avait déjà effleurée et était fortement tentante. Personne n’était parfait, ni même les sentiments, voilà pourquoi Fanny ne croyait pas au bonheur, ni à l’amour, elle ne comprenait qu’à moitié le point de vue de Logan à son regard, il devait vraiment la prendre pour une poupée barbie qui croyait aveuglement à l’amour fou et qui en attendant « se vendait » pour combler sa « frustration ». Néanmoins, elle ne pouvait pas lui en vouloir, Fanny avait donné cette image d’elle-même, d’une femme qui ne croit qu’à ce qu’elle voit, qui ne s’intéresse qu’à la mode, aux manucures et à son nombril, voilà pourquoi les élèves de son académie ne la respectaient pas non plus…Pourtant un détail aurait du leur mettre la puce à l’oreille…un détail qui d’ailleurs était assez gros pour interpeler l’œil…
*Euh….je divague grave là…* pensa-t-elle amusée qu’elle puisse encore s’évader, oubliant presque totalement la présence de Logan, revenant sur Terre et prête à ne pas rompre le silence elle regardait fermement le ciel étoilé. Puis Logan poussa la chose trop loin…Faisant tout basculer chez la jeune femme, tel un plateau parfait et ordonné qu’on renverse créant le chaos et le tumulte. Fanny piqua sa crise avec raison d’ailleurs, deux fois dans la soirée Logan Hécart avait osé suggérer que la jeune femme était une fille facile que n’importe imbécile pouvait s’accaparer selon ses envies perverses. Fanny bouillait totalement, Logan répondit presque aussi énervé qu’elle. Sa dernière phrase fit tiquer Fanny, soit Logan était tombé sur la tête, soit il venait de lui raconter gratuitement quelque chose lié à son passé. Fanny s’arrêta, et regarda surprise Logan, une onde de compassion l’envahirent, ce qui était assez rare chez elle. Elle baissa les armes et regarda presque avec douceur Logan, l’homme semblait toujours inaccessible qu’avant mais il ne pouvait pas revenir sur ses dires. Les mots quittèrent presque instantanément la bouche de Mlle Rozier, elle n’y avait pas réfléchit laissant son cœur parler, sa voix était rauque et presque inaudible :
- Certaines personnes souhaiteraient réellement Logan, mais tu ne leur laisse aucune chance…

Erreur de sa part, elle avait baissé sa garde et Logan en profita, s’approchant d’elle avec rapidité, sa main caressa presque avec douceur la joue de Fanny, cette dernière était tellement étonne qu’elle fut incapable de protester, enfin sa main remonta jusqu’à son front et au dernier moment Fanny réalisa trop tard ce que comptait réellement faire le professeur de CSO. Il la poussa, lui faisant perdre son équilibre peu stable, quel enflure, sous elle, ses jambes se dérobèrent, faisant que Fanny allait dangereusement à la rencontre du sol mais au dernier moment l’affreux bonhomme la rattrapa, et pour la je ne sais pas combientième fois Fanny Rozier se trouva dans les bras de Logan Hécrat. Le souffle de Logan chatouilla sa peau, il était frais, presque agréable, sa phrase encore plus terrible et pourtant elle sonnait tellement véritable. Fanny le regarda droit devant les yeux, et répondit simplement d’une voix presque calme :

- On ne peut pas jouer indéfiniment un rôle qu’on a conçut…nos pulsions prennent parfois le dessus…et cassent le travail si ardument entreprit.

Ce qui se passa ensuite Fanny ne comprit pas, peut-être la proximité entre eux, l’alcool qui montait leur montait à la tête, mais les lèvres de la jeune femme allèrent à la rencontre de celles de Logan qui étaient dures comme du marbre, mais qui se laissèrent dompter par les lèvres de la jeune femme. En tout cas son corps, parla avant l’esprit, au moment même où leurs lèvres s’effleurèrent toute la détermination et la rage qui envahissaient la jeune femme, furent balayées et transformés en poudre qui s’envolèrent à la première rafale de vent. On ne peut pas dire que cela était doux ou passionné…c’était un baiser inexplicable. Quand la jeune femme reprit enfin conscience de la réalité, elle en fut presque apeurée… Qu’avait-elle fait ?
Comment avait-elle pu oser faire cela ? Pourtant cela n’avait pas l’air de déplaire à un Logan statue, qui était plus que détendu. Fanny sentait ses courbes moulées dans le corps musclé de l’homme…Bah dis donc, monsieur je-contrôle-tout, avait-il pu perdu le contrôle face à une Fanny qu’il venait de rabaisser dans la soirée ? HAHA c’était presque comique et pathétique pour les deux…la nature humaine toujours si instable…et contradictoire, allez comprendre la logique vous…

Ah les femmes, ces être humains avec des longs cheveux soyeux et une peau douce de vrais petites pestes tient qui adorent avoir raison, des petites furies sur deux pattes et après on ose dire que Logan est le pire, quoi que être numéro 1 il aime, et ne sent plaindra jamais mais là Fanny se transformait en cocotte minute qui risquait d’exploser au fil du temps. Question : Comment se fait-il qu’elle soit toujours encore là à lui parler, c’est qu’elle doit quand même s’y attacher un minimum au directeur de Dryness sinon elle s’aurait enfuis depuis un bon petit moment, le monde féminin reste encore un science qui ne sera jamais exacte et surtout incompréhensible ! Ah vous les femmes …
Quelque part dans les mots qu’elle dit ça l’aurait bien amusé de la voir entrain de lui faire une scène en plein milieu de la rue, bien sur il serait rester de marbre comme à son habitude, en résumé elle le ridicule serait plus sur elle car si en plus d’être furieuse le voir qui ne réagit pas aurait certainement doublé sa folie, tient une bonne vidéo à diffuser, la directrice de Flow’ entrain de s’énerver attention cher élève à ne pas finir dans son bureau !

« Si tu veux, mais je pense pas que les gens apprécieront de voir une furie entrain de faire une scène en pleine rue, je savais pas que le spectacle c’était ton domaine ! »

Une furie en pleine rue, Logan aurait plutôt l’impression d’avoir une gamine à côté de lui, comme les petites filles qui font une crise pour avoir la dernière Barbie à la mode, à la voir maintenant il y avait quelques chose qui venait de la choquer, elle était là tel un poisson y manquait plus que la petit bulle dans le tableau. Devait peut être avoir compris un truc ou voir une chose hors norme, Fanny ne se laissait pas souvent surprendre enfin du moins le directeur ne l’avait jamais vu et là.
Ne pas juger, mais bien sur mademoiselle mais le problème avec cette homme c’est qu’il juge tout, le moindre détail qu’il scrute fait l’objet d’un analyse si minutieuse, tout ça pour calculer la situation qui en suivra en effet l’environnement où les gens évoluent affectent bien souvent leur fait et geste et oui avoir un œil d’aigle dans ce bas monde aide beaucoup et observer et une clé, il en sait beaucoup sur elle et même s’il ne la découvre que dans un cadre professionnel, elle aura beau dire le contraire mais rien qu’à voir sa tenue en dévoile sur elle, la façon de décorer un bureau, de prendre son café, de monter à cheval et oui les gestes remplacent souvent les émotions ou encore les mots à se demander après pourquoi celui qui est à la tête des Dryness est souvent si silencieux !
C’était alors la deuxième fois qu’il la provoquait, et encore une fois son geste ne se termina pas, sa main était levée mais ne termina pas son tracer juste des mots qu’ont pourrai qualifier de froid, méchant mais sa voie restait tout de même caresse, la voie d’une femme ne pouvait jamais exprimer une colère total, malgré le mépris qu’il ressentait venant d’elle … C’est qu’elle comprenait vite, il y avait bien un endroit où Logan n’était plus sur de lui c’était en amour, là il pouvait hésiter, bafoué et les mots de Fanny n’étaient pas moindre. Un mot résonnait dans sa tête, entourer mais si seulement … Depuis longtemps il préférait rester de marbre face aux sentiments, car ne plus les ressentir les cacher étaient la solution la plus simple, comme le cheval sauvage qui fuit face au danger lui déserté devant un simple sourire à exprimer tout ce qui lui restait à exprimer aujourd’hui était son arrogance, avec une pointe de dégoût, un soupçon de fierté face à sa malice et des colères à exprimer. A se moment précis il fixait alors le sol restant neutre il devait rien exprimer rien, sa faiblesse devait rester un secret et il réussit sa mission, regard de pierre ainsi qu’aucun mouvement qui ne pouvait le trahir, Fanny ne verrais rien car simplement il n’y avait rien à voir, il redressa alors son regard observant ses pommettes rouges pommes, le froid était entrain de la prendre petit à petit, malgré le petit rire qu’elle lui avait offert, faisant style d’être amuser alors qu’elle ne l’ai pas, lâchant après des mots qui restaient lourd pour le directeur, de toute manière tout ce qui touchait ses sentiments quand on parlait de lui devenait un poing chez lui !

« Tu me dis de ne pas juger mais la c’est bien ce que t’es entrain de faire, et pourquoi j’aurais envie d’une femme qui n’en veut pas la peine, contrairement à ce que tu penses je me jet pas sur tout ce qui bouge … Bah oui la prochaine fois je le laisserais faire, comme ça tu seras contente tient ! Et après c’est moi le râleur dans l’histoire »

Sa voie était restée neutre aussi, comme si rien ne l’avait touché alors que c’était le contraire, pour la première fois depuis qu’il était dans l’académie le missile percuta son cœur en plein fouet, proprement dit son âme, à cette instant le diable était entrain de la lui restituer juste pour avoir le plaisir de le voir souffrir, ses yeux auraient dut se perdre dans les larmes mais non il devint alors encore plus raide dans son corps, la souffrance le rendait plus fort, plus cruel aussi, le roc était encore plus dur à traverser .
Pince moi je rêve …
La blonde venait belle et bien de rendre les armes, enfin l’important c’est qu’elle le fit elle et non lui car Logan lui n’abandonne jamais même si cette fois ci il lui avait un peu mit la puce à l’oreille, il lui avait presque tendu la main, il s’était un peu laisser envahir par des émotions mais qu’importe le mal était fait, revenir en arrière était totalement impossible et même ça aurait du avoir lieux. Le pire dans ce qui suivit ce fut son regard et c’est à cette instant que lui aussi remonta ses yeux pour venir dans les siens, elle lui renvoyait des qu’on dirait tendre, elle avait vraiment ranger son caractère de furie pour redevenir douce, on dirait presque innocente, le regard du enfant était sur lui. Les mots qui accompagnaient son regard était à qualifier de la même manière elle venait clairement de lui dire qu’elle souhaiterait vraiment le connaître c’était presque des avances, à en dire vrai et il fallu peu de temps pour que les mots suivent les actes. Logan était entrain d’embrasser Fanny …
Après des paroles de morales, qu’elle lui avait dite tout en était confortable installé dans ses bras, il était vrai qu’elle était légère comme une plume ce qui ne demandait donc aucun effort à la porter, entourrer par ses bras elle avait doucement envahit un espace que nulle autre n’avait franchit jusqu’à maintenant en tout cas ici dans l’académie et là il fallait lui dire il ne pouvait pas vraiment résister, Fanny ne lui avait pas laisser le temps de comprendre ce qu’elle allait faire et voilà l’une des rares fois il ne put calculer ses gestes, voilà une chose qui n’était pas du tout au programme de la soirée et pourtant il ne dit pas non. Ses lèvres contre les siennes, il lui faisait cadeau d’un geste remplit de douceur sans être tendre pour autant, cette tendresse il fallait savoir la ressentir, juste la comprendre. Les deux souffles se parcourait dans la nuit sombre, la seule chaleur de l’endroit, deux être l’un contre l’autre, n’oubliant pas que tout avait commencé par une bataille acharnée pour finir dans un baiser.
Les deux directeurs ici présents étaient enfaîte deux adolescents chacun dans leur monde, qui se battait ensemble pour leur idée sans jamais lâcher la bride, attendant que le premier cède et rien de plus, têtu comme pas deux le mot d’ordre était ne pas relâcher et pourtant, pourtant ils finirent l’un contre l’autre …
Minute papillon, ça devient un compte de fée là il manquerait plus que la douce musique et tout et tout non mais là c’est le monde réel et rien d’autre, ce qui veut dire que ça devait cesser et sur le champ d’ailleurs, Logan s’était fait prendre, un piège stupide comment peu être si idiot pour vouloir prolonger un baiser, il n’était donc pas totalement sobre, car s’il serait sain d’esprit rien de ce qui arriva ces dernière minutes ne serait jamais mais jamais arriver.
Il s’était laissé tenté comme quoi il y avait encore des traces de sa naïveté du passé, et là c’est presque violemment qu’il rompit le lien qui l’attachait à la directrice faisant même un pas en arrière le regard fixe froid, la douceur qu’il avait fait auparavant envers elle tout était effacée, disparu, tombé dans un grand gouffre, devant à nouveau amer de sentiment, froid, la pierre l’entourait à nouveau. Un mètre peu être les séparaient maintenant, il avait à nouveau la tête haute, pendant ce moment de délire, il l’avait redressé avec délicatesse, entre ses mains étaient quelques chose de fragile, comme un nouveau né à ne pas laisser tomber.
Sans pour autant faire attention à ses impression, le son de sa voie résonna à nouveau dans la petite cour, elle souhaitait qu’il la ramène, il croisa ses bras comme à son habitude et poussa un soupir un peu ronchon ce qui ce traduisait par un oui, faudrait songer à publier un bouquin sur ce bonhomme ça façon de s’exprime ce qui parait être un non est enfaîte un oui.
Prenant le pas vers la porte avec cette lumière ou était marqué sortie de secours il ouvrit la porte. On aurait pu croire qu’après un baiser il se montrerait galant envers elle mais non c’est bien lui qui passa le premier, il ne se donna même pas la peine de lui tenir la porte, bah oui Logan reste Logan quand même, même avec un petit coup dans le nez.
Pythagore n’aurait pas fait mieux, au lieu de contourner la piste de danse monsieur le directeur devait passer par l’hypoténuse, droit comme un roc il ne manqua pas de bousculé plusieurs personnes et si jamais il osait dire quelques chose, il n’hésitait pas à les foudroyés du regard, inspirant une certaine crainte encore plus accentué qu’à la normale. Une fois dehors sur le parking il retrouva son petit bijoux, il en fit en premier temps le tour pour voir si aucun imbécile avait commit un crime, mais non tout était dans l’état où il l’avait laissé.
Prenant son trousseau de clé, il ferma sa veste en cuivre sortant ses gants de la même matière, ouvrant l’équivalant du coffre d’un voiture il sortit deux casques aux couleurs sombres de la nuit, le premier qu’il mit sur sa tête et le second qu’il tendit à Fanny !

« Dommage pour ton brushing Princesse ! »

Dit-il d’un ton un peu moqueur envers elle, avec son arrogance et fierté habituelle, alors il ne tarda pas à chevauché son nouveau joujou et à faire rugir le moteur !

Le problème avec les hommes c’est qu’ils pensent toujours avoir raison sur toute la ligne et le problème de Logan c’était que quand il avait une idée en tête il était difficile de le faire changer d’avis. Fanny se représentait assez facilement l’image d’elle-même que Logan devait avoir d’elle, une vraie poupée barbie sans aucune retenue et dans une déchéance totale. Et vous savez quoi ? Fanny en avait rien à cirer, qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire qu’il pensait cela ? Logan s’était Logan, on ne le changerait pas, s’il préférait la prendre par son côté négatif ! Tant pis ! Elle n’allait pas s’en plaindre non plus, ce n’était pas plus mal vu comment ce cher Hécart était commode…Fanny commençait à overbooker de la présence de Logan, l’alcool lui montait à la tête, ses pensées étaient de plus en plus embrumées, sortir une réplique devenait totalement impossible pour elle. Pourquoi ne pas quitter cette cours qui étaient tellement minuscule au point qu’elle en devenait étouffante, Fanny sentait le sentiment de claustrophobie monter en elle, il fallait qu’elle parte de là…toute suite..maintenant.
Cependant elle était incapable de bouger, car le regard glacial la vrillait l’empêchant d’effectuer ne serais-ce qu’un mouvement, parce qu’en plus il fallait ajouter au compte de l’alcool qui avait prit possession de son corps qu’elle risquait à tout moment de s’écrouler alors si elle pouvait retarder le moment où son corps céderait face à Logan qui prendrait un malin plaisir à la rabaisser, elle n’irait sûrement pas le refuser.
Bref arrêtons de divaguer et occupons nous du lion pompette qui se trouvait face à la demoiselle aux airs de princesses complètement saoul, face à un prince charmant, qui l’était en réalité peu, comme couple on a vu mieux non ?
D’ailleurs ce dernier semblait amusé par la perspective que Fanny lui fasse un scandale en pleine rue, la jeune femme se demandait si c’était cela ou bien le fait qu’il soit heureux d’encore avoir trouvé de son chapeau une réplique « sanglante » à la Logan. Hum peut-être les deux, car la repartie ne tarda pas à reprendre de plus belle. La jeune femme se contenta sourire un peu sonnée, elle était presque incapable de répondre, la boisson lui engourdissait les membres, sa bouche était pâteuse, elle fit un effort pour se reprendre, s’éloignant du centre de l’espace à l’air libre elle alla se tanner dans l’ombre se collant le mur glacial du bâtiment, à ce contact elle reprit un peux de ses esprits, mais son état était peu glorieux. Penchant la tête en arrière, elle se laissa aller dans le silence, essayant de luter contre le sommeil, elle dit tentant d’être le plus claire possible :

« De nos jours on fait ce qu’on peut pour survivre Hécart…tout le monde ne peut être aussi brillant que toi »

Qu’elle belle ironie, Fanny n’accentua pas sur ses derniers mots, car elle était tout bonnement incapable de donner plus que ça, elle n’avait qu’une envie et c’était d’aller se coucher, le froid contre sa peau, la tenait réveillée, éveillant en elle des sentiments confus, des rappels de certains aspects de son corps, certains sentiments aussi qu’elle avait tendance à oublier comme la fureur qu’elle avait après Logan et pourtant une lointaine sympathie envers l’homme austère.
* Hé oh, ça va là, on arrête Fanny puis quoi encore * ne put-elle s’empêcher de penser quand sa conscience se rendit compte des bêtises qu’elle était en train de penser, Logan était certes potable avec un sourire, néanmoins cela ne voulait pas dire qu’elle pouvait s’autoriser, ne serais-ce qu’une seconde d’envisager plus qu’une simple relation de travail avec cet homme, qui rappelons-le lui avait auparavant clairement mentionné le fait que Fanny n’était pas à son hauteur. Si elle en avait eu la force, Fanny aurait sourit mi-figue mi-raisin, quelques années naguère elle aurait relevé le défi de parvenir à des ses fins certes pour un simple pari, mais aussi par orgueil. Cependant, depuis Fanny avait mûrit, ses formes s’étaient complétées et finalisées, faisant d’elle une très jolie femme, son côté psychologique aussi avait évolué et d’autres choses sont passées en priorité, elle était toujours aussi orgueilleuse, mais pas au point de s’aplatir complètement un homme qui ne valait que mépris et haine…de plus c’est ce
Qu’il avait réussit avec brillance à cumuler depuis des années, et même au sein de l’académie de Freedom Creek. Fanny avait observé que certains professeurs et élèves ne pouvait voir en face d’eux le professeur de Cross sans lever les yeux au ciel déjà exaspérés par les futurs répliques de l’homme qui leur en mettrait quand même plein la face..l’expression est peu poétique est assez vulgaire néanmoins, elle ne fait que représenter la pure et stricte vérité.

Fanny se reprit tant bien que mal, apparemment l’alcool n’avait pas seulement un mauvais effet sur elle, Logan aussi délirait complètement, cependant pour la défense de la jeune femme, elle était plus touchée que lui et pouvait tout simplement rêver, mais depuis quand elle fantasmait sur Logan ? Non, elle ne devait pas rêver, vu son étonnement…Se reprenant quelques peu, elle tenta de suivre la tournure que prenait les choses, maintenant ils jouaient à se refiler la balle du plus méchant des deux, celui qui aurait moins de faute à porter sur ses épaules, comme s’ils n’avaient pas assez de problèmes quotidiens tous les deux a ajouter à des bêtises pareilles, Fanny ne pipa pas un mot, qu’avait-elle à lui dire ? Au fond, elle n’était pas sa mère, mais elle ne permettrait pas à Logan de franchir ses limites, trop de fois il l’avait fait, cependant leur terrain d’entente était plus équilibré et neutre, là, il allait beaucoup trop loin, il touchait à des cordes sensibles qu’il lui serait conseillé de rester loin, s’il ne l’avait pas compris, il allait bientôt faire le lien, car Fanny bourrée, restait tout de même Fanny.

Fanny savait pertinemment que quelqu’un comme Logan savait des traits de caractère des personnes en regardant leur comportement, de plus qu’il savait des choses sur elle sur sa façon de vivre, car forcément même lorsqu’on joue un rôle des tics dévoilent notre jeu, cependant Logan ne pouvait pas voir beaucoup plus qu’elle n’en laissait entrevoir, vraiment ce qu’il voyait restait superficiel, qui était-il pour lui narrer les marques les plus blessantes qu’elle n’ait eu ? Loin d’être un divin ou un détective très bien informé, il ne voyait que le superficiel, mais qu’est-ce qui importait vraiment, et puis s’il s’y laissait duper c’est ce qui comptait non ? Elle n’allait quand même pas rechigner, toutefois elle avait horreur qu’on la stéréotypises d’une façon aussi banale voir vulgaire…qui était-il vraiment ? Qu’un parfait inconnu, arrogant et trop sûr de lui … Fanny regarda Logan, il s’était figé telle une statue en pierre, son regard noir de fureur était rivé sur le sol, son visage à demi-caché par l’obscurité, laissait entrevoir un masque lisse et totalement parfait d’un self-control qui n’était que trop bien pratiqué, car il n’affichait aucune expression, Fanny aurait cru que ces dires ne l’avaient pas touché, si elle n’avait pas vu une pâleur habituelle sur la couleur charnelle de Logan. Tiens, chacun son tour chou de toucher les cordes sensibles l’un de l’autre.. Tu me touches : je te bouffe. Logan aurait du s’en douter de sa réaction, au moins la prévoir, pour la prochaine fois qui sait son aveugle haine le rendra moins con et plus prudent, car s’il souhaitait réellement jouer à celui qui tirera le plus fort sur la corde, elle jouerait aussi longtemps que ses ressources le permettraient, et elle n’était pas prête à abandonner si facilement, pas encore en tout cas..pas devant Logan..sa c’est sûr. Fanny fronça les sourcils, et croisa les bras sur sa poitrine fâchée, quel revers de la pièce, pas très glorieux tout ça hein Logan, je t’ai déjà vu plus combattif, fatigué peut-être. Fanny ne réfléchit pas, ses mots sortirent seuls de sa bouche, sans qu’elle ait pu peser le pour et le contre :

« Tiens c’est drôle ça, je te juges mais toi aussi et tu me le reproches…Glorieuse façon de t’enlever un poids de la conscience Logan, enfin s’il t’en reste une…
J’en vaut pas la peine ? ( elle sourit narquoise) Je te demande pas de me juger Logan, ni estimer ma valeur, si ton arrogance t’aveugle trop je n’y peut rien pour toi, dans l’histoire c’est peut-être le fait que tu ne m’arrives pas à la cheville qui change la donne.. Oui la prochaine fois laisse moi, je ne suis ni en plastique, ni un jouet, mais si tu avais remarqué une main aux fesses n’est pas aussi idiot que de m’arracher le bras pour m’emmener de force dans une cour mal éclairée et où on gèle, pour enfin de compte faire quoi ? Me provoquer ou tenter de prendre le dessus de notre rivalité, profitant du fait que je sois saoul ? Joli monsieur Hécart, c’est encore du beau travail, qui laissera sûrement une belle signature comme vous en avez l’habitude !»

Fanny se tut, elle commençait doucement à glisser à la rencontre du sol, seulement quelques centimètres, cependant c’était un signe de faiblesse mais elle ne pouvait plus combattre le monstre qu’était la fatigue de la semaine et l’alcool. Elle du pourtant s’approcher de Logan pour le toiser de ses prunelles voilées par la boisson alcoolisée. Ce qui se passa ensuite, fut totalement inapproprié et totalement stupide, non seulement la jeune femme avait fait une faille dans la muraille qu’entourait ses sentiments, mais en plus elle se retrouva dans les bras de Logan en train de l’embrasser… Vous m’expliquez là ? Fanny hé oh ma cocotte, arrête de croire que tu es dans un conte commençant par « Il était une fois une jeune princesse prisonnière de son donjon d’un château maléfique » et se finissant :

« Ils eurent beaucoup d’enfants et ils furent heureux pour toujours… »

Non seulement on parle de Logan Hécart comme prince charmant et pour te dire on a déjà vu mieux dans ce rôle mais en plus, tu t’es laissée emportée par l’envie charnelle tout à fait compréhensible mais pas avec LUI..Il y a des limites quand même, sans compter tous ses défauts gros comme des patates, monsieur est misogyne, ce qui n’arrange rien à l’histoire. La réalité était tellement vraie, que Logan arracha ses douces lèvres voluptueuses des fines de Fanny presque avec violence. Fanny fut perdue pendant quelques instants, regrettant pendant un millième de seconde la fin abrupte de ce baiser, mais en y pensant bien ce n’était pas plus mal… Elle se releva du mieux qu’elle put et demanda à Logan de la ramener, il était temps qu’ils rentrent, ils se faisaient tard et dans leur état, il fallait mieux pour leur survie qu’ils ne se voient plus pour très longtemps…
Ironie du sort allez vous me dire quand dans les prochaines lignes tout le contraire se déroula…
Logan comme à son habitude – bah pourquoi irait-il franchement les changer pour elle – soupira exaspéré mais accepta d’accéder à sa requête, il partit en direction de la vieille porte mal éclairée par le logo de « sortie de secours », il ouvrit la porte avec force et comme par hasard il passa devant Fanny la laissant porter à bout de bras le machin qui pesait plus de trois tonnes. Heureusement que passait par là un homme qui l’aida gentiment avant de repartir de plus belle vers la piste de danse. Logan s’était bien entendu fondu dans la foule sans ménagement et sans l’attendre évidemment. Fanny leva les yeux au ciel exaspérée, fallait-elle qu’elle lui rappelle que dans son état s’il tenait à la ramener, il fallait qu’il ralentisse la cadence ou s’était trop demander à son altesse à l’égo plus grand que le monde ?
Soupirant bruyamment, elle se fondit dans la masse de gens présents, tentant de retrouver son chemin, mais il y avait tellement de bruit et tellement de lumière, qu’elle avait du mal à s’y retrouver, enfin, elle remarqua l’armoire à glace qui servait à la discothèque de videur, videur signifiait sortie non ? Elle se dirigea vers sa bouée dans cette marée humaine et eu la bonne idée de lui demander si la sortie se trouvait bien par là, il la fit sortir par la porte principale. Le froid de la nuit la frappèrent à nouveau, les quelques minutes dans la salle bondée avait fait que sa température corporelle avait encore monté d’un cran, elle frissonna sous le coup de vent. Logan était occupé à astiquée sa moto ru regard, elle ne prit même pas la peine de se moquer ouvertement de son côté paternaliste d’un simple objet servant de moyen de transport. Par contre lui, quand il lui tendit le casque de protection n’y manqua pas, elle sourit béat, avant de répondre à moitié à côté de la plaque :

« Sa fait encore plus femme fatale..on s’en fou … »

Puis elle grimpa sur l’engin noir, qui ronronnait déjà à peine l’accélérateur touché.
Logan démarra em trombe, faisant frémir les passants, rougir son moteur exhibant à tous son joujou. Fanny passa ses bras autour de la taille de l’homme, elle s’accrocha fermement à lui.

Combien de temps ils roulèrent ? Aucune idée, Fanny avait tout oublié dans la discothèque, sac, manteau, elle ne portait plus que sa tenue de soirée, tant pis, elle passerait récupérer le tout le lendemain si elle avait le temps entre deux cours. Le paysage défilait à une vitesse ahurissante, la nuit était noire, seuls les phares avant du véhicule à deux roues brisait la noirceur qui els entourait, soudain, il eut un bruit, puis la moto se tassa un peu sur elle-même. Logan ralentit pour enfin s’arrêter sur le bas côté de la route de province. Aux alentours des champs à perte de vue s’étendaient paresseusement. Fanny descendit accompagnée par son collègue qui inspecta la roue arrière de son deux roues, il frappa avec son pied la roue, avant de tâter avec ses mains pour vérifier le niveau des dégâts. Il grommela dans sa barbe et Fanny s’éclaircit la gorge pour lui rappeler sa présence. Il la regarda furieux et lui annonça tout et bonnement que la roue était trouée et qu’il faudrait qu’il fasse les huit autres kilomètres à pied, en logeant la route, sauf si évidemment elle avait un portable qui pourrait les dépanner.
Mécontente, Fanny le fusilla du regard et rétorqua acerbe :

« Je te ferai dire que tu es parti tellement vite, que je n’ai pas eu le temps de récupérer mes affaires ! Et comment ça on finit à pied ? T’a pas de roue de secours ? »

Logan lui fit remarquer qu’ils étaient sur une moto qui n’avait pas de coffre et non pas une cabriolet dont Fanny était habituée, celle-ci ne releva pas et commença à s’éloigner d’Hécart qui lui tapait de nouveau sur le système. Ses talons claquaient sur le béton armé, tandis qu’elle continuait sa route s’enfonçant dans le noir..et ainsi ils marchèrent les 4 premiers kilomètres à se prendre le bec ou bien dans le silence infernal.

Au bout d’un certain temps qui pour Fanny durait une éternité, elle dut s’arrêter pour enlever ses talons et marcher pied nu, c’était déjà un miracle qu’elle eut parcourue une telle distance sur dix centimètres talons aiguilles, mais dorénavant, ses pieds se trouvaient dans un tel état de compote qu’elle du demander à son compagnon d’infortune peu sympathique une pause pour qu’elle puisse se reposer, le temps que ses pieds puissent récupérer.
Logan ronchonna comme à son habitude, mais cette Fanny ne laissa pas passer, s’approchant de lui elle persiffla :

« Contente toi que je n’ai pas demandé avant et sois heureux que je ne peste pas contre toi…toi et ta fichue moto, bah tiens si l’un de nous deux doit en vouloir à l’autre c’est bien moi contre toi qui nous a foutu dans cette belle merde…

Cela disant, elle s’éloigna de lui pour s’enfoncer dans la végétation quittant la route pour reposer ses pieds dans l’herbe.

» Rencontre inattendue [Logan] POUBELLE