Ben Danniels ( En cours )

Formulaire

Le Nom du Personnage

Ben Danniels ( En cours ) Avaorl12

I. Identitée

Nom: Danniels
Prénom(s): Ben
Surnom(s): Pour le faire enrager, vous pouvez essayer le Benny' mais sinon, aucuns à l’horizon, c’est déjà bien assez court comme ça.
Date & lieu de naissance: Etant d’origine Anglo-américaine, le jeune homme est né dans l’un de ces deux pays qui est l’Angleterre. Ben est né à Londres tout bêtement, dans un quartier plutôt aisé, sa mère ayant perdue les eaux et ne pouvant pas se déplacer, c’est le médecin qui est venu chez eux. Le jeune homme de 17 ans a crié pour la première fois en 1991, le 2 Janvier par une froide nuit d’hiver.
Âge : 17.
Nationalité & Origine : Nationalité : Anglaise. Origines : Anglaise ( Par son père ) et Américaine ( Par sa mère évidemment ).
Niveau : Galop 7, le jeune homme monte donc plutôt bien et travaille plutôt bien à pied même s’il préfère de loin allait sur un parcours de Cross.

II Préférence & Goûts

Livre Favoris: Ben en a deux, la Tour des Rêves et le Dieu dans l’Ombre. Ils sont peu connus aussi lorsque lui pose cette question, Ben préfère de loin répondre que ses livres de chevet traitent pour la plupart des Chevaux et parfois d’Anthropologie mais ça, personne n’a jamais vérifié ^^.
Style musical écouté: Comme sa mère dirait, les extrêmes. Effectivement, vous pouvez trouver dans l’Ipod de Monsieur Ben autant du Rock que du Classique. Il ferra cependant l’impasse sur l’Opéra ( ça lui donne mal à la tête ) et le Métal ( bien trop bruyant, ils se trouvent pas con à hurler comme ça ces chanteurs ? ). Il doit avouer que le Rap c’est pas ce qu’il préfère et qu’à choisir, il préfère le Slam. Néanmoins, le jeune homme étant pour la diversité, il est prêt à écouter n’importe quoi tant que vous ne tentez pas de lui faire accepter de force et il part du principe qu’une petite exception de temps en temps n’a jamais tué personne.
Chanson préférée: Houla … On va dire que cela varie forcément en fonction de l’humeur de Monsieur et surtout en fonction des chanteurs qu’il y a sur le marché. Disons qu’il en connaît pas mal mais que ça reste plutôt flou. En ce moment ? No Stress ça va bien une fois mais pas deux. Et Kate Deluna, à force de l’entendre, ça gonfle un peu. Une valeur sûre ? Le soir lorsqu’il est énervé, il n’y a rien de mieux que Era allez savoir pourquoi ? Rebut de son enfance peut-être …
Film préféré: Aucun. Si Ben adore aller au cinéma avec ses amis ou regarder des films, il doit avouer qu’il n’a aucun film préféré. Bien entendu, il penchera plutôt pour les films parlant des chevaux bien qu’il soit ouvert à tout autre film.
Ville & Pays préférés: Londres, Angleterre. Que dire d’autre, c’est sa ville Natale, il la connaît comme sa poche, des monuments aux petites ruelles il a tout passé en revue. S’il doit partir en Vacance, c’est là qu’il va, retrouver des amis qu’il a quitté pour intégrer cette école. Et l’Angleterre, malgré les rumeurs, est aussi agréable lorsqu’il pleut que par beau temps. Il suffit juste de savoir où s’adresser et quoi faire. Une petite balade même par fine bruine dans les landes sans personne à moins de 10 kilomètres à la ronde, que demander de mieux ? Un peu de shopping en ville avec quelques amis, c’est bien aussi lorsqu’il fait trop chaud pour sortir réellement.
Animal préféré: Après le Cheval ? Son chien qu’il a laissé en Angleterre. Un Labrador Chocolat nommé Texas. A part cela ? Les salamandres. Ne rigolez pas, il en a eut petit et cette sorte d’habitude lui est restée.
Plat préféré: Tout ce qui est exotique et qu’on peut trouver dans n’importe lequel des petits restaurants qui se respecte qu’on trouve à Londres. Tant que c’est un peu épicé et avec du goût, il prend. Si c’est fade, il va manger, bonne éducation oblige mais il n’y reviendra pas alors que d’ordinaire, même si sa stature ne le fait pas voir, il mange comme un ogre et adore cuisiner.
Saison favorite: Automne et été. Automne pour les superbes balades à cheval qu’on peut faire et été pour ces deux mois de vacances qu’ils se prennent lui et des copains pour aller dans les îles et s’amuser. Attendez, quand on a des parents avec de l’argent, on en profite même s’il n’est pas idiot non plus et qu’il ne jette pas l’argent par les fenêtres.
Couleur préférée: Le noir très certainement. Mais si je vous dit cela, c’est que le jeune homme s’habille régulièrement de cette couleur sombre. Sinon, toutes les couleurs peuvent trouver grâce à ses yeux tant qu’elles sont en harmonies avec ce qui les entoures. Tout n’est donc qu’un simple point de vue.

Passion* : Si je vous dit que la Passion de Ben, c’est la cuisine ? Etonnant ? Pas tant que cela. Ayant une mère qui ne cuisinait presque jamais, il du s’y mettre, n’ayant pas de sœur, de tante ou de grand-mère pour le faire à sa place. Et il y prit goût. Que ce soit le traditionnel pudding ou un chili ou encore un poulet au curry et aux pommes, Ben fait dans la diversité. Il a même apprit il y a peu à cuisiner ‘léger’ pour une ancienne copine à lui qui surveillé avec une attention draconienne sa ligne. Bref, au lieu d’aller au restaurant, allait plutôt voir Ben, d’autant plus que le jeune homme ne cache pas ce ‘don’ et n’en prive pas la plupart de ses amis.

III Psychologie

Caractère: Drôle, protecteur et attachant. Voilà en très résumé le caractère global de notre jeune homme. Son caractère vari franchement en fonction des personnes qu’il fréquente. Notamment au sein de sa famille alors qu’il a un caractère stable auprès de ses amis, ne montrant néanmoins pas toute l’étendue de son caractère. Que voulez vous, chacun ses petits secrets.

Attachant et gentleman, Ben cache bien souvent son côté nounours et doux que peu de personne si ce n’est son meilleurs ami ne connaît. Pourquoi diable ? Et bien imaginez vous un jeune homme dans son temps qui sort très souvent, ce côté nounours peut lui porter quelque peu préjudices auprès de ses amis ne trouvez vous pas ? Toujours est il qu’il préfère camoufler ce côté en le faisant passer pour de la simple ‘gentleman mania’ comme il dit. ‘Charming’ comme dirait sa grand-mère paternelle très attachée elle, à son côté bien élevé et juste. C’est en tout cas comment il est avec sa grand-mère paternelle. Tout comme avec celle maternelle qui ne voie en lui que le reflet de sa mère en jeune homme solide mais bien élevé qu’elle verrait rapidement casé et très tendre avec les enfants xD. C’est également la même chose pour avec sa mère sauf qu’elle est encore plus naïve et niaise.

Avec son grand père paternel, c’est une autre paire de manche. Effectivement, cet ancien colonel de la Royale Air Force Britannique ne rigole pas sur l’éducation. Et avec lui, il n’y a que les couilles qui sont vraies. En bref, il faut être un minimum accroché avec un grand père comme celui-ci. Et c’est grâce à lui que Ben à découvert l’équitation mais ça, nous le reverrons dans quelques lignes. Avec le genre de personnes équivalentes à son grand père paternel donc ne jugeant les gens que sur leur courage et leur franchise face aux situations les plus complexes, Ben a apprit bien malgré lui l’auto dérision. Auto dérision qu’il manie maintenant comme une arme. Le ridicule ? Il ne connaît pas et il arrive toujours à faire en sorte que ses actions même les plus abaissantes paraissent comme voulues. De même pour son père qui est le portrait craché de son père. Vous enlevez le grand drapeau de l’Angleterre dans la chambre du grand père : vous avez celle du père. Cela vous donne un aperçut de sa famille.

A l’inverse, C’est avec son grand-père maternel qui lui, le connaît par cœur. Le jeune Ben se ‘lâche’. Il devient réellement lui-même tout simplement parce que son grand père n’a pas d’attentes particulières. Il ne le voie pas ‘casé’, il ne le voit pas courageux. Non, il le voie tel qu’il est, avec les actes qu’il commet. Ses premiers joints et ses premières virées, son grand père les connaît toutes. Il ne juge pas mais prodigue nombre de proverbes. Enfin bref, c’est la personne de sa famille avec laquelle il s’entend le mieux.

Avec ses amis, c’est peut-être les personnes qui le voient sous un jour le plus vrai. Drôle et toujours joyeux, il a une bonne humeur communicative. Protecteur, notamment avec Caitlyn qu’il considère pratiquement comme la petite sœur qu’il n’a jamais eut, il est parfois trop possessif envers ses amis. Mais étonnamment, pas franchement avec ses copines. Allez savoir pourquoi, peut-être n’a-t-il pas encore rencontré le véritable Amour ^^ ? Avec Dwayne qu’il connaît depuis le Cm1, ils ont fait les quatre cent coups. C’est un jeune homme tout ce qu’il y a de plus fidèle à l’amitié, plus qu’à l’amour en tout cas. Il est toujours là pour ses amis et passe pour quelqu’un de très ouvert à qui ont peut venir raconter ses malheurs sans qu’il aille les répéter à tout le monde. Attention cependant, il est plutôt rancunier.

A cheval, son caractère se modifie quelque peu. Il a toujours le mot pour rire comme à pied mais lorsqu’il s’agit de travailler, il le fait bien. Certes il n’ait pas toujours fair-play et mieux vaut ne pas être avec lui lorsque passe un Match de foot où joue Manchester car il est affreux envers les arbitres ^^. De même que pour le rugby au niveau international. Fin manipulateur, il s’est entraîné assez souvent avec sa mère et ses grands-mères. Mais tout cela, c’est lorsqu’il est en compétition. Sinon, vis-à-vis du cheval, il est très respectueux et adore les petites juments bien caractérielles. Autrement dit, mettaient ensemble deux barjos vous obtiendrez en cocktail explosif … Sa discipline à lui ? Le cross. Une discipline qui allie vitesse et saut, que demander de mieux ? Attention cependant, il ne fonce pas tête baissée … Enfin pas souvent car en compétition, il assure un max et reste très prudent, ne prenant des risques que lorsqu’il le juge nécessaire. Autrement dit assez souvent. Il sait néanmoins s’arrêter par sécurité. Mais cela ne serra jamais que pour le cheval, jamais pour lui. Et ça, cette volonté qu’on peut parfois confondre avec de la stupidité, il la tient de son père et de son grand père, tant paternel que maternel.
Plus grand défaut : Le plus grand défaut de Ben ? Sa volonté que beaucoup prenne pour de la ténacité mal placée. C’est-à-dire pour de la stupidité. Allez savoir, qui de l’un ou de l’autre a raison ? Pour certains, c’est à cause de cela qu’il prend de trop gros risques.
Plus grande qualité : Sa bonne humeur très certainement. Le fait qu’il soit toujours présent, tant pour son cheval que pour ses amis. C’est une qualité que beaucoup lui donnent.
Peurs : Les peurs du jeune homme ? Être seul très certainement. Ne plus pouvoir se confier à son grand père paternel, ne plus pouvoir être auprès des chevaux, ne plus pouvoir voir ses amis. Tant de peurs pour une seule personne. Encore heureux que je ne les liste pas toutes. Ici, il n’y a que les principales.
Désirs : Être entouré. Mais plus loin dans le futur, vivre des chevaux. Soit en étant Cavalier professionnel de Concours complet ou bien entraîneur. Ou même Eleveur qui sait.

IV Apparence

Allure générale: Des cheveux, entre court et mi long, noirs parfaitement gominés. Des sourcils bien dessinés qui lui donne un air souvent contrarié s’il n’y prend pas garde. Des yeux noirs régulièrement recouvert par ces lunettes de soleil bien rondes qui pourtant ne font pas le moins du monde mouche sur le visage anguleux et creusé au niveau de joues de Ben. A 17 ans, le jeune homme cultive une fine moustache qui le vieillit. Bref, des traits peu doux et surtout bien distinctifs. Pas moyen de le confondre avec un autre. Une moue dubitative ou extrêmement joyeuse qui est l’un de ses traits distinctifs. Voilà déjà pour le visage de Ben Danniels.

Une stature qui tire vers le fin et mince. Niveau de la taille, Ben est dans la moyenne. Ni trop grand, ni trop petit. Il aime à dire que cela est un avantage avec les filles. « Ainsi, je peux sortir avec toutes les sortes ^^ ». En apparence, notre jeune ami aime à se donner un petit côté Macho qui tranche avec son côté gentleman. Donc, Ben est fin voir très mince mais surtout musclé. Etrangement, il a beau manger des tonnes, il ne grossit pas un pet. Peut-être est-ce du au fait qu’il fait beaucoup de sport ou peut-être pas. Il en a toujours était ainsi pour le jeune homme et celui-ci ne s’en plaint pas le moins du monde. Ne pas avoir à surveiller sa ligne, combien de femmes échangerait tout contre cette particularité ^^ ? Deux bras bien musclés, des mains bien proportionnelles aux longs doigts dont les veines saillissent lorsqu’elles se referment sur des rênes ou sur une cuillère en bois devant les fourneaux ^^. Des jambes pas trop grandes même si elles restent plus longues que la moyenne et des petits pieds. Avec son 1 mètre 78, notre jeune ami ne fait que du 38 ou 39 selon les coupes.
Style vestimentaire: Bourgeois bohème. Voilà exactement le style du jeune homme. Il préfère de loin ce terme à BCBG qu’il trouve ici un peu péjoratif. Il correspond parfaitement à ce style, tant dans le caractère que dans le style vestimentaire. Pour ce style, le jeune homme affectionne les chemises de costards à épaulettes, le noir rehaussé parfois d’une petite touche de couleur, des jeans élimés mais classe. Des tee-shirt blanc avec des inscription un peu fourre-tout et bordélique ( excusez du terme, je n’en ais pas trouvé d’autre ) avec de la couleur. C’est en fait les seuls vêtements avec ses caleçons ( allez savoir pourquoi, j’avais envie de mettre cette petite touche d’originalité ) qui soient pratiquement toujours de couleur. Bref, le style de vêtement qu’on trouve facilement à Londres si on sait où chercher.
Manies: Le tic du jeune homme ? Allez savoir pourquoi, dès qu’il voit un saladier, un couteau et des aliments, il faut qu’il se mette à cuisiner. Sinon, c’est parfois une sorte de maniaque compulsif. Il faut que tout soit net et propre. Mais rassurez vous, vous pouvez l’inviter a faire un tour dans votre chambre, il ne va pas ramasser tout ce qui est par terre ^^. Sinon, quand il est stressé, il a parfois un tic qui lui contracte le coin de la bouche droite. Ce qui produit un petit mouvement sur sa joue mais à ce jour, peu de personne l’on vu réellement stressé.

VI Autres

Nom de la personne choisie en avatar: Orlando Bloom ( Perso pré créé )
Comment avez vous connu le forum : Top Site
Evalué votre niveau de RP sur une échelle de 1 à 10 : Euh … Je réponds dans quelques secondes. ../ 1O
Connexion sur le forum: 3 à 4/7jrs par semaine je pense.
Fille ou garçon : Filleuh
Libre à vous.. Je finis tout ça dans quelques instant ou demain au pire des cas.

[ P A R C E Q U E C E L A N E R E N T R E
P A S D A N S L E S M E S S A G E S S U I V A N T ]

V Biographie

L'histoire du personnage:
Du concret ? Et bien commençons par le début voulez vous ? C’est donc en Angleterre, Londres que naquit Ben Danniels, fils de Camellia et Jason Danniels. Petit fils de Lady Marie et Colonel George Danniels et de Sharon et Dan Jones, les parents de sa mère. Enfin, assez de généalogie non ? Passons plutôt aux descriptions un peu plus concrètes. Né un 2 Janvier 1991 dans leur maison moderne à l’intérieur mais très rétro à l’extérieur. Lors de l’accouchement, Jason attendit avec les tubes d’Abba et Supertramp. Fin’ bref, il grilla cigarette sur cigarette lui qui d’ordinaire ne pouvait même pas supporter ne serrait-ce que l’odeur. Enfin, après 30 minutes de travail dans la chambre avec le médecin, Camellia se retrouva donc avec un beau petit garçon dans les bras. Le jour suivant, le nouvel an, Camellia et Jason étaient allés dans un petit restaurant tranquille avec quelques amis. Ils étaient branchés mais la jeune femme était déjà enceinte depuis quelque temps et il fallait la ménager. Et pour tout vous dire, Ben arriva cependant avec 1 semaine d’avance. Semaine qui prit tout le monde au dépourvu et notamment la jeune mère d’à peine 22 ans. Le père, âgé lui de 27 ans déjà, n’en était pas moins stressé. Mais voilà pour la naissance de Ben alors passons aux choses sérieuses. Ou plutôt, avançons d’un cran jusqu’à l’enfance du jeune homme.

Fils unique car sa mère ne voulez pas d’autre surprises et elle pensait ainsi pouvoir concentrer toute son attention sur le petit enfant de deux ans qu’était Ben lorsqu’il vit des chevaux pour la première fois. C’était grâce à son grand-père paternel. Celui-ci, ancien Colonel de la Royal Air Force anglaise, l’amena à un défilé de militaire. Et, entourant de leur grand corps noirs éclatants sous le soleil de janvier les voitures des officiels, les chevaux de la Garde passèrent devant les yeux émerveillés du jeune enfant. Il n’eut pas un regard pour les chars blindés ou les mitraillettes. Non, il ne vit rien d’autre que les chevaux et lorsqu’ils rentrèrent à la grande maison en banlieue chic, le petit enfant de deux ans n’avait qu’une phrase.

« Veux faire dada ! »

Et comme il ne pouvait rien lui passer, ses parents l’amenèrent un moi plus tard dans la propriété de ses grands parents paternels où il y avait une grande écurie avec quelques poneys de concours et principalement de grand Holstein ou de selle français puissant. Mais il y avait aussi un petit poney à l’allure plutôt miteuse. C’était un vieux poney à vrai dire, un alezan pleins de poils ternes qui s’envolaient car ils n’avaient pas vu de brosse depuis bien longtemps. C’est sur ce petit poney pompeusement nommé Edward Châteaubriand de l’Along que Ben craqua. Ce petit bout de chou de deux ans courut ( comme il pouvait le pauvre ^^ ) vers le poney alezan pour passer ses petits bras potelé autour du cou de celui qu’il nommera Dédé. Et bien que ses grands parents s’empressèrent de le tirer en arrière, traitant le pauvre poney de ‘vieille bête pleine de poil et de tiques’ alors que ce petit poney avait un cœur en or. A la place de ce petit poney parfait pour monter, il mire le petit bout de chou de deux ans à peine sur un New Forest nerveux et réactif, trop réactif. Bilan des courses, pour la première fois qu’il montait, le petit de deux ans échappa des mains de sa mère et tombât. Mais ne dit on pas que tomber est fait pour se relever ? Le petit ne fit pas exception à la règle et appliqua sur les personnes aux alentours son fort caractère. Il monterait sur Dédé ou il ne monterait pas. Gros caprice que ses parents lui passèrent. Son grand père, Georges, lui, se contenta d’hausser les épaules et d’appeler leur palefrenier personnel pour qu’il donne des cours au petit.

Trois ans plus tard, Ben, âgé de 5 ans, partageait son temps libre entre les amis que sa mère lui forçait à fréquenter et l’équitation. Et à l’équitation, le jeune enfant ne se contentait pas de monter. Ses parents pensaient pourtant qu’il ne faisait que cela. Mais pourtant, le palefrenier avait tenu à lui apprendre à tout faire pour s’occuper de son poney. D’autant plus que Dédé se faisait vieux et qu’il fallait y faire attention. Progressant donc à la monte, le petit enfant se perfectionna dans les soins avec son petit poney qui se révéla pleins d’ardeur et de capacités lorsque Ben était sur lui mais qui faisait tomber toutes autres enfants qui osait poser ses petites fesses sur sa selle. Bref, entre Ben et Dédé, c’était une grande amitié. Le vieux hongre révéla même quelques capacité qu’on ne lui soupçonnait pas le moins du monde. Notamment quand le palefrenier enseigna au petit garçon à faire tourner son poney en longe ou en liberté pour le faire sauter. Le poney s’envola littéralement par-dessus … la barrière xD. . Le palefrenier se dépêcha de le rattraper mais le ‘mal’ était fait, le petiot qui tenait la longe avait des étoiles plein les yeux. Et une énorme envie de sauter avec le petit poney. Ce qu’il fit un an plus tard.

Le petit bonhomme de 6 ans était harnaché de pied en cap. Son poney et lui étaient dans la carrière. Pour la première fois, Dédé était équipé de guêtres. Autant à l’avant qu’à l’arrière. Et Ben lui, avait un protège dos et des genouillères. Des genouillères parce qu’on avait détecté chez lui un problème des genoux. Le palefrenier qui s’était prit d’affection pour ce petit bonhomme haut comme trois pommes qui entendait devenir un véritable champion tout en aimant son poney, les surveillait tout les deux. Le petit garçonnet et le poney se connaissaient à merveille mais c’était la première fois qu’ils allaient passer des barres ensemble donc la prudence était de mise. D’autant plus qu’il s’agissait là d’un jeune hériter d’un Colonel dont la famille était plutôt fortuné. Comme pour tous, le palefrenier les fit commencer par des barres au sol. Rien de plus pour cette séance dites de ‘commencement’. Ben sortit déçu. Lui et Dédé s’était ennuyé à mourir. Sans l’avoir déjà fait, ils savaient parfaitement qu’ils pouvaient faire bien mieux que passer de simples barres au sol. Pourtant, assidu, il continua à sauter pour parvenir à un niveau acceptable en une année. Mais le saut ne lui plaisait toujours pas. C’était ennuyeux à mourir et surtout, très répétitif. Dans ce cas là, comment aurait il pu aimer le Cross me direz vous ? Et bien, le déclic lui vient en balade. A 7 ans, il avait obtenue la permission de son grand père et son père de pouvoir se balader seul. On lui faisait confiance. Et Ben préférait cela de loin aux balades avec son grand père qui avait une monte très classique, certes de haut niveau, mais qui ne voulait jamais se lancer dans un bon galop dans un champ. En gros, rien de très drôle. C’est notamment en outrepassant les règles imposées par son grand père que Ben se frotta pour la première fois au cross.

C’était dans un champ. Un grand champ qu’il savait par le palefrenier, apte à recevoir une course de galop. Comme Dédé était plutôt nerveux ce jour-ci et que Ben se sentait lui aussi plein d’énergie, il poussa son poney à galoper. Celui-ci s’en donna à cœur joie jusqu’au milieu du champs où un tronc, pas bien grand mais imposant tout de même pour qui n’a jamais fait de cross, se dressa soudainement devant eux. Pas de problème pour Dédé qui le passa bien trop haut. Pour Ben, ce ne fut pas pareil et il tomba de son poney. Celui-ci, conscient d’avoir gaffé, revint directement vers le petit garçon qui remonta de suite en selle … pour repartir sur le tronc. Il adorait cela et son poney en redemandait. Ce fut pour eux la première fois qu’ils revinrent en retard sur leur horaire ce qui mit son grand père dans une folle rage. D’autant plus lorsqu’il vit les taches d’herbe et de terre sur le blouson du jeune garçon. Bilan des courses, privé de balade seul pour deux semaines. Cela poussa Ben à côtoyer un peu plus ses amis qu’il avait un grand nombre mine de rien. Mais il ne lâcha rien et dès qu’il put, il retourna sauter le tronc. A 7 ans, il força son grand père en faisant pression sur sa grand-mère et sa mère pour avoir des cours de Cross. Ayant un niveau plus que potable en Saut, on accepta. Ce fut avec un vrai moniteur qu’il commença le Cross, le palefrenier restant cependant son moniteur pour le Dressage, au grand plaisir de Ben qui l’appréciait beaucoup.

5 ans ont passé, le petit garçon de 7 ans en a maintenant 12 et il a du abandonner Dédé qui se faisait bien vieux et surtout trop petit pour lui pour un cheval répondant au nom de Caliban Noir de l’Orgier. Ce cheval était un selle français croisé avec un poney français de selle. Il faisait 1 m 50 au garrot et était plutôt énergique. C’était, niveau caractère, tout le contraire de Dédé. Réactif, mais moins que le New Forest qui l’avait fait tomber la première fois qu’il avait monté, agile et souple, il avait bon caractère mais était parfois ombrageux. Ben apprit donc à faire avec les chevaux plus difficiles. D’autant plus qu’il aidait Bob, le palefrenier, à s’occuper des chevaux de l’élevage. Celui-ci remarqua que Ben avait, étrangement ou non, le ‘feeling’ avec les juments. Il le retrouva un jour, alors que Ben avait 14 ans, juché à cru sur le dos de la jument d’ordinaire la plus ombrageuse de l’écurie qui se laissait faire, les oreilles pointées en avant. Avec Caliban, le jeune homme de désormais 14 ans apprit le Dressage de plutôt haut niveau et put participer à des concours complets. Son premier ? Il s’en souvient comme si c’était hier.

Pour être sûr d’être prêt et à cause de la suspicion de son grand père, il n’avait put commencer les concours complets qu’à l’âge de 15 ans. Tournant depuis ses 11 ans en concours de Saut. Il participait avec Caliban. Le hongre noir était plutôt agité mais il avait confiance en Ben et le Dressage, bien qu’un peu mouvementé, se révéla plutôt bien. D’autant plus qu’ainsi, ils brillèrent un peu plus que les autres, faisant une reprise moins ‘plate’ que les autres. Le saut ne fut pas mal non plus, l’hongre étant fait pour sauter et s’amusant comme un fou. Mais le mieux, le must du must, ce fut le Cross. Ils se présentèrent au départ avec quelques minutes d’avance, on les fit patienter. Pendant la détente, ils avaient travaillaient les changements d’allure pour que Ben puisse reprendre Caliban ce qui n’était pas évidant. Le starter leur sourit, remarquant avec une étonnante facilité le fait qu’ils soient nouveaux dans ces concours-ci. Ils les rassura et poussa même l’obligeance et la gentillesse jusqu’à tenir Caliban qui faisait des siennes. Quelques minutes plus tard, il leur donna le top du départ et le jeune garçon de 15 ans ouvrit ses doigts, laissant l’hongre filer et partir au galop. Il le reprit bien vite, le premier obstacle étant juste à quelques foulées et Ben sachant que trop bien que Caliban avait tendance à buter sur les premiers obstacles du parcours. Il lui fallait un temps d’adaptation en quelques sorte, le temps de prendre la hauteur des obstacles. Passé le premier, un petit muret en bois sombre avec en guise de pied quelques pots à fleurs, la suite coula comme de l’eau de roche. Tout était si naturel pour Ben et Caliban qui finirent sur un sans faute au parcours mais quelques points de temps dépassé ce qui les plaça tout de même à la quatrième place au classement du Cross uniquement. Au total, ils finirent 11ème sur environ 78 participants. Une petite victoire que Ben n’oublia jamais et qu’aujourd’hui encore, il qualifie de ‘meilleure compétition’ qu’il n’ait jamais fait.

Durant cette période, de 15 à 16 ans, où, pendant un ans, il se consacra surtout aux compétition, le jeune homme n’oubliait pas pour autant ses amis et il faut avouer qu’à cette période là, le jeune Londonien qu’il était, oublia un peu trop ses études et se mit à faire l’école buissonnière pour aller traîner avec ses amis. Le seul au courant, c’était son grand père maternel. Et celui-ci ne le jugeait pas mais au fur et à mesure, il réussit à le remettre dans le droit chemin. Ils firent donc un deal. Si Ben retournait à ses études, son grand père postait pour lui sa candidature à Freedom Creek et cela, contre l’avis général de la famille. Ben accepta sans problème et lorsqu’un ans plus tard, pour ses 17 ans environ, il reçut une lettre comme quoi il pouvait tenter sa chance, il bondit sur place, se rendit aux écuries pour dire annoncée la bonne nouvelle à Bob et alla voir les poulains le temps de relire la lettre encore une fois. Caliban lui avait était vendue par son grand père paternel et depuis, Ben n’avait plus de cheval pour la compétition. Cette perspective de pouvoir recommencer à zéro l’enthousiasmait énormément. et le jeune homme se releva pour aller préparer ses affaires.

VII Exemple de Message

* Bien bien bien … Freedom Creek … C’est par où ce bazar là ? *

Mornes pensées exaltées d’un Londonien perdu dans un port à Pétaouchnock qui cherche une destination qu’il ne trouve pas. En gros, notre jeune homme ne sait pas trop par où partir. Le voilà, avec pour seul bagage un sac de sport et une valise, sur le quai en train de chercher son bateau. Bateau qui, selon l’horaire indiqué au dos de son billet, ne devrait pas tarder à lever l’ancre. Conclusion, Ben devrait se dépêcher. Et c’est ce qu’il fait. Imaginez vous bien la scène. Un port plutôt moderne malgré les attaches pour les bateaux vieillottes. Un port partagé en deux parties ; d’un côté les bateaux type ferry et long porteur. De l’autre, les bateaux de plaisance et surtout, privé et individuel. Et essayez donc de trouver dans qu’elle partie notre jeune ami se trouve t-il ? Et bien oui, celle pour les bateaux de plaisance, individuels et certainement pas le type de bateau qu’il va prendre. C’est plus fort que lui, il faut toujours qu’il se fourre dans des situations pas possibles. Maintenant, imaginez un jeune homme plutôt moyen de taille, les cheveux et les yeux noir charbon, habillé d’une veste en velours noir et fin sur une chemise blanche et un pantalon noir avec pour chaussure des converses noires plutôt élimées ( mais c’est un genre après tout ) qui traîne deux bagages dans une pose résolument pathétique. Et bien vous avez Ben. Grommelant, venant juste de s’apercevoir de son erreur, celui-ci tente de se frayer un chemin vers l’autre partie du port.

* Si ça continue, je vais finir par le louper ce bateau de malheur … *

Heureusement pour le jeune Londonien fatigué par déjà deux journées de voyage, un bagagiste vient juste de le remarquer et celui-ci s’approche de Ben avec son chariot. Abandonnant tous ses bagages à l’homme au sourire avenant, Ben le suit nochalement dans la cohue que la foule forme. Il y a de tout, des personnes à quai qui font de grands signes comme au cinéma, d’autres qui bousculent le monde pour se frayer un chemin ( un peu comme lui en faite ), des jeunes femmes accompagnées d’énormes molosses qui bavent … D’ailleurs, en voilà un. D’un geste plutôt brusque, Ben resserra sa veste autour de son torse, lui évitant un contact douloureux avec les babines du molosse, peut-être un Rot, qui vient de passer à côté de lui. Relevant la tête, le jeune homme examina autour de lui les personnes qui bougeaient en rythme comme si elles participaient toutes au grand bal annuel du printemps. Ah, voilà un homme d’affaire bien pressé qui serre sa mallette contre lui. Cela fait déjà le quinzième qu’il voit. Ah, encore quelqu’un qui vient de le pousser et sans la poigne ferme de la main du bagagiste, Ben serrait déjà passé à l’eau. Le jeune homme se redressa et continua de se frayer un chemin dans la foule en compagnie du bagagiste qui essayait vainement d’écarter la foule par ses cris. Le regard du jeune homme était amusé bien que plutôt las.

* C’est bien mieux organisé à Londres dites moi … Et moi qui croyais que cette bonne vieille ville était un pire capharnaüm. Je me trompais gravement. *

Le jeune homme fut sortit de ses pensées par une musique qui venait d’envahir ses oreilles par l’intermédiaire de son Ipod. Ah, Sweet Dreams d’Eurythmics. Une vieille chanson léguée par ses parents. Néanmoins, Ben ne put s’empêcher d’hocher doucement la tête en rythme avec la chanson. Il aller monter le son lorsque le bagagiste se retourna vers lui. Il souriait toujours et annonça à Ben que la rampe juste à leurs côtés était la sienne. Le jeune homme le remerciât chaleureusement, bénissant en pensée le port et leurs subventions pour ces bagagistes si gentils. C’est avec des pensées plutôt guillerettes et légères que le jeune homme gravit d’un pas allègre la rampe. Il pénétra alors dans un hall d’aspect moderne, le bagagiste ayant cédé la place à l’un des stewards du bateau. Celui-ci, portant ou plutôt traînant les deux bagages, regarda nochalement la réservation de Ben et l’emmena. Ils traversèrent nombre de corridors jusqu’à arriver à une porte de cabine. Porte que le steward ouvrit avant d’aller déposer les bagages de Ben devant le lit. La cabine, sans être luxueuse, n’était certes pas de la plus basse qualité. Plutôt grande, il y avait un lit plutôt spacieux pour un bateau et une petite salle de bain juste à côté. Le steward se retourna pour donner au jeune homme un plan.

« Les pont supérieurs sont pour les cafés et les restaurants. Avec votre réservation Master Plus, vous avez accès à toutes les échoppes du bateau gratuitement sous présentation de votre réservation. Bon séjour parmi nous Monsieur Danniels. »
« Merci bien. »

Le steward, sans ajouter un mot, fit demi tour et repartit vers l’entrée principale du bateau. Il allait conduire d’autre passagers et ce, jusqu’au départ du bateau. Et après ? Après, son travail serrait d’aller d’un passager à l’autre pour demander si tout ce passer bien. Et une fois le bateau vidé de ses bruyants passagers, son contrat stipulait très certainement qu’il devait tout nettoyer. Imaginez vous, une armada de steward pour nettoyer ce bateau dans un temps record. Et personnes n’y pensait jamais.

* Il n’y a que toi qui soit assez space pour le faire. Allez, bouge toi Ben et sort un peu. C’est gratuit, profite en. *

Joignant le geste à la pensée, le jeune homme aux cheveux noirs s’étira puis se leva. Il jeta négligemment sa veste sur le lit, il faisait trop chaud et sortit en prenant soin d’emmener son Ipod, son portable ( ah la technologie … ) et bien entendu, sa réservation. Il referma la porte derrière lui et réalisa en même temps que le clac le fait qu’il avait oublié sa clé à l’intérieur de sa chambre. Bon sang quel fieffé idiot il faisait. Une merveilleuse image de ses parents et de son éducation. Le jeune homme nommé Ben leva les yeux au ciel en imaginant son grand père paternel, ancien militaire et Colonel de carrière apprenant qu’il s’était retrouvé enfermé à l’extérieur de sa chambre. Il énuméra dans sa tête la longue liste d’insulte typiquement militaire que son grand père, Georges aimait à lui balancer à la figure quand il voulait le vexer. Ce qu’il n’avait pas compris, c’est que depuis tout petit, Ben collectionnait ces gros mots plutôt que s’en offusquait. Le jeune homme sourit en se rappelant qu’il les notait même sur un petit carnet. Et après, il faisant l’intéressant à la récré en les récitant à ses copains. Bon ce n’est pas tout ça mais il fallait peut-être s’inquiéter pour cette chambre ? Bof … Il irait demander une autre clé le temps venue. Tournant la tête à droite et à gauche, le jeune homme bifurqua à gauche et prit un escalier. Quelques dizaines de marches et … bienvenue sur le pont principal. Avisant un petit restaurant à l’aspect chic mais mondain, Ben se dirigea vers celui-ci et s’installa à une table. Lorsqu’un serveur vint le voir, il présenta sa réservation. Le serveur inclina la tête et lui présenta la carte. Ben s’adossa un peu plus à son fauteuil, bien moelleux et commanda d’une voix posée mais avide un filet de lotte avec ses petits légumes.

« Et surtout, que cela ne soit pas fade. Relevez le tout avec beaucoup mais alors beaucoup d’épices s’il vous plait. »

Le serveur sourit et inclina à nouveau la tête puis repartit avec la carte. Le jeune homme rebrancha son Ipod. Tiens, les Beatles. Rebus de son enfance Anglaise et de sa mère. Le jeune homme soupira d’aise. Finalement, cette dernière traversée ne serrait peut-être pas si mal que cela. L’assiette arriva rapidement devant lui. En faite de petits légumes, c’était de l’avocat, de l’ananas, du palmier, de la noix de coco … Bref, des fruits exotiques. Le serveur le regardait, un sourire mi-figue mi-raisin sur le visage. Il se pencha doucement vers le jeune homme et lui demanda d’une voix quelque peu malicieuse et presque narquoise si tout allez bien. Ben se redressa, un véritable sourire, franc et sincère sur les lèvres et lui répondit d’une voix franche que tout était Parfait avec un grand ‘P’. Lui qui adorait l’exotique, il était servit. Il prit sa fourchette d’une main tremblante d’avidité et se précipita sur le plat qu’il se força à déguster … Enfin bref, je vous passe le dîner et les bruits de mastication. Quand le jeune homme ressortit, ce fut avec une glace à trois boule ; vanille, coco et violette. La Glace parfaite. Tout en la mangeant, le jeune homme s’accouda à la barrière qui empêchait les fous et les imprudents de sauter ou de tomber dans le vide. Le jeune homme laissa pendre la moitié supérieure de sa grande carcasse par-dessus ce garde fou, sentant l’écume lui balayer le visage. Le vertige. Mais pas le vertige à cause de la hauteur du pont. Non, le fait plutôt qu’il allait changer le cours de sa vie. D’une vie mondaine et toute tracée, monotone et triste avec ses études pourtant passionnantes de médecine en vue. Le fait qu’il allait intégrer Freedom Creek. Ou plutôt qu’il avait une chance de l’intégrer. Et qu’il n’avait pas droit à l’erreur. NE serrait-ce que pour Dan, son grand père américain et maternel. La personne de la famille qu’il appréciait le plus. Le jeune homme se redressa et rentra vers l’intérieur du bateau, frigorifié. Il jeta son papier pour la glace dans une poubelle accroché à un mur et se dirigea vers l’accueil où il expliqua son problème de clé. La réceptionniste, une jeune femme d’à peu près 16 ans, sûrement une stagiaire, le regarda d’un regard sans équivoque auquel il répondit par un sourire discret et surtout, poli. Comprenant qu’elle n’avait rien à tenter, la jeune femme se contenta de lui donner sa clé puis de se replonger dans ses papiers. Le jeune homme lui, revient à sa cabine, se changea, se posa sur son lit. Rideau, dodo.

« Tiiiiiit ! Tiiiiiiit ! »

* Rhaaa … Saleté de réveille de m*rde ! *

Le jeune homme aux cheveux noirs jaillit littéralement de son lit et fonça s’habiller. Il n’était que 4 heures du matin mais il y avait quelque chose qu’il voulait voir. Il laissa là ses bagages lorsqu’il fut prêt et grimpa quatre à quatre les marches de l’escalier de gauche qui menait au pont principale. En passant devant l’accueil, il salua rapidement la jeune femme d’hier qui était là, fidèle à son post et qui ne lui adressa pas un regard.

* Bah … De tout façon, qu’est-ce que tu espérais ? *

Ben jaillit enfin à l’air libre. Accoudé comme le soir précédent, il regarda en silence le soleil se lever. Cela mais aussi le bateau prendre doucement vie. Les marins commencèrent à passer de plus en plus, transportant tous quelque chose. Ils le saluaient d’un bref mouvement de tête ou d’un bref « ‘Jour M’sieur. ». Vers 5 h 30, il redescendit avec un steward, pas le même que le jour d’avant, pour monter ses bagages. A partir de ce moment, il ne fit qu’attendre le moment où on l’autoriserait à descendre du bateau. Une fois cela fait, il attendit un bus qui le mena en à peine une petite heure devant un immense portail de fer qu’il passa cérémonieusement en portant ses deux bagages. Dans la main droite, sa valise, sur l’épaule gauche, la lanière de son sac de sport. Bagage qu’il laissa choir au seuil du hall. C’était … Bigrement grand et imposant. Le jeune homme avisa un bureau qui semblait être celui de la ou du secrétaire. Il s’en approcha et se retrouva nez à nez avec un homme dans la quarantaine grisonnante sur les tempes qui lui indiqua le bureau de la directrice du doigt.

* Bon mon petit bonhomme, a toi de jouer … *

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