__Oh ! Des popcorns *

La jeune femme adorait venir au cinéma. Cette odeur de vieux, de renfermé, de salle qui ne voit jamais le jour allié à un subtil parfum de sucrerie, chocolat, pop-corn, donnaient tout simplement une ambiance particulière que la jeune femme adorait tout spécialement. Lorsqu'elle regardait un film elle était tout simplement dans l'obscurité, personne ne la voyait, elle pouvait bien être habillé comme elle le souhaitait l'attention de tous était simplement tournée vers le grand écran, seul source de lumière dans cette pénombre total et tellement rassurante. Regarder un film, en sachant pertinemment qu'elle visionnait la vie de quelqu'un de mort ou qui n'existait tout simplement pas, était tout simplement pour elle quelques chose d’apaisant de relaxant et donc bien sur d'agréable.

Mais la jeune femme toucherais le velours rouge des sièges plus tard, elle était actuellement devant les affiches, cherchant des yeux celle qui retiendrait son attention, la jeune femme n'avait pas pour habitude d'aller voir un film pour le voir, elle passait par-là et s'arrêtait si le cœur lui en disait. Les affiches se succédèrent devant ses yeux, c'est vrai qu'elle n'avait plus beaucoup de choix tout simplement parce qu'elle était énormément venue ici ces derniers temps. Pour voir toute sorte de film, Sweeney Todd, Pulp Fiction, Jumper . . d’ailleurs dans ce dernier la jeune actrice lui ressemblait énormément, et malgré le fait que le jeu des acteurs était plutôt bon le film était réellement dénué de tout intérêt. Pourtant Alexandra était de ce genre de personne qui aime les histoires de héros avec des super pouvoirs, et des supers belles gueules. Ils la font rêver et imaginer un monde où elle pourrait tout simplement faire ce qu'elle souhaite. Mais pour l'heure la jeune femme décida d'aller voir 'Into the Wild' qui semblait être plutôt bien. Elle choisit bien évidemment de le voir en VO, en effet en plus de ne pas supporter les voix françaises la jeune femme qui avait vécu ses premières années à Los Angeles adorait renouer avec sa langue natale.

<< Euh . . Excusez moi, vous pouvez le remplir plus ? Je demande un cornet moyen, mais je ne veux pas qu'il ne soit que moyennement remplit >>

Elle tendit avec une rage naissante le cornet au petit vieux qui semblaient se foutre de sa gueule, faisant tomber quelques pop-corn dont un vint se coller sur la manche de son haut manche longue en satin noir. C'était sans doute le gérant qui remplaçait le petit rouquin de 16 ans si adorable qui était là d'habitude. Cet étrange vieillard ne semblait pas se rendre compte qu'elle était une de leur plus fidèle cliente. En effet un cinéma qui diffuse des films en VO n'attire pas beaucoup de monde, et c'est vrai que c'est ce qui plaisait à la jeune femme. De grandes salles vides où l'ont peu se mettre à l'aise.

Matthew errait le long de la rue , les mains dans les poches , son regard posé sur la route , le jeune homme vagabondait comme à ses habitudes. Son regard bleu termina par se poser sur le cinéma , à droite, non loin de lui. Matt regarda sa montre il était 15h. A vrai dire, le temps était couvert , et passer sa journée dehors ne l'enchantait guère. Matthew se rapprocha du bâtiment , un air interrogative dessinait sur le visage. Une séance? pourquoi pas. Il n'était pas un fana de cinéma mais il appréciait tout de même s'asseoir dans cette sale sombre et laisser guider ses émotions par le film qui s'offrait à ses yeux.
Après avoir pesè le pour et le contre , Matt décida finalement d'aller au cinéma. Après tout il n'avait que ça à faire , vu qu'il n'avait pas de voiture , par manque de moyen , il devait attendre le prochain bus , et la ligne directe pour aller à l'académie ne partait que dans 3heures.

Par habitude , Matthew se plaça devant les affiches qui surplombaient l'entrée: Jumper... Bref il avait lu les critiques et elles n'étaient pas vraiment bonnes , quand à Sweeney todd , il était un grand fan de Johnny Deep, et il avait déjà vu ce petit chef d'oeuvre. D'ailleurs en y repensant Matthew avait vu énormément de ses films: Sleepy Hollow , Charlie et la chocolaterie, Edwards aux doigts d'argent, Neverland et bien d'autre.
Son regard bleu s'arrêta sur l'affiche d'Into the Wild. Ce film il en avait entendu parler à travers les allées de l'académie et d'après ce qu'il avait put comprendre , ce film était réellement un film qui méritait d'être vu.

Le jeune homme passa sa main droite dans sa poche il en sortit un billet de 5€ et quelques pièces , il avait juste assez pour se payer une place. Il se dirigea vers la caisse et fut accueillit par une de ses caissières qui semble tout droit sortit d'une séance de mode. Avec politesse la jeune femme blonde lui expliqua que le film était un des rares qui passait en version originale. Or cela ne dérangeait en aucun cas la jeune homme.
La femme lui tendit son billet qu'il attrapa nonchalamment. Matt tourna sa tête en droite observant le lieu ou se vendait pleins se sucreries et tout autres choses. Or Matthew était ruiné , il allait donc devoir faire sans. Il aperçut d'ailleurs , une jeune femme brune en prise avec un vielle homme. Le sujet de leur discorde semblait être du pop corn. Matthew avait une mémoire assez hors du commun , et le jeune homme en était sure , la jeune femme faisait partit de son académie.
Le regard de Matthew se dirigea vers son ticket , il était indiquait salle 6 , le jeune homme obliqua à gauche. Il rentra dans une salle , une des plus petites du cinéma , et alla s'installer directement en plein milieu de la salle. Il se lova dans le siège , posant sa tête contre le dossier. Pour le moment il était le seul , après avoir jeté un dernier coup d'oeil sur son ticket qui indiquait en gros VO il rangea son ticket dans la poche de sa veste en cuir. En VO , cela ne le gênait pas , il était Américain.

Alexandra paya tranquillement ses pop-corn, n’adressant pas un regard de gentillesse au vendeur aigris qui de toute manière prenait déjà la commande d’une horde de mamans venues avec toute leur progéniture. La jeune femme soupira doucement, elle détestait ce bruit de chamailleries, de cris, et de pleurs d’enfants déjà trop gâtés qui faisait des scènes invraisemblables à leurs mères débordées et sans aucune autorité. Alexandra s’empressa donc de rejoindre la salle de projection. C’était la salle n°6, une des plus petites, et il faut bien l’avouer une des moins confortables aussi. Pas que la qualité des fauteuils eut été à dénigrer mais l’espace entre les rangées était réellement minuscule. Les fines et grandes jambes de la jeune femme s’endolorissaient donc au fur et à mesure que le film se déroulait sous ses yeux. Si pour elle cela était un peu gênait, pour un homme d’une taille assez prononcé cela devait totalement être dérangeant. Mais enfin, ce n’était pas vraiment son problème.

La jeune femme poussa la porte de sa main libre, l’autre tenait ses pop-corn, tentant au mieux de ne pas en renverser. Le bruit de ses talons était étouffé par la moquette bleue qui couvrait le sol permettant ainsi à la jeune femme de se rendre discrètement à une place. Elle décida tout simplement de se mettre sur une rangée – la rangée – qu’elle choisissait habituellement. Malheureusement cette dernière était déjà occupée par un jeune homme brun. Bien sur, ce dernier c’était sentit obligé de se coller à elle ! ! ! Même si dans ce cas précis, lui était assis et elle debout dans la seule et unique allée de la salle. Rien n’était plus odieux à la jeune femme que la proximité d’individu qu’elle ne connaissait pas. Mais Alexandra décida de s’y asseoir tout de même, mais à deux sièges d’intervalle. Il n’allait tout de même pas gâcher sa séance de cinéma.

La jeune femme s’assit souplement dans son siège, sans faire de bruit. Elle savoura le délicieux instant où tout son corps s’enfonce avec grâce dans le velours rouge. Puis elle commença à mâchouiller quelques pop-corn. Et oui, ce qu’il y a de bien avec les pop-corn c’est que leurs propriétaires les mangent toujours avant le film, leurs permettant ainsi d’avoir par la suite une sécheresse désagréable du gosier plus communément appelé ‘la soif’. Mais Alexandra était prévoyante et avait donc emporté une petite bouteille d’eau plate qui se trouvait actuellement dans son sac. Après avoir constaté que son cornet était presque à moitié vide (ou presque à moitié plein) alors que la séance ne commençait que dans 7 minutes, la jeune femme fit une pause. Elle balada son regard dans la salle, et par la curiosité la plus dénuée d’arrières pensés ses yeux se posèrent un instant sur le visage du jeune homme assit deux sièges plus loin. La salle était sombre tant et si bien que la demoiselle ne put pas bien distinguer les trais de son visage. Mais il lui semblait qu’elle l’avait déjà vu quelque part. Et d’ailleurs l'endroit où elle eut pu le croiser ne mit pas longtemps a se dissiper de son brouillard puisque de toute manière cela ne pouvait être qu’à Freedom Creek ! Ce jeune homme l’énervait déjà. Il fallait qu’il vienne squatter sa séance de cinéma, sa salle, sa rangée et son Académie Equestre ?

La jeune femme fut troublée dans ses amères réflexions par un homme d’environ 35 ans avec des lunettes à montures noires et une barbe mal rasées. Il était suivit de 3 autres hommes, qui avaient tous le même profil : cinéphile célibataire – mais étonnamment craquant -. Alexandra se concentra sur les lèvres de son interlocuteur qui avait déjà commencé à bouger. Ce dernier lui demandait timidement de se déplacer de deux sièges afin que lui et ses amis puissent s’installer sur la rangé. La jeune femme eut d’abord dans l’idée de leur demander fort peu poliment de s’installer derrière, mais elle se retint. Après tout c’était ce genre de personnes qu’elle aimait voir dans les cinémas, c’était eux les vrais critiques du cinéma, et qui créait ces ambiances si particulière. Finalement la demoiselle se déplaça gentiment, allant s’asseoir à côté de . . Oh ! non . . et merde, elle se retrouvait juxtaposé avec son inconnu qu’elle avait déjà croisé à Freedom Creek ! La lumière se tamisa annonçant le début de la séance, qui commençait fort mal. Et dont les seuls spectateurs étaient 6 personnes toutes rassemblés au rang centrale. Vive la proximité me direz-vous !

Matthew avait les yeux fermés , il était perdu dans ses pensées comme à son habitude. Celle ci le faisait voyager hors de l'espace et du temps. Il se souvenait de ceux qu'il préférait oublier. Par conséquence à chaque fois , ses moments de réflexions étaient des moments de pure torture. Matt fut sorti de ses pensées par le bruit grinçant de la porte de la salle. Il aperçut rapidement la jeune femme de Freedom Creek , il soupira à chaque fois c'était la même chose, il tombait toujours sur des personnes de l'académie. Mais heureusement la salle bien que petite possédait tout de même plusieurs rangées de siège. Le plus souvent quand le nombre de personne se comptait sur les doigts de la mains , tout le monde se dispersait. Matt avait donc très peu de chance de se retrouver avec quelqu'un à côté de lui et cela lui convenait très bien. Non pas parce qu'il craignait être dérangé , mais parce que la proximité de ses congénères le rendait maussade.
Le regard de Matt balayait l'écran ou différentes publicité apparaissait sur celui ci. Une pub pitoyable d'un magasin de vêtement le fit sourire intérieurement. Il en était que ce magasin avait signé son arrêt de mort.

Matt ressentit alors la présence d'une personne près de lui. Un coup d'oeil rapide vers sa gauche et il aperçut la jeune femme brune assise à 2 sièges de lui. Matthew ne faisait pas parti des personnes qui s'énervaient de si peu. Mais il fallait se l'avouer ça l'emmerder. Bref de toute façon il allait devoir s'y faire. Mais quand même il y avait environ 100 places dans cette salle et seulement 10 au milieu. Enfin le jeune homme prit sur lui , se concentrant sur les bandes annonces qui défilaient désormais les unes après les autres.
Matt sentit quelques minutes plus tard le regard de la brune se poser sur lui. Cette sensation il la détestait , il n'était pas un animal de cirque. Et si la jeune femme avait quelques peu de mémoire , elle aurait put se souvenir qu'ils s'étaient croisés dans les écuries des Dryness. Le jeune homme se souvenait d'ailleurs que la jeune femme était la propriétaire d'une grande jument alezane. Matt avait une mémoire impressionnante . Dès qu'il voyait quelques choses , ou l'entendait , il s'en souvenait. Une faculté qui lui avait permis de briller dans ses études. Et d'après ses souvenirs sa jument devait s'appeler Honey Moon.

Le cauchemar ne semblait pas fini, vu que 3 types décidèrent aussi de s'installer à cette rangée , propulsant la jeune femme près de lui.
Le jeune homme avait une envie pressante de dégager d'ici , mais il avait payé sa place...
Quelques secondes plus tard , une vibration dans sa poche droite le rappela à l'ordre. Son portable ... il l'avait oublier de l'étendre. Matthew regarda le message qui venait de recevoir. C'était le palefrenier qui devait rentrer Arod , évidement Arod avait encore essayer de le tuer en le chargeant. Matt allait donc encore devoir aller chercher mr Arod à son retour. Mais à vrai dire, il appréciait ses moments là avec son étalon gris. Il referma le clapet de son portable , éteignant en même temps celui ci et le remit dans sa poche.

La lumière se tamisa annonçant le début du film , Matthew s'enfonça dans son siège essayant désespérément de placer ses jambes , mais cela semblait être mission

La vibration du portable de son aimable voisin de siège n’échappa pas à la jeune femme qui le toisa d’un air assez méchant. Lorsque l’on va au cinéma on étend son portable, cela paraît tout simplement habituel, poli, NORMAL ! Mais l’esprit de la jeune femme se porta rapidement sur l’écran qui s’allumait, les baffles crépitèrent légèrement avant de dévoiler un son assez fort qui vint tirer la salle de son silence le plus complet. Et ce fût le long moment des publicités, Magnum, M&Ns et bande d’annonce de film voué paraît-il à régler le son et l’image mais qui en réalité était juste quelque chose d’inventer pour vendre et faire chier les spectateurs de surcroît. Mais le grand problème des pubs c’est qu’elle vous donne aussi fait, même si vous y voyez évoluer des monstres verts dégoulinant d’une substance flasque, gluante et pestilentiel ! Alexandra plongea sa main dans son cornet de pop-corn afin d’en attraper une poignée, qu’elle amena à sa bouche. Bien sur inutile de vous précisé qu’elle fit effectivement du bruit, et sans doute bien plus que celui d’un simple vibreur mais enfin, le pire c’était qu’elle devait donner encore plus faim à ses congénères ! Et si on l’eut interrogé à ce sujet Alexandra aurait bien été obligé de répondre que cela la réjouissait tout particulièrement.

Le film commença enfin s’ouvrant sur de beaux paysages, sous la diction d’une lettre dont les mots s’écrivaient à l’écran, couvrant le paysage par endroit. Le film commençait plutôt bien, la jeune femme aimait ces débuts où l’ont montre les magnifiques choses de la terre sur une musique rock américaine tout simplement envoûtante. Mais Alexandra devait admettre qu’elle n’était pas vraiment alaise dans cette salle de cinéma. Elle était coincée entre deux personnes qu’elle ne connaissait pas, dont une qui ne lui était tout simplement pas sympathique. Très rapidement la concentration de la jeune femme fut troublée. En effet la demoiselle réfléchissait aux conditions dans lesquelles elle avait croisé ce brun. Mais impossible de retrouver le moment exact. Elle croisait de toute manière beaucoup de monde dans l’Académie et à vrai dire, loin d’avoir une courte mémoire la jeune fille se foutait tout simplement de tout ce qui ne la touchait pas personnellement ! Mais de plus en plus l’attitude du jeune homme lui rappelait quelque chose et ce quelque chose c’était tout simplement la méchanceté, la solitude et surtout l’égoïsme atteignant son paroxysme . . soit toutes les qualités – puisque la jeune femme qui en était elle-même dotée considérait cela comme des qualités – énigmatique des Dryness Mountain, soit, de sa maison. C’était donc d’autant plus bizarre pour elle de se trouver à côté de quelqu’un dont elle ignorait tout, sauf qu’il était dans sa maison. Et avouez qu’elle est bien placée pour savoir que dans sa maison les élèves ne sont pas des tendres amis qui se serrent les coudes. Tout ces éléments tendaient à créer un cadre lourd et fermé qui n’était absolument pas agréable à Alexandra.

La demoiselle tenta de se replonger dans le film. Ce dernier parlait d’un jeune homme, diplômé de l’université qui décide de rompre avec la société de consommation actuelle en partant, et en refaisant sa vie de A à Z. En effet ce dernier décide de détruire ses papiers, carte d’identité, et cartes de crédit. . Il offre aussi toutes ses économies à une association et s’en va délaissant sa famille – et surtout sa petite sœur - sans la moindre explication, et à vrai dire sans même leur faire comprendre qu’il a décider de tout quitter. A partir de cet instant où ses ciseaux vienne refermer leurs dents sur le visage photographié du jeune homme celui ci prend le nom d’Alexander SuperTramp, et ne rêvant plus d’une chose : l’Alaska !

La jeune femme voyait donc se dérouler sous ses yeux des paysages magnifiques, tantôt ceux de magnifique champ de blé, tantôt ceux des hivers rudes de cette fin de globes. Mais c’est vrai qu’Alexandra maintenant tout à fait absorbée par le film et par cette histoire vraie, ne pouvait cesser de chercher intensément le nom du jeune homme à ses côtés, il exerçait sur elle une certaine forme de malaise qui l’intriguait. Mais rapidement ces futiles pensé était de nouveaux occupés par la frimousse Emile Hirsch qui s’imposait à l’écran dans le rôle principal.

[je le regarde en ce moment , vu que je l'ai trouvé sur le net Smile

]

Le regard bleu du jeune homme était fixé sur l'écran, jusqu'à qu'un bruit de Popcorns lui arrive dans les oreilles. Le jeune homme intérieurement énervé essayait tant bien que mal de se calmer. Après tout lui même avait quelques minutes plus tôt dérangé la populas à cause de son portable. Mais quand même quand on avait un minimum d'éducation on essayait de faire le moins de bruit possible en bouffant ses popcorns. D'ailleurs en parlant de bouffe, Matthew se demandait bien comment elle pouvait avaler autant de nourriture en si peu de temps. De plus elle était mince , de quoi rentre jalouse les filles qui doivent se contenter de manger des carottes. De plus Matt avait faim , il n'avait pas manger à midi et son estomac criait famine. En faite il lui aurait bien volé quelques pop-corn.
Mais après tout ce qu'il avait lu sur la fabrication des pop-corn dans les grands cinémas et de la provenance du mais. Qui pour la plupart venait d'ogm , il fallait vous l'avouer , ses raisons étaient assez importante pour le dissuader à manger du pop-corn.

Matthew reporta son attention sur l'écran , un train était élancé sur les rails . D'ailleurs on pouvait lire sur un morceau de fer qui servait à se tenir à la descente du train: Alexander le nom de famille était assez dur à déchiffrer. Par contre on pouvait distinguer écrit sûrement à la craie : april 1992. Ce qui devait sûrement avoir son importance pour la suite du film. Les images défilaient les unes après les autres désormais on pouvait voir une lettre défilée en lettre jaune sur celle ci. Des phrases comme : Arrived here two day ago ou encore it was very difficult to catch rides in the yukon territory. En arrière blanc de cette phrase , une main qui faisait du stop était apparut. Sûrement l'héros du film, ou plutôt d'une histoire vraie. Car bien plus qu'un film, Into the wild racontait une histoire qui avait réellement existé. Et en ça il avait quelques choses de plus que les autres.
Et puis cette histoire sonnait comme une hymne à la nature. Celle d'un homme qui termina par comprendre l'appel d'un monde sauvage. Délaissant la vie de consommation et tout ses attraits , il voyage vers un seul but: l'alaska. Un pays emplit de danger , ou la vie est un combat de chaque jour. Il délaisse alors sa famille pour vivre des choses nouvelles. Mais son but n'était pas réellement l'alaska , ce qui faut y avoir c'est le but d'une vie en communion avec la nature dans un pays reconnu pour sa dureté: L'alaska. Au fur et à mesure des images représentant l'alaska , on apercevait différent panneaux d'indications jusqu'à que la camera se focalise sur une voiture blanche dans un désert de neige. Quelques secondes plus tard un homme marchait seul dans la neige et on pouvait lire :" I now walk ... Into the wild". Par la suite un homme apparut sur l'écran...
A ce moment là , une horrible alarme retendit. C'était la 2ème fois que cela arrivait . En faite c'était une évacuation. Les films serait remis plus tard , mais pour le moment il fallait dégager de la salle. Matthew quand à lui s'engouffra dans son siège bien décidé a rester dans son siège. Mais déjà quelques vigiles apparurent dans l'entre brasure de la porte leur demandant d'évacuer la salle.

L’alarme retentit, surprenant la jeune fille qui commençait à se prendre au film. Le bruit était plus qu’irritant et couvrait totalement la musique d’Eddie Vedder qui était utilisé pour la bande d’annonce. C’était assez agaçant de devoir se faire interrompre en plein film. Non c’était même tout à fait révoltant. Tout le spectateur restèrent assis pendant un bon moment, pensant que c’était juste un test, ou une erreur. Et puis personne ne voulait réellement se donner la peine de quitter ces sièges de velours onctueux facturé 6 Euros pour la duré du film. Mais d’un coup les lumière de la salle s’allumèrent vivement, titrant tout les convives de l’obscurité. Par la même occasion l’écran cessa de diffuser le film, ne laissant donc plus vraiment le choix aux clients présents. Pourtant ceux ci semblaient faire de la résistance. En effet les personnes assissent à la droite de la jeune femme grommelaient fermement, expriment leur virulent mécontentement entre eux. Puis, la porte s’ouvrit à l’arraché et deux vigiles apparurent.

<< Ce ci n’est pas une simulation, veillez évacuer le cinéma rapidement et dans le calme >>

La jeune femme fût assez surprise de voir leur arrivé, ils avaient pensé à la salle n°6 ? C’était plus que surprenant au regard du fait qu’elle ne recevait que très rarement des clients. Résignée Alexandra se leva doucement, attrapa son manteau et entreprit de se diriger vers la sortie. Cette dernière se trouvait à côté de l’écran. Elle voulut s’y diriger rapidement, mais l’accès était bloqué par les longues jambes du Freedomiens assis à côté d’elle deux minutes au paravent. Oui celui ci ne semblait pas vouloir bouger le moins du monde. Il était tranquillement assis dans son fauteuil attendant que le temps passe. Il bloquait par la même occasion la jeune femme qui bien loin de vouloir faire le tours avait décrété qu’étant le trajet le plus court pour arriver à la sortie de secours, c’était celui qu’elle emprunterait !

<< Huuum ! Excuse-moi ça te dérangerais de sortir de la salle comme tout le monde ! Je ne tien pas spécialement à finir comme mes pop-corn >>

En effet la jeune femme ne se voyait vraiment pas toute cloquineuse, brûlé au 3° degrés, parsemé de cicatrices immondes tant bien que mal rattraper par des chirurgiens qui lui aurait greffer de la peau par déçus. Bref, elle préférait vraiment éviter tous ces désagréments ci cela était possible. Bien sur elle concevait qu’il n’y avait absolument rien d’alarmant dans leur situation car rien ne présageait un feu, en effet il n’y avait pas de fumer, rien ne sentait le brûlé, mais enfin, la jeune femme était plutôt quelqu’un de prévoyant, qui préférait bien plus la sécurité, que les beaux bras d’un pompiers venant la chercher dans les décombres du cinéma ! Et puis étrangement elle ne trouvait pas cela du tout romantique de frôler la mort parce que les grandes jambes d’un jeune homme l’avaient empêché de s’enfuir avant d’être bloqué par les flammes. Même si Alexandra du bien avouer que mourir dans un cinéma sauvagement atteinte par les flammes étaient quelque chose de plutôt . . surprenant comme mort, et qui dit surprenant dit forcément mieux que la moyenne ! En effet la jeune femme n’aspirait pas à mourir à 12O ans, veille, ridée et impossible de se mouvoir. C’était bien plus existant pour elle, de connaître quelque chose de ‘nouveau’, d’inquiétant pour ses dernières heures. Mais il est vrai que 17 ans c’est un peu jeune pour mourir, c’est pourquoi pour le moment la jeune femme aspirait plutôt à se barrer qu’à disserter sur la meilleure façon de mourir !

( Non je les regarde en Streaming ^^. Désolée c'est court mais j'ai pas le temps d'écrire un texte long XD)

Matthew était toujours aussi bien enfonçait dans son siège , les deux vigiles haut d'environ 2mètres ne semblaient pas tout à fait du même envie que lui. Le jeune homme grommela avant de souffler d'énervement. Il avait lu dans un magazine que pendant quelques semaines , les test allaient devoir être fréquents , il était tombé en plein milieu. Ce n'est pas comme si il allait brûlé vif en quelques secondes.
Le jeune homme n'était pas un stressé , au contraire , il était plutôt calme. Et il lui en fallait beaucoup pour le stresser. Il fut pourtant obligé de se lever quand la burne de son académie le sonna de partir.
Le regard bleu de Matthew la dévisagea , il se leva calmement , attrapant sa veste. Bien sur sans se presser.

- Je crois que c'est déjà fait..

Le regard de Matthew s'était posé sur le haut de la jeune fille ou de morceaux de pop corn assez voyant était resté accroché. Bon a vrai dire ça arrivé souvent , mais pour lui c'était une méthode de la remettre à sa place la stressé.
La jeune homme passa la main dans ses cheveux bruns s'élançant vers la sortie.
Il s'élança dans les marches les descendants aisément , sa veste en cuir sur son épaule. Il poussa la porte couvre feu , et arriva dehors. Le vent froid le saisit comme une claque dans la figure. Matthew enfila rapidement sa veste enfouissant sa tête dans son col et les mains dans ses poches. Autour de lui , bons nombres de personnes étaient présentes . Des enfants qui courraient partout attendant la réouverture de leur salle , criant , hurlant mais surtout riant de la tête de leurs parents qui regardaient leur montre, attendant la réouverture des portes.
Quand à d'autre ils juraient contre la direction du cinéma qui avait osé , les virer de leurs sièges. Mais après tout ils n'étaient pas réellement dans leur tord ces dirigeants , ils avaient en charge énormément de personnes et si un accident réel arrivait ils allaient réellement avoir des problèmes.
Le jeune homme alla s'installer sur un banc attendant patiemment la réouverture de la séance. Et quand à la jeune femme qui l'avait suivit à travers l'escalier , il se demandait bien si elle allait prendre mal sa réflexion.

La jeune femme accusa le regard du jeune homme sans que cela ne la gène. En effet Alexandra ne se souciait que très superficiellement de la façon dont on la regardait, de ce que l’on pensait d’elle. D’autant plus qu’elle ne connaissait absolument pas ce jeune homme, et qu’il ne la connaissait pas non plus. Elle le fixa comme il l’avait fait au paravent, avec l’expression du mépris le plus mal déguisée.

Avant de tourner les talons vers la sortie le jeune homme avait passé sa main dans ses cheveux tel une pub l’oréal assez miteuse ce qui avait bien fait rire la jeune femme. Bien sur elle n’en montra absolument rien, restant impassible et étonnamment indifférente. Elle prit la suite du garçon dans les escaliers, descendant les marches avec grâce. Sans doute fût-elle aussi surprise que ce dernier lorsque le vent glacé de cette fin d’hiver vint l’entourer. La jeune femme passa rapidement son manteau noir. Juste avant de le boutonner, elle s’aperçut que des pop-corn étaient restés accrocher au tissu de son haut. Elle les chassa rapidement de la main afin de fermer son manteau.

Cette année l’hiver avait réellement été rude, et visiblement elle n’était pas tout à fait d’accord pour laisser la place au printemps qui tentait tant bien que mal de faire pousser des petites fleurs un peu partout sur les ronds points de la ville =P A chaque respiration un nuage de condensation se formait, ardemment balayé par une légère bourrasque de vent. La jeune femme porta ses mains prêtes de sa bouche pour les réchauffer, ces dernières commençaient à rougir à cause du froid plus que présent. Pour tout vous dire, il ne faisait pas si froid que ça. Mais la jeune femme ayant du quitter à la hâte la chaleur et le confort de la salle de cinéma n°6, se trouvait trop rapidement confronté à une perte de plusieurs degrés qui lui donnait la sensation d’être encore en plein milieu de l’hiver ! Une fois les derniers spectateurs sortis du bâtiment un homme annonça d’une voix forte :

<< Ceci n’était pas un entraînement, l’alarme incendie à été déclenché au niveau des toilettes des hommes, 2° étages. Nous pensons à de la fumée de cigarette, mais ne voulant pas courir de risque, nous préférons annuler les séances d’aujourd’hui, afin de trouver la cause exacte de ce dérangement >>

Une vague de mécontentement se leva dans le froid. Les enfants –qui bien sur n’avaient absolument rien saisi du discourt – demandaient à leurs mères qu’en est qu’ils allaient pouvoir retourner dans la salle. Tandis que d’autre pestaient tout bonnement contre la direction du cinéma, trouvant l’affaire très peu professionnel.

<< Conserver vos tickets de cinéma, ils vous permettrons d’accéder à une autre séance de votre choix gratuitement . . et nous offrirons les consommations ! >>

Bien c’était déjà un bon point, la jeune femme pourrait donc revenir ici et se gaver de M&Ns gratuitement. Mais pour l’heure, Alexandra ne savait pas du tout quoi faire. En effet, la séance ayant été annulé, elle se retrouvait coincé ici ans véritable projets pour combler son après midi . .

( Désolée c'est court )

Matthew attendait patiemment la réouverture des portes. Il se fit bousculer par plusieurs enfants qui avaient décidé d'utiliser le bancs comme repère. Matthew les regarda amusé , Ah l'innocence , si seulement il savait qu'elle est éphémère et qu'à l'âge adulte on aimerait la retrouver. Mais cela est impossible. L'homme vit dans une monde trop "perfide" et en tant qu'être évolué , l'homme a évolué aussi du mauvais côté , créant une espèce dont le seul but était désormais le profit...

Matthew fut tiré de ses pensées , par les 2 gorilles qui l'avait évacué ainsi que la jeune femme de son académie. D'ailleurs en parlant d'elle ou était-elle?. Le regard de matthew se promena sur la foule , jusqu'à tomber sur la jeune femme au milieu d'un groupe. Celle ci semblait légèrement énervée et le jeune homme se demandait bien la rayon du pourquoi. Sa curiosité fut rapidement satisfaite quand le gorille clama haut et fort que la séance , et tout les autres allaient être annulée pour cause de défaillance.

Sur une échelle de 100% , la chance qu'il y ai un tel problème n'était que de 5% , c'est à dire quasiment aucune chance. Mais évidemment , Matthew ne faisait pas parti de ses personnes chanceuses , bien au contraire c'était souvent à lui qu'il arrivait des choses pareilles.

Le jeune homme soupira encore du temps de perdu pour rien. Petit à petit le monde qui était rassemblé sur la place se dissipa dans des grognements de mécontentements et des injures. Quand à Matthew , il attendait patiemment que tout le monde se soit éclipé , pour essayer de rentrer en douce. Après tout il avait payer sa séance il avait travailler dans un cinéma il savait donc exactement comme cela fonctionnait.
De plus, ils allaient sûrement être tranquille , les gorilles étant occupés par une groupe de jeune , décidé à rentrer dans le cinéma.

Quand il ne resta plus que la jeune femme devant la porte de sortie , le jeune homme s'élança d'un geste habile, il ouvrit celle ci , avant de la refermer , il posa son regard sur la jeune femme.
- ça te tente???

Le regard bleu de Matthew s'était posé sur la jeune femme , après tout elle faisait partie de son académie, un peu d'entraide n'allait pas les tuer. De plus si il y avait eu réellement le feu , il aurait été demandé un périmètre de sécurité , or ce n'était pas le cas. Et puis cela donnait un petit peu de piment dans leur petite vie tranquille.

Peu à peu les gens partaient en grommelant, se promettant de ne plus jamais remettre les pieds dans un cinéma si peu professionnel. La jeune femme quant à elle était un peu irritée mais elle ne le laissait pas paraître. Ce qui énervait la jeune femme n’était pas réellement le fait de louper une séance, elle irait à la prochaine, mais le problème qui se posait c’est que le bus qui conduisait directement à Freedom Creek ne passait pas tout de suite. Et quand je vous dis pas tout de suite cela signifie environ 3h3O.

La jeune femme tournait et retournait toute les possibilités qui s’offraient à elle : les boutiques ? non elle n’avait plus d’argent. Un café ? Vu le temps qu’il lui restait il lui faudrait en prendre une bonne vingtaine, ce qui à 2Euros2O le café, revenait au même que de faire les boutiques – ou presque. Et à vrai dire la jeune femme venait de faire le tour des propositions. Et oui la ville la plus proche de Freedom Creek n’était décidément pas très animés. Certes il y avait pas mal de monde dans les rues, mais c’était tout simplement parce qu’il n’y avait rien à faire autre part que dans la rue. Une seule et dernière solutions s’offrait à elle . . Rentrer à pied, son Ipod Nano dans les oreilles . .

D’un coup une veste en cuir noir passa devant elle, la tirant de ses pensées. Oh mais c’était son mystérieux voisin de sièges, visiblement de Freedom Creek. Apparemment il souhaitait tout de même voir la séance, puisqu’il semblait vouloir de nouveau rentrer dans le cinéma. A votre avis borné ou attardé ? Alexandra n’eut pas réellement le temps de se poser la question, à son grand étonnement celui lui demanda si elle voulait venir avec lui. La jeune femme ne fut pas réellement réjouie de cette proposition, mais après avoir à moulte reprise analyser la situation c’était sans doute la meilleure chose à faire pour ne pas s’ennuyer.

<< Les séances sont annulées, donc les écrans doivent être éteints . . . >>

Et oui, mine de rien, cette petite phrase voulait dire oui. La brune s’était finalement dit que passer l’après midi avec un Freedomiens n’était pas une mauvaise chose. D’une part il n’était pas fort laid, donc elle pouvait être vue avec lui, et d’autre part, un peu de socialisation de temps à autre ne faisait pas de mal. Après tout ce jeune homme avait l’air plutôt gentil, et il avait choisit le même film qu’elle. Eu delà de ça il semblait parlait Anglais, puisque la diffusion de Into the wild était en VO. Et ce petit détail avait tout de même une importance pour la jeune femme . .

(lol pour répondre je suis obligé de m'y mettre le soir chez moi devant mon ordinateur portable, et de poster le lendemain pendant le cour en amphi XD)

Matthew osa les épaules , après tout ce n'était qu'un écran de cinéma , et toute les salles de diffusion étaient exactement les même , il n'aurait donc aucun problème pour remettre le film sur l'écran.

" Le plus dur ne va pas être d'allumer l'écran mais de passer incognito"

Le jeune homme obliqua à droite , montant l'escalier recouvert d'une sorte de velours d'un rouge claire. Habitué à ses moments ou on pouvait à chaque secondes se faire attraper et avoir quelques ennuie , il était dépourvu du moindre stress. Ils arrivèrent bientôt à une intersection. Or celle ci donnait sur le hall d'entrée , hall ou s'affairait bon nombres de personnes: des vendeuses , mais aussi des surveillants ainsi que des membres de la sécurité.
Le moment le plus difficile allait sûrement être ce moment là , car ils allaient devoir passer sans être vu.
Matthew se colla au mur lançant des coups d'oeils furtif dans le hall ou un dialogue entre le responsable de la sécurité et le président du cinéma venait de tourner au vinaigre. Le gérant ayant calculé que la somme qu'il allait perdre en 4h de perdu allait être colossale. Le chef de la sécurité rétorqua avec habilité qu'il n'aurait pas ordonné l'évacuation si les systèmes des sécurités étaient aux normes.
Bien que ce petit problème ai crée une ébullition de la part du personnel , elle avait aussi permit de laisser une ouverture aux jeunes gens.
Matthew tourna sa tête vers la fredomienne qui ne semblait pas tout à fait sur de ses capacités cinématographique, mais bref pour le moment ce n'était pas au premier plan. Quelques secondes plus tard , il l'attrapa par le bras , la tirant avec lui dans le couloir d'en face , couloir qui montait dans leur salle. Il la relâcha immédiatement le danger passé .

" On est passé"

Continuant son avancée , Matthew poussa la grosse porte noir qui bloquait l'entrée dans la salle. Quelques secondes plus tard ils se retrouvèrent dans la salle qu'ils avaient quitter quelques minutes plus tard.
Le jeune homme s'élança vers le haut de la salle.

" Assis-toi"

Le chemin de Matthew l'amena jusqu'a une porte à droite. Il rentra dans une pièce sombre et se dirigea vers l'ordinateur de contrôle. D'un geste expert , il le ralluma , un mot de passe fut demandé mais le jeune homme le trouva en quelques minutes , question mathématique.
Enfin quand tout fut près , il put lancé le film. L'écran noir retrouva alors ses couleurs perdu , retrouvant les paysages de l'Alaska...

Alexandra le suivit sans un bruit, sans un mot, rien. Elle restait derrière lui, le laissant lui indiquer tranquillement le chemin. C’était assez étrange comme sensation, à la fois elle avait ce léger stress qui vous prend toujours aux tripes lorsque vous faite quelque chose qui n’est pas forcément très réglementaire. & à la fois elle savait que de toute manière elle savait pertinemment que si ils se faisaient prendre , elle n’aurait qu’à faire les yeux doux aux vigiles et qu’ils la laisseraient partir . . quant à son camarade fraudeur . . et bien comment dire ‘chacun sa merde ?’. Oui c’est à peu près ça =P Non tout de même cela aurait gêné Alexandra de le laisser seul face à des ennuies certains dont elle se tirait avec aisance.

Pour le moment tout se passait très bien, le duo avait réussit à passer dans une salle où il y avait pas mal de monde. La jeune femme avait craint que l’on ne repère le bruit significatif de ses talons, mais bien heureusement le volume sonore de tout ce personnel qui se chamaillait, qui se tourmentait, qui s’engueulait couvrait bien amplement les bruit de pas de la jeune femme.

Très rapidement les deux Freedomiens retournèrent dans la salle qu’ils avaient quitté au paravent sèchement coupé pendant leur film, et évacué au plus vite. Sans se faire prier Alexandra alla s’asseoir à la même place que précédemment, sur la même rangée qu’elle aimait tant. Quant au jeune homme elle ne sue pas bien où il était allé, visiblement dans la salle qui gère les diffusions, puisque seulement quelques minutes après son départ l’écran s’alluma.

« Mais dis moi, d’où connais tu tout ça ? »

Alexandra était un peu septique, non mais c’est vrai comment cela se faisait-il qu’il connaisse les cinémas comme sa poche ? C’était assez étrange, mais à la fois plutôt agréable & fascinant. Agréable, puisque ce don venait de sauver son après-midi, & fascinant tout simplement parce que c’était quelque chose de très peu courant. Etrangement cela donnait à la jeune femme envie d’en savoir plus sur ce jeune Freedomien. Pour tout vous dire Alexandra n’était plus vraiment sur d’avoir envie de regarder le film maintenant . .

Matthew regarda a travers la petite fenêtre qui permettait de transmettre les images. Enfin quand le film s'afficha sur les écrans , un léger sourire illumina son visage. Ce n'était pas si difficile . Il reposa son regard sur l'ordinateur , programmant l'arret de l'écran dès la fin du film pour éviter de supporter les musiques , il baissa aussi le son pour eviter de se faire chopper trop vite.
Le jeune homme laissa le DVD tourner, il alla rejoindre la fredommienne et se plaça à côté d'elle. Il s'enfonça dans le siège , posant ses jambes contre le dossier du siège sui se trouvait devant lui. Pour la première fois , elle lui adressa la parole d'une façon plus courtoise , et lui aussi d'ailleurs.

- J'ai travaillé dans un cinéma , c'est assez facile en faite , le plus dur c'est de trouver le code , mais ça c'est une des seules choses que je sais très bien faire.

Le jeune homme regarda sa montre , ils avaient encore du temps, ils allaient donc pouvoir apprécier le film. De plus ils étaient seuls , ce qui était assez agréable, pas un bruit, pas de stress , juste un écran qui diffusait des images aussi belles les unes que les autres.

Le film changea de tout au tout , les images de l'Alaska laissèrent place à une ville , à l'université et à un jeune homme tourmenté par l'appel de la nature. Son attirance vers celle ci , il pouvait la comprendre , mais ce qu'il comprenait le mieux c'était son rejet de cette vie mondialisée. La vie l'avait trahit alors il avait plongé dans toutes sortes choses qui lui avait permit d'oublier. Jusqu'à que la vie, lui donne une 2d chance....

Matthew revint rapidement au film , chassant de son esprit ses idées quelques peu lugubres. Mais après tout , il vivait avec elles depuis tellement de temps que cela ne le dérangeais plus vraiment. Avec le temps , il allait sans doute oublier , et après tout est avec le passé que l'on fait l'avenir.
Le jeune homme passa la main dans ses cheveux , mauvaise habitude prise , il y a quelques années.

Les yeux d’Alexandra se tournèrent vers le gigantesque écran ! La jolie brune regardait les images défilaient sans réellement les voir, elle écoutait les sons, les mots, les phrases qui s’enchaînaient sans réellement les entendre. A vrai dire la jeune femme n’était pas réellement captivée par le film. Elle n’était tout simplement plus dans l’ambiance. En effet la coupure, l’évacuation du cinéma l’avait complètement sorti du monde, et Alexandra avait aussi la subtile sensation que de toute manière elle ne terminerait pas ce film. C’est vrai, tout de même, quelqu’un allait bien finir par se rendre compte qu’ils étaient là. C’était peut être une toute petite salle au fond du cinéma, quand celui ci est vide, désert et silencieux se n’est pas réellement facile de se mater un film en toute sécurité. Pour le moment les gardiens ne semblaient pas s’inquiéter du sort de la Salle n°6, laissant ainsi tout le loisir à la jolie brune d’en connaître un peu plus sur le mystérieux personnage qui l’avait entraîné ici !

« Plutôt utile comme job finalement ! »

Alexandra quant à elle n’avait pas eu beaucoup d’expérience dans le monde du travail. En effet la jeune femme venait d’une famille plutôt riche, et donc elle n’avait aucun intérêt à travailler puisque son gentil petit papa lui offrait tout ce qu’elle désirait. C’était plutôt pratique & la jeune femme ne s’en était absolument jamais plainte. Pourtant il lui était arrivé de devoir travailler de temps en temps : pour rendre un coup de main à quelqu’un la plus part du temps, c’était donc assez rare. Elle avait plusieurs fois fait du baby-sitting, mais à vrai dire Alexandra ne savait pas vraiment en quoi connaître la chanson de télétubies par cœur lui servirait à quelque chose ! Elle ne retenait d’ailleurs pas énormément de côté positif de ce job, enfin si, désormais elle savait éviter les jets de vomi à la perfection . . Ooh ces gosses, toujours malade ! !

« Pourquoi ‘une des seules’ ? »

En effet cette partie de la phrase avait quelque peu retenu l’attention de la jeune femme. Alexandra ne savait pas réellement ce que cela pouvait signifier ! En effet, ces termes étaient peut être arrivés là comme ça, sans réfléchir, et ne signifiait donc rien, mais le Freedomien à ses côtés semblait être quelqu’un de réfléchis et de poser, pas réellement le genre de personnes à parler plus vite que son cerveau. Il n’avait pas non plus l’air d’un bon à rien, d’un empoté ou autre, d’ailleurs il était dans l’une des écoles d’équitation les plus réputés, personne n’entrait là-bas par hasard ! Peut-être ce jeune homme était-il tout simplement la seule personne de Freedom Creek qui soit réellement modeste !