Rencontre inattendue [Logan] POUBELLE

Quelques jours après son arrivée, Carolyn avait besoin de décompresser. Et pour elle, se détendre, ça passait par la lecture. Il lui était dur de s'endormir le soir sans avoir lu ne serait-ce que quelques lignes d'un bon livre ou même d'un magazine technique. Lorsqu'elle était plus jeune, la jeune femme adorait lire, adossée à un des arbres qui jalonaient le pré de son cheval, Fluo de la Baie. Elle se rappelait une anecdote, qui la faisait encore sourire. Alors qu'elle lisait un livre particulièrement effrayant, son étalon était venu lui frôler les chevaux. Plongée dans son livre et légèrement stressée, elle ne l'avait pas entendu. Au contact de ses naseaux, elle avait fait un gros sursaut et avait poussé un cri. Son cheval, surpris, la regardait comme une véritable hystérique.

C'est en se promenant dans les rues menant à la librairie que la jeune femme se remémora cette scène. Elle secoua la tête, sourit. Ca faisait parti des petits bonheurs simples de la vie qu'elle avait toujours aimé. Ses bottes cavalières claquant sur le trottoir pavé, Carolyn poussa la porte de la librairie, ce qui fit tinter une petite cloche. Elle salua d'un sourire le libraire et entreprit de détailler les différents rayons. L'allemande n'avait pas de goût prononcé pour un style particulier, si le titre et le synopsis l'accrochait, elle achetait. A pas lents, elle parcourait les rayons quand la cloche au dessus de la porte fit entendre son tintement...

Logan un littéraire ? Atchoum à vos souhaits…
Bien sur comme tout gamin de 6ans il apprit un jour cet chose merveilleuse qu’est de lire, mais là de le qualifier de littéraire, nonce n’est pas le cas et ne le sera jamais certes il s’aventure de temps en temps à un livre quand le temps le lui permet mais c’est plus une occupation qu’autre chose pour lui. Certes il dévore quand même les publications des résultats de concours mais depuis qu’il est en France faut l’avouer le directeur est un peu perdu, il vient d’Amérique après tout, le sport et le monde équestre dans ce pays ne l’avait jamais plus intéressé que ça sauf dans les journaux quand on en parlait ! Il c’était rapidement rattrapé, par le biais du net mais aussi de certain magazine qu’il avait découvert !

Sa marche était rapide est direct, il traversait la foule sur les trottoirs, toujours en ligne droite, ce n’était pas lui qui devait contourner les gens, mais eux qui devaient le contourner, un simple principe, et si une personne lui résistait, il la bousculait sans se retourner, gardant la tête haute, il continuait sa route il n’éprouvait aucun regret, aucun sentiment, restant alors froid de sentiment si cette personne tomberait, il en rigolerait même ! Stoppant le massacre, l’homme poussa alors la porte de la librairie, foudroyant le lieu de son regard habituellement noir, sombre rappelant des traits que le diable pourrait posséder lui même, il n’était pas là juste pour faire figure, non il cherchait un ouvrage bien précis sur les huiles essentiels.
Parcourant alors les rayons de la petite boutique, il croisa un regard qu’il connaissait depuis peu, Carolyn Lemberg !

La jeune femme tourna la tête et ses sourcils se levèrent : avec surprise, elle découvrit Logan Hécart, directeur des Dryness Mountain. Comme à son habitude, son regard était noir, ses traits durs, sa démarche décidée, limite méprisante. Carolyn ne sut pas tellement comment réagir : aller le voir, ou le laisser venir ? Mais apparemment, il l'avait vue. Elle quitta donc le rayon pour venir saluer Logan :

- Bonjour Logan.

Elle ne dit rien de plus, à la fois gênée et calme. Très franchement, voir Logan dans une librairie était assez drôle. Il n'avait pas franchement la tête d'un littéraire timide et cultivé, mais bon, soit. Carolyn remit son sac en bandoulière correctement et demanda à Logan mi-amusée mi-curieuse :

- Vous êtes venu chercher quel livre ?

Une mèche tombant devant ses yeux, elle la rejetta en arrière, ses yeux bleus-gris fixés sur le professeur de cross.

[désolée pour la longueur, pas beaucoup d'inspiration]

[Pas grave tinquiète pas ^^]

Il flânait simplement regardant les titres de livres d’équitation, il en avait étudier un ou deux mais à une époque bien lointaine de celle-ci il finit alors par tomber sur un bouquin sur les huiles essentiels, lui qui était là à la basse pour une magazine, prenant fermement le livre dans sa paume, aucune douceur, ou pour les littéraire aucun respect pour l’ouvrage, il s’en fichait c’été des pages avec des mots rien d’autres. Lisant sans aucun problème quelques mots une voie déjà connu se fit entendre devant lui était le professeur de course, fermant d’un claquement le livre, laissant entendre un bruit …
La curiosité est un vilain défaut !

« Oui, bonjour ! »

Dit-il complètement indifférent, mais il avait dit bonjour avec les gens autre que ses collègues il ne donne plus la peine d’une tel marque de politesse, tournant le livre dans ses mains l’ouvrant à nouveau pour lire l’annexe, ne donnant plus de regard à la jeune femme, mais voilà que le son de sa voie se fait à nouveau entendre, d’accord soit …

« La curiosité est un vilain défaut … »

Voilà la réponse à sa question, avec le directeur de Dryness il fallait simplement savoir mettre un défaut de côté, bien sur ses mots étaient d’un degré chez lui qui frôle la gentillesse, à une élève je vous laisse imaginer la remarque …

La voix grave et sèche parvint aux oreilles de la jeune femme. Pendant qu'il parlait sans la regardait, elle, elle le regardait. Son attitude, ses yeux, tout. Sans se déconcentrer de la situation, elle se posa plusieurs questions, qui défilèrent à une vitesse folle dans son esprit. Carolyn était persuadée qu'on ne devenait pas aussi...limite "associal" comme ça, de naissance. Logan avait du vivre quelque chose...quelque chose de terrible. L'allemande était convaincue d'une chose : malgré le mauvais caractère qu'offrait Logan, il pouvait changer et être capable de gentillesse. Elle l'avait surpris avec sa chienne Vanina : son regard était méconnaissable. Mais bien courageux qui se lancerait dans ce "parcours du combattant". Changer Logan ? Il fallait déjà en avoir l'envie, et même cela ne suffisait pas. Il faudrait du courage, de l'endurance, de l'intelligence. Oui, car le directeur des Dryness Mountain, sous son mépris, faisait preuve d'une intelligence redoutable. Après tout, il n'était pas directeur de l'Académie la plus ambitieuse de Freedom Creek pour rien. Carolyn revint à ses moutons, ou plutôt à son mouton, son mouton noir. Légèrement agacée de la façon dont il traitait les bouquins, elle détourna les yeux, histoire de ne pas subir les froissements et manipulations peu délicates. A la phrase de Logan, la jeune femme leva un sourcil :

- Un vilain défaut ?

Carolyn perçut néanmoins sa remarque comme une tentative...de quoi d'ailleurs ? La jeune femme n'en avait aucune idée. En tout cas, elle ne le pris pas mal. Rejettant de sa main quelques mèches de ses cheveux blonds, elle continua de guetter Logan du coin de l'oeil. En voilà un drôle d'animal. Plus difficile à cerner et surtout à "apprivoiser", Carolyn n'avait jamais vu. Même les chevaux les plus rétifs s'étaient calmés à force de patience et de fermeté. Mais Logan Hécart, lui, ne s'était pas protégé d'un simple mauvais caractère : peut-être en était-il imprégné jusqu'à la moelle...

Généralement après une tel remarque les gens prennent la sage décision de se taire mais ça devait être la pleine ou quelques chose comme ça, même si Logan n’y croyait pas mais bon, il y avait ici dans les bâtiments de l’académie plus de gens qui cherchait à comprendre ou autrement dit à chercher la petit bête à se taire et faire demi-tour, ça devenait fatiguant quand même, être Logan est pire qu’un métier …

« Curieuse en plus, ça s’accumule attention ! »

Lui adressant alors un petit regard, on aurait cru voir dans ses yeux du dégoût, déjà écœuré de ce cher Logan ? Non elle aurait déjà fait demi tour en y songeant ça devait être une fois de plus sa façon d’agir qui devait lui déplaire, enfaîte ça ne convenait à personne mais pourriez-vous expliquez au directeur à quoi ça serre de râler sur ça façon d’agir sachant qu’il ne changera pas ses manières pour autant. Cette réplique qu’il avait souvent entendu d’une part et lu dans le regard de beaucoup de personne de ce bas monde, l’espoir fait vivre et oui c’est peut être pour cella que les gens continu désespérément de râler au sujet de l’homme au regard si sombre mais qu’importe lui il s’en fiche royalement plus préoccuper par son cheval et ses petits problèmes qui ne regarde que lui. Il replongea alors son regard dans le livre avant de le claquer entre ses deux mains, brisant le silence de la salle, mais lui ça ne lui faisait rien, alors que ses brillants lecteurs, bien sages, bien vêtus, lui adressera un regard mécontent juste une envie d’un sourire fier traversa l’esprit du directeur !

De ses yeux bleus-gris, la jeune femme regardait Logan. Drôle de mec quand même. Jamais elle n'avait rencontré d'homme ou même de femme tel que lui. De l'admiration ? Arg. De l'amour ? Encore moins, mon dieu. De la pitié ? Loin de là. Ce que ressentait la jeune femme aux cheveux blonds cendrés était bien plus compliqué, elle même ne savait pas tellement ce qu'elle ressentait en présence du directeur des ombrageux Dryness Mountains. Ce n'était pas loin d'un mélange qui rassemblait indifférence, rage, amusement. L'acharnement que mettait Logan à se faire détester par qui s'adressait à lui en devenait presque comique. Mais en même temps, il ne jouait pas totalement le jeu : l'amour qu'il portait aux bêtes faussait la note. Il n'était pas totalement crédible, et ça Carolyn l'avait bien compris. Il est possible que la jeune femme se trompe sur toute la ligne, mais elle avait une autre idée. Le claquement désagréable du livre que Logan Hécart venait de refermer d'un coup sec irrita l'allemande, mais elle n'en laissa rien paraître. Au contraire, en entendant ses paroles, un large sourire apparut sur son visage. Se retournant vers Logan, elle lui dit d'un ton où se mêlait l'amusement et une pointe de colère :

- Vous savez Logan, vous voulez être détesté, et ça fonctionne à merveille. Mais un jour vous vous retrouverez seul, si ce n'est pas déjà le cas. Même les animaux ne pourront plus respirer l'affreuse odeur du mépris que vous portez aux autres.

Attendant l'orage, la jeune professeur resta à proximité de Logan, sans pour autant se départir de son large sourire. Elle avait peut-être commis une grave faute, elle avait à coup sûr franchit les limites. Mais elle s'amusait d'avance de la réponse de Logan, qu'il sorte un mot ou pas. De toute manière, ce n'était pas lui qui faisait la loi à Freedom Creek, même si le directeur des Dryness avait de l'influence. La jeune femme, avec une nonchalance parfaitement simulée, replaça une mèche de ses cheveux blonds cendrés et continua de fixer Logan avec un petit sourire.

Mais a quoi elle jouait ? Etre détesté de tout le monde merci il en était conscient depuis longtemps, mais quelques mots sonnaient faux dans la bouche du professeur et oui on apprenait aux enfants à ne pas juger sans connaître voilà l’erreur de la demoiselle, un animal rejetant la tendresse humaine ça existe mais de là à ne plus pouvoir en respirer l’affreuse odeur du mépris qu’il dégage sérieusement non. Un Homme est un Homme nul besoin de justifié mais voilà une chose que Carolyn devrait apprendre, un animal n’est pas être humain !
L’observant alors de haut en bas, sans pour autant la dévisager, bien elle voulait jouer si ça l’amuse.

« Ouh vous avez le sens de l’observation à croire, après tout si votre ça vous amuse, je vous en prie lancer vous dans un jeu perdu d’avance ! Quand même je vous pensez comment dire moins gamine que ça Professeur ! »

Un léger hochement de tête faisant signe d’évidence, insistant sur son dernier mot si cette ça l’amusait de la critiquer sous tous ses défauts qu’elle le fasse, il trouvera un moyen bien plus malin de lui faire payer ses paroles, venant d’un professeur ça le surprenait un peu, lui qui pensait qu’une fois adulte on se montre moins enfantin, bien sur l’envi de déverser un véritable ouragan chatouillait sérieusement Logan surtout avec se sourire d’on elle était certainement fier, elle n’était pas la première à vouloir lui apprendre ce qu’il était et encore moins la dernière, mais jamais une personne ne put et ne réussit à vraiment comprendre ou encore savoir qui est cet homme si étrange, si compliqué, mystique et jamais nul être n’y arrivera.
Ce directeur est tel un cheval qu’on a battu, plus jamais il ne ferra confiance aux Hommes !

[J'en ai honte tellement c'est court et nul... Vraiment désolée]

La jeune femme éclata d'un rire franc et spontané, avec un brin de moquerie. Gamine ? Carolyn secoua la tête de droite à gauche et posa délicatement le livre joliemment relié qu'elle tenait dans ses mains. Son rire s'apaisa mais un large sourire éclairait son visage :

- Vous avez sans doute raison ! Je me mêle de choses qui ne me regardent pas. Passez une bonne journée.

Carolyn fixa une dernière fois Logan avant de se diriger vers la porte de la librairie. Ses pas ne résonnèrent pas sur la moquette, et c'est donc en silence qu'elle se retourna une dernière fois vers son collègue. Toujours souriante, elle replaça son sac sur son épaule avant de reprendre le chemin de la sortie. Lorsqu'elle tira la porte vers elle, la petite cloche tinta. La jeune femme ferma derrière elle et son sourire s'effaça quelque peu.
Elle avait voulu l'aider, et elle s'était "cassé la figure". Encore une fois. Carolyn remonta le col de sa veste afin de se protéger du vent et elle suivit le trottoir goudronné. Ses bottes se faisaient à nouveau entendre, ce qui ne l'empêchait pas de penser : Logan Hécart, directeur de la maison des Dryness Mountains était un cas désespéré. Définitivement. Rien à faire avec cette "chose". Carolyn rentra le menton dans la poitrine à cause d'une rafale de vent, puis elle disparut dans les passants qui noircissaient les trottoirs.

[Tinquiète pas !]

Levant un sourcil, fier de l’avoir fait fuir se disant une de plus !
Le professeur l’observa sa démarche, la dévisageant de l’arrière mais qu moment où la blonde se retournait il reprenait son expression normale, sombre, noire, gardant une certaine fierté, elle venait de perdre et sa fuite le montrait un ennemi qui déguerpit du champ de bataille, savourons la victoire mon Général !
Quand même il la pensait plus joueuse que ça, à croire qu’elle abandonnait vite dommage bon elle avait essayer c’est déjà pas mal certain préférait même pas s’y frotter qu’importe c’est alors qu’un sourire sadique presque apparu sur le visage du directeur, le livre en main il le mit sous son épaule le regard sur le sol, tête haute trop de fierté, d’orgueil nageait en lui, cette air madcho toujours et encore il fit un signe un vendeur qui savait très bien ce qui lui restait à faire lui envoyait la note, tout ça dans le silence !
Pousse toi je passe !
Chaque personne se poussait devant son passage, voilà une satisfaction qu’éprouvait Logan, comme un roi il passait, rangeant le livre sur sa moto, enfilant son casque, un bruit sa veste en cuivre fermer, un bruit de moteur l’engin venait de démarrer en trombe !
Voyant Carolyn sur le trottoir il tourna simplement la tête un coup d’accélérateur et le voilà envoler …

» Poubelle svp x3
» Promenade tranquille [Faith] POUBELLE
» [Logan] Tu me touches...JE TE BOUFFE!