Alejandro Cessan
/♦\ Dryness Moutain /♦\
![/♦\ Dryness Moutain /♦\](https://nsa01.casimages.com/img/2008/04/07/0804070152402872509.jpg "/♦\ Dryness Moutain /♦\")
Nombre de messages : 16
Age : 30
• Âge • : 19 printemps
• Scolarisation • : 2ème année
• Cheval • : Poussière d'Ange du Démon
• Galop • : Galop 7
• Discipline Favorite • : Cross
• Amour • : Mua X_X
• Amitié • : Mon miroir *zbarf*
• Ennemi • : Euuuh
Date d'inscription : 08/03/2008
 |  Sujet: Entraînements de Poussière d'Ange du Démon  Mer 12 Mar - 17:26 | |
| Entraînements de Poussière d'Ange du Démon & Alejandro Cessan
[ Archives ]
1. Séance de longe : 12 mars 2008. | |
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Alejandro Cessan
/♦\ Dryness Moutain /♦\
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Age : 30
• Âge • : 19 printemps
• Scolarisation • : 2ème année
• Cheval • : Poussière d'Ange du Démon
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| | Sujet: Re: Entraînements de Poussière d'Ange du Démon Mer 12 Mar - 17:29 | |
| Alejandro entra dans le manège en menant en main la jeune jument Poussière d'Ange du Démon et referma doucement la porte derrière lui. Puis, il fit marcher tranquillement sa jument sur un petit rond, la tenant toujours en main, pour lui montrer sa piste pour aujourd'hui et alla ensuite porter le filet sur un montant de la porte. Enfin, Alejandro donna un peu de lousse dans l long et ramassa la chambrière au sol du manège avant de l'épousseter un peu pour empêcher qu'elle lui glisse des mains à cause du sable. Le jeune sicilien envoya ensuite Poussière sur la piste en faisant claquer sa langue et usant de sa douce voix suave un peu enrouée par le froid mais malgré tout très compréhensible.
< Sobre la pista, Poussière. Al paso. >
Comme la jeune jument semblait vouloir jouer au plus malin, un fringuant claquement siffla l'air lorsque Alejandro fouetta le vide avec le bout de la chambrière, immédiatement suivit par une traction assez forte dans la longe quand la jument démarra au galop précipité. Mais le jeune homme cadença son galop et la fit graduellement passer au pas en tirant par intermittence dans la longe, ainsi, la jument savait que l'allure était trop rapide alors on nez s’abaissa doucement et elle trotta pendant un tour ou deux avant de se mettre à marcher vivement, la tête soudainement relevée et les naseaux frémissants à cause de sa petite frayeur. Puis, sa bouche s'ouvrit doucement et elle poussa un hennissement profond et assourdissant, comme si on l'avait appelée sans que personne d'autre qu’elle ne puisse entendre. Alejandro fit un petit sourire amusé mais resta aux augets, si elle s'avisait de lui refaire le coup de la peur, elle comprendrait vite que ça ne marchait pas avec lui. Masi la jument semblait trop absorbée par la contemplation des murs du manège pour tenter une nouvelle rébellion. Bien.
Alejandro détendit les muscles de sa mâchoire crispée par le froid et remonta un peu le col de son manteau en tirant vers le bas son bonnet pour protéger ses oreilles du froid. Comme tout se passait bien, il décida de récompenser la jeune jument en lui laissant un peu de mou sur la longe. Mauvais idée. En sentant qu’Alejandro lui donnait plus de liberté, elle relevait subitement la tête et, sans lui laisser le temps de reprendre ce qu'il lui avait donné, Poussière en tirait déjà plus, agrandissant son cercle considérablement, maintenant dans un pas trop actif pour le début de cette séance. Alors le jeune sicilien rouge de colère contre lui même avança et reprit le bout de sa longe en ralentissant encore plus l'allure de sa jument que la première fois. Avec force et réticences, elle se rebella contre ce soudain revirement de situation mais du bientôt se faire à cette nouvelle place car Alejandro ne lâchait pas prise, fixant intensément de son regard vert le moindre geste de sa jument tandis que lentement, elle repassait dans un pas moins rapide et plus décontracté. Le jeune homme travaillait ainsi au pas pendant vingt minutes environ pour bien détendre les muscles des tendons et des épaules de sa jument avant de la faire trotter puis alla à sa rencontre en l'immobilisant d'une traction plus forte dans la longe et de sa voix maintenant redevenue aussi claire et ferme qu'en cas de grosse chaleur.
< Oh, y… ¡Paro! >
Il changea la longe de côté du licou et fit faire une petit demi-volte en main à Poussière pour la mettre en main gauche et la détendre de ce côté là aussi avant de commencer à penser de trotter un peu. Puis, il la caressa doucement et retourna à sa place avec une autorité et un respect frôlant l'incrédulité quand on sait ce qu'elle pouvait faire. La jument resta à sa place jusqu'à ce que le petit claquement sec de la chambrière la remette dans la réalité et qu'elle fasse un petit saut de mouton bien plus par habitude que par vraie peur avant de se faire remettre au pas avec fermeté. Poussière marcha tranquillement, les oreilles comme deux avirons mobiles, aux augets du moindre bruit à répondre, tandis que ses yeux fouillaient les recoins du manège et que son souffle, long et constant, inspirait et expirait l'air froid de ce matin de fin d'automne. Un nouveau vingt minutes s'écoula dans un silence presque parfait, seulement troublé de spas étouffés d'Angie dans le sable et les toussotements enrhumés d'Alejandro dans le manège qui se répercutait faiblement sur les murs de tôle, sans qu'aucuns des deux mammifères présents ne soient tentés de faire une quelconque bêtise.
Maintenant, il fallait faire trotter cette belle jument détendue des deux côtés au pas, alors Alejandro relâcha à peine la longe en demandant le trot de sa voix, claquant de la langue une fois la commande dite:
< ¡Vaya, al trote! >
Au début, la jument releva seulement la tête et se mit à marcher plus vite mais Alejandro menaçait de faire claquer une fois de plus la chambrière et l'écho de ce son si sec et rude ne lui plaisait guère alors elle envoya un regard mauvais au long fouet qui traînait près d'elle et se mit à trotter vivement, les yeux brillants de fébrilité. Encore une fois, l'allure ne fut retenue que vingt minutes. Alejandro avait choisit ce laps de temps parce qu'il le savait juste assez long pour mettre le cheval dans l'allure mais pas assez non plus pour le laisser prendre "racine" dedans. Bref, fermons cette parenthèse sur la raison de ce temps et revenons à notre jeune jument qui s remit au pas docilement. Bon, d'accord, docilement est un bien grand mot. Elle fut moins réticente à se remettre au pas que lorsqu'il avait voulu la faire partir à la première allure. Elle ne tira pas au renard et ne tenta pas de l'embarquer, elle mit un peu de temps à passer au pas mais elle le fit sans incident et fut récompensée d'une parole douce et encourageante. Poussière marcha d'un pas lent et un peu mou mais fut vite reprise par Alejandro qui l'obligea à garder une allure active sans pourtant se fatiguer trop vite. Puis, après trois torus au pas pour reprendre un souffle normal, le jeune sicilien arrêta de la voix sa jeune jument pour la faire tourner afin qu'elle puisse trotter en main droite. Cette fois, la demi-volte fut plus serrée pour éviter de perdre du temps car selon son planning, il lui restait quarante minutes à longer sa jeune jument et il aurait terminé. Donc, il l'aurait longée pendant. Alejandro ressortirait du manège à 9:00. Bref, le jeune homme remit la jeune jument en piste à main droite au pas et la fit trotter en usant de la même méthode qu'avec l'autre main. Immédiatement en alerte, Poussière commença à trotter avec vigueur, laissant un peu sur place son jeune propriétaire qui, un sourire aux lèvres, se contenta de féliciter sa jument de la voix. Il tenta une nouvelle fois de lui redonner un peu de lousse, mais sans trop et la jument l'Accepta sans en demander plus pour une fois. Alejandro jubila intérieurement de cette première victoire sur le mental plutôt houleux de sa jeune jument. Vingt minutes s'écoulèrent dans le souffle maintenant vif et plein d'énergie de la jument et les félicitations de la voix du propriétaire remplis de la fierté d'un monarque.
Ce fût encore une fois le temps de repasser au pas et Poussière, qui avait réussis à entrer complètement dans l'allure, fut plus réticente que la première fois mais consentit à passer au pas. Alors Alejandro alla la féliciter en la caressant vigoureusement le long de son encolure à peine chaude, un sourire flottant sur les lèvres.
< Bien, mi grande, muy bien. Es bonito, mi bonita, es muy bueno. >
Alejandro se remit en place et mit Poussière au pas. Le jeune homme avait décidé de la faire galoper dix minute sen chaque mains pour bien terminer cette séance de longe. Comme ils partaient ensuite en balade, le jeune homme ne voulait pas lui faire dépenser trop de son énergie bien qu’il savait que ce n'était pas un problème pour elle. Donc, le jeune homme se prépara mentalement à une violente secousse dans la longe lorsqu'il demanderait le galop. Donc, le jeune homme marcha tranquillement et claqua de la langue en levant la chambrière, mais sans oublier la voix suave et grave de ce jeune longeur.
< ¡Al galope, mi bonita! >
Aussitôt demandé, le galop fut obtenu, mais trop rapide et précipité sur les épaules, alors Alejandro exerça une traction plutôt forte sur la longe et lança discrètement sur le poitrail de sa jument le bout de sa chambrière afin de lui imposer un galop plus lent. Bien évidemment, il n'y avait pas de juste milieu, alors Poussière s'arrêta totalement et laissa de marbre son propriétaire. Alejandro recommença son manège et obtint une fois de plus ce départ chamboulé alors il laissa tomber la chambrière et effectua une traction des deux mains pour ralentir l'allure. Heureusement, Poussière était sur le bon pied, alors c'était déjà ça de moins à gérer. Cette fois, la réussite se fit voir et la galopeuse infernale consentit à se mettre un peu plus sur l'arrière-train pour ralentir l'allure et laisser le temps Alejandro de cadencé ce galop moyen afin qu'il ne soit pas trop rapide mais quand même soutenu. Il pouvait crier victoire pour cette fois. La jeune jument garda cette allure pendant huit minutes pile et dû repasser au pas en trottant une petite minute avant pour qu'elle reprenne la troisième allure dans l'autre main en effectuant une demi-volte serrée.
Alejandro rattacha la longe du côté gauche du licou après avoir tourné sa monture prochaine et l'envoya sur la piste au pas. Il recommença ses manœuvres et obtint le même résultat, la jument, les naseaux dilatés de nervosité du au fait qu'elle savait qu'elle allait galoper, les oreilles droites sur sa petite tête, démarrait en trombe mais ralentissait progressivement avec la tension dans la longe. Une fois qu'Alejandro reçu l'allure désirée, il la laissa galoper à son gré, gardant son allure assez rapide mais pas trop, comme un bon galop moyen. Huit autres minutes s'coulèrent avec les dix accumulées et Alejandro demanda le trot puis le pas. Il laissa la jument reprendre son souffle et sa température normale avant d'aller la caresser abondamment pour la féliciter et aussi aller chercher le filet de la jeune jument. Bien que la séance de longe fût terminée, il leur restait la balade à faire et aussi d'autre chose. Bref, Alejandro retira le licou de sur la tête gracieuse de sa jument pour lui mettre délicatement le mors entre les barres et lui passer le filet correctement.
Alejandro et Poussière sortirent du manège et l'humain referma les lumières pendant que l'équidé, impatient, trépignait sur place en attendant la suite. Puis, le couple se porta jusqu'à l'écurie pour aller déposer le licou et la longe sur la porte du box de la jument et se dirigea vers le chemin de balade.
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