Détente avec les Hurricans [Venez nombreux !]

Diane soupira. Comme toujours, elle ne savait pas quoi se mettre sur le dos. Elle avait prévu un petit restaurant avec quelques élèves de son académie, la jeune canadienne se devait donc d'être élégante sans pour autant tomber dans une tenue classique et ennuyeuse ou à l'inverse tomber dans le spectaculaire et le vulgaire. En peignoir devant son armoire, maintenant bien remplie après une bonne séance de shopping, la jeune femme aux yeux verts émeraudes observait minutieusement chaque pile de vêtements, ainsi que toute sa penderie. Les cheveux enroulés dans une serviette assortie au peignoir, Diane ne se pressait pas : elle avait prévu le petit dîner pour 21h. Or il était 19h30.

Quelques jours avant cela, la jeune cavalière avait rédigé de nombreuses petites lettres, joliemment décorées, où elle invitait cordialement les élèves de son académie à venir manger au restaurant, et ce afin de faire connaissance. Un peu inquiète à l'idée de découvrir les personnalités qui faisaient la renommée des Hurricans, Diane était néanmoins heureuse de faire de nouvelles rencontres, qui, elle l'espérait, seraient plus enrichissantes et plus surprenantes les unes que les autres.

Mais revenons à nos moutons voulez-vous. Ce n'est qu'au bout de 15 minutes passées devant cette fichue armoire que la brunette choisit : elle opta pour une robe bustier très longue, ornée de motifs ethniques. Les couleurs, verte et or, convenaient parfaitement à notre Miss Mason. La robe, confortable et joliemment dessinée, moulait le buste, la taille et le haut des reins avant de s'élargir progressivement. Maintenant, les chaussures : à coup sûr le choix le plus difficile. Diane saisit rapidement une paire de sandales en bois à talons compensées, à dominante marron. Les lanières, finement disposées sur la chaussures, rendaient le pied fin et élégant. Côté accessoire, la jeune femme n'eut pas à tergiverser longuement : elle fouilla dans son tiroir pour en sortir 2 gros bracelets en bois. L'un était orné de motifs floraux discrets, alors que l'autre était uni. Pour finir, Diane saisit délicatement un cadeau qu'on lui avait fait lors de son voyage en Mongolie : c'était un magnifique collier, de taille moyenne, clairement ethnique. Composé d'or et d'une pierre précieuse, c'était un accessoire de choix pour orner la belle robe choisit par la jeune femme aux yeux verts étincelants.

Bien. Côté vêtements, tout était bon. Il fallait maintenant penser à la coiffure. Toujours en peignoir, Diane se rendit à la salle de bain, où elle défit sa serviette, libérant ainsi sa masse brune et bouclée. Alourdis par l'eau, ses cheveux paraissaient semblables à de vieilles ficelles qu'on aurait réunit pour former une serpillère de fortune. Mais pas de panique. La jeune femme se passa plusieurs fois la main dans les cheveux en secouant celle-ci. Quelques minutes de séchoir après, ses cheveux étaient secs, brillants, soyeux. Diane, les cheveux détachés, se rendit dans sa chambre. Là, elle ôta son peignoir pour s'habiller. Son corps mince et musclé glissé dans la robe, ses pieds fins dans ses sandales et son cou orné de cette magnifique pièce, Diane ressemblait à une hippie tout droit sortie de Kathmandu. Avec précision et rapidité, la canadienne piqua une baguette de bois finement décorée dans ses cheveux. Quelques mèches faussement négligées soulignaient l'intensité de son regard tandis que le reste de ses cheveux étaient rassemblés en un chignon coiffé-décoiffé. D'une main, elle saisit un petit châle marron doré qui se mariait à merveille avec sa petite robe.

Après s'être préparée, Diane rassembla ses affaires : sa petite pochette verte foncée, avec ses papiers et son carnet de chèques. Elle passa une dernière fois devant le miroir avant de s'en aller, sans oublier bien sûr de fermer sa chambre. Ses pas étouffés par la moquette du couloir, la jeune femme décida d'y aller à pied. Elle prendrait son temps, elle n'était pas pressée par l'horaire. De plus, une bonne marche la mettrait en appétit. Diane sortit donc de l'académie tranquillement, délicieusement saisie par la fraîcheur du soir qui venait. Sa pochette à la main et le châle au creux de ses bras, la jeune brunette marchait tout en observant le paysage qui l'entourait. Peu à peu, la verdure de l'académie laissa place à l'activité grouillante de la nuit qui s'emparait peu à peu de la "ville" de FC. Une demi-heure après, la canadienne arriva au restaurant où elle avait réservé une table entière. Elle avait bien précisé à la direction qu'elle ne savait pas combien de gens viendraient, tout était donc préparé à l'avance. N'ayant pas envie de s'asseoir, la jolie cavalière déambula sur la terrasse attenante au restaurant, attendant avec impatience ses invités.

Mackenzy regarda de nouveau la petite carte en carton qu’elle avait reçu quelques jours plus tôt. Elle faisait tourner le petit bout de papier entre ses longs doigts fins. Elle arrêta de faire tourner la feuille de papier dans ses doigts et caressa du bout de son index le bout de papier dont le carton était légèrement ondulé. Elle relut une nouvelle fois la carte. Ca devait être la centième fois qu’elle relisait ces quelques lignes, peut-être pour être sure que ce ne serait pas un canular des Dryness Mountain. Mais elle pensait que Diane Mason n’était peut-être pas suffisamment connue dans l’Académie pour qu’on s’en serve pour faire des annonces contre les Hurricans. Non pas que c’était méchant contre la jeune femme qui était, fort sympathique, mais surtout réaliste : elle était nouvelle et donc peu connue pour l’instant. Dans quelques semaines, toute l’Académie la connaîtrait et elle se ferait surement ridiculisée par nombre de Dryness Mountain et de Flowried Hills au quotidien comme tous les Hurricans River étaient habitués à l’être. Mais bon, Mack ne doutait pas que la jeune femme savait se défendre et de toute façon elle l’apprendrait un jour ou l’autre. C’est donc sur cette dernière pensée que la jolie asiatique sourit et posa l’invitation sur son lit.

Elle réfléchissait encore beaucoup lorsqu’elle se leva de son lit et se dirigea vers la Salle de Bain. Elle portait un peignoir qu’elle ouvrit et fit glisser le long de ses hanches marquées, se dirigeant vers la salle de bain. Après avoir prit une bonne douche et s’être bien lavé les cheveux, elle sortit de la douche et noua une serviette sous ses bras. La jeune femme se dirigea devant son armoire en noyer. Elle ouvrit en grand les portes. Que c’était difficile de choisir la tenue à porter pour une soirée ? Le noir aurait fait valoir la sobriété qu’était capable de mettre en évidence la jeune femme mais elle voulait surtout prendre quelque chose de plus festive. Pas forcément quelque chose de super coloré ou quoi mais quelque chose de joli. Elle farfouilla donc dans sa penderie à la recherche de quelque chose de portable qui ne faisait ni cruche ni pouffe ni trop classe ni pas assez. Dure dure la recherche mais la jeune femme était sure qu’elle trouverait quelque chose parmi sa tonne de vêtements.

Et c’est ainsi que la jeune femme trouva enfin son bonheur. Elle sortit de son armoire une robe rose bonbon de sa penderie. Quelque chose que beaucoup de gens trouvaient moches ou qu’ils n’osaient pas porter mais Mack était comme ça. Elle adorait porter des choses que d’autres n’oseraient jamais porter. Elle sortit donc sa robe, des collants de la couleur de sa peau. Après avoir enfilé ses dessous, elle s’habilla entièrement et se dirigea vers sa salle de bain. Elle avait mit sa serviette autour de ses cheveux pour les serrer et les sécher un maximum avant de bien les coiffer. Pendant ce temps, elle en profita pour se laver les dents et se faire toute propre. Ceci fait, elle retira sa serviette et commença à se peigner les cheveux. Elle se fit une raie de côté et se sécha les cheveux. Elle les sécha de telle manière qu’ils étaient légèrement ondulés. Tout sourire, la jeune femme prit ensuite tout son maquillage et tout ça. Après avoir mit son fond de teint, elle décida de se mettre de l’eye liner noir un peu comme Amy Winehouse mais moins épais. Un peu de mascara allongeant, une pointe de gloss et du parfum sur le creux de son poignet et dans son cou. Ca y est, elle était quasiment prête.

Elle sortit de sa salle de bain et ouvrit sa boîte à bijoux. Elle en sortit sa chaîne en argent avec une grosse boule qui ressemblait beaucoup à un Ferrero Rocher au bout et une chaîne également en argent mais plus courte avec une tête de mort dessus, une rose dans la bouche. Ce collier était son porte bonheur, un pendentif qu’elle avait trouvé un jour dans une brocante et qui ne l’avait plus quittée depuis qu’elle avait sept ans. Ses yeux noisettes se posèrent ensuite sur la boîte à bijoux où elle avait mit ses bracelets. Elle prit sa montre en argent, une Dolce and Gabbana. Petit caprice mais elle aimait bien cette montre. Elle mit ensuite sa gourmette et deux gros bracelets roses. Puis, elle sortit la bague que lui avait offerte son ami japonais qui l’avait sortie de sa mauvaise passe. Cette bague non plus ne la quittait jamais. Elle mit ses créoles et réfléchit à ce qu’elle avait oublié.

Constat ant qu’elle était fin prête à sortir dans la rue, elle sortit ses bottines de sa penderie, ses bottines noires en cuir qu’elle avait acheté l’année dernière dans une boutique d’une petite ville sur la Côté d’Azur. Elle mit ses bottines et sortit de la penderie son blouson en cuir noir qu’elle enfila par-dessus sa robe bustier rose. Ceci fait, la jeune femme prit une pochette rose dans sa penderie et y rangea nombre de petites choses du genre : les clés de sa Smart, sa carte bleue, les clés de sa chambre, un peu de maquillage au cas où et elle ouvrit la porte de sa chambre. Sortant dans le couloir, elle vérifia l’heure. C’est bon, il était 20h30. Elle avait juste le temps d’y aller en voiture juste après être passée faire un tour dans les box où son entier était logé. Elle n’avait pas encore eu son nouveau cheval et l’attendait avec impatience. Mais bon, tout arrive à point à qui sait attendre.

La jeune femme, après avoir donné une petite carotte à son dada sortit de l’écurie et se dirigea vers l’endroit où elle avait garé sa Smart. Elle appuya sur le petit bouton pour l’ouverture automatique des portes et pénétra dans l’habitacle. Après s’être assurée de son reflet (^^), Mack démarra sa voiture. Pendant qu’elle conduisait, la jeune femme se demanda si elle n’aurait pas dû être envoyée chez les Flowried Hills. Elle avait toujours était un tantinet superficielle et il fallait reconnaître que ça l’avait choquée lorsqu’elle avait sut qu’elle était élève d’Hurricans. Mais finalement, elle préférait largement son Académie actuelle à celle de Fanny Rozier. Elle mit son clignotant droit et se dirigea vers Foods&Coconuts. Elle n’y était allée qu’une fois accompagnée d’un élève de Flowried Hills justement : Lewis Faine. Un jeune homme très agréable. Elle avait gardé le souvenir d’une très bonne soirée. C’est donc avec plaisir qu’elle retourna dans le restaurant. Elle arrêta sa voiture devant le restaurant et tendit ses clefs à un portier qui semblait attendre de pouvoir garer une voiture. Avant de pénétrer à l’intérieur du restaurant, elle repéra Diane sur une terrasse. Elle poussa donc la porte d’entrée et pénétra dans le restaurant. Grimpant les escaliers, la jeune femme se retrouva sur la terrasse et s’arrêta à côté de Diane.

« Coucou, ça va ? »

» Sablier des Hurricans River