Diane Mason [Terminé]

Formulaire

[Je me suis vraiment étalée j'espère que ce n'est pas trop long =S]
Bonne lecture !

Le Nom du Personnage

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I. Identitée

Nom:
MASON

Prénom(s):
Diane Roch

Surnom(s):
Diane, ce n'est pas suffisament court ?
Si vous voulez lui en donner un, à vous de réfléchir...

Date & lieu de naissance:
Diane est née dans un pays rude : le Canada. Elle a vu pour la première fois le jour dans le territoire du Yukon, dans la périphérie de YellowKnife, le 4 février 1990. Le temps était neigeux, le froid mordant. Et même si le printemps n'allait pas tarder, la douceur se faisait attendre, forçant hommes et bêtes à rester à l'abri des tempêtes de neige.

Âge :
La jeune canadienne a donc atteint ses 18 ans.

Nationalité & Origine :
Née au Canada, la brunette en a donc acquis la nationalité de façon officielle. Mis à part sa naissance dans le pays qui la certifie comme une véritable canadienne, Diane appartient également au pays portant la feuille d'érable par son père. De sa mère elle hérite d'origines moyen-orientales, ayant de la famille en Tunisie.

Niveau :
Si la jeune fille a commencé l'équitation tardivement, il n'empêche que ses progrès ont été fulgurants. De sa première leçon à 10 ans elle est maintenant parvenue à obtenir l'équivalent du 6ème galop français. Si il lui manque parfois de la technique, elle possède néanmoins de bonnes qualités équestres : Diane est dynamique, volontaire, avec un bon équilibre, et toujours à l'écoute des réactions de sa monture. Si sa manière de monter paraît peu orthodoxe et pas vraiment esthétique, cela ne traduit pas son niveau : elle a tout simplement sa façon bien à elle de monter à cheval. La main légère, la canadienne n'a jamais eu besoin de monter avec enrênements, chose d'ailleurs qu'elle ne maîtrise pas du tout. Habituée à chausser court, même en dressage, la jeune fille possède un bas de jambe fixe, qui la trahit rarement même lors des exercices les plus "remuants". Diane possède une fixité exemplaire en équilibre : en effet les chevaux qu'elle montait en Asie étaient petits et inconfortables, ce qui l'obligeait à se décoller de la selle assez souvent.
Mis à part quelques lacunes en dressage ou tout autre discipline qui demande de la précision, la jeune canadienne détient une bonne connaissance des soins à apporter aux chevaux ainsi que les techniques d'entraînements pour la course, le cross et l'éthologie. Tout autant passionnée par la théorie que la pratique, Diane possède une très grande culture équestre qui en étonnera plus d'un.

II Préférence & Goûts

Livre Favori:

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Même si ce livre plus que célèbres par les aventures de son héros est principalement destiné aux jeunes, il n'empêche que Diane est restée à tout jamais fan de L'Etalon Noir de Walter Farley, livre qui lui a donné à tout jamais la passion des chevaux.
Mis à part cela, la jeune fille aime beaucoup Le Petit Garçon de Phillipe Labro : l'histoire d'un enfant naïf dans une belle famille qui aide des Juifs pendant l'occupation allemande. Frais, tendre et poignant. Pas la peine de citer Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, indémodable dans le genre épique, qui emmène le lecteur dans un monde bouleversant et plein d'allant.

Style musical écouté:

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Si la jeune fille n'a pas souvent l'occasion d'en parler ou évite même le sujet par pudeur, c'est que ses goûts musicaux sortent un peu du commun. Pas de métal, de rap, non non... Diane, elle, affectionne tout particulièrement les musiques du monde : musiques africaines, celtiques, andaises, japonaises, thaïlandaises, amérindiennes... Elle aime se sentir transportée dans un paysage par une mélodie et des choeurs en parfaite harmonie. Elle écoute ce genre de musique pour se détendre, pour rêvasser ou pour se vider l'esprit.
Mis à part ce goût inconditionnel pour les sons d'ailleurs, la jeune canadienne aime aussi, même si c'est à un niveau moindre, certains groupes souvent peu écoutés par les jeunes de sa génération : U2, Depeche Mode, Dire Straits, Simple Minds, et bien d'autres.

Chanson préférée:

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Avant de chercher à comprendre les paroles, Diane aime à se laisser porter par la mélodie, qui donne souvent bien mieux le ton de la chanson que les paroles. Après s'être imprégnée de la musique, elle cherche à comprendre les paroles, qui pour elle doivent être en accord avec la musique. Un rythme sympa mais où les paroles sont vulgaires ? Le disque se retrouvera au placard. C'est donc en répondant à ses critères que les chansons "Mad World" de Gary Jules et "Precious" de Depeche Mode sont devenues les grandes favorites de Diane.

Film préféré:

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Les seuls films que la jeune fille ait jamais vus sont des films américains. Dans les autres pays où elle a habité, pas de télévisions, pas de cinémas.
Pour la canadienne, un film ne doit pas qu'être de la poudre aux yeux pour celui qui le regarde. Mis à part une mise en scène crédible et esthétique, le scénario doit être bien construit et faire réfléchir sur un sujet, une idée, une actualité. Mais un bon film, c'est aussi un film où celui qui le regarde est transporté, sans aucune notion de ce qui l'entoure. Si Diane reproche au cinéma américain de trop faire dans le spectaculaire, elle doit néanmoins avouer que quelques films l'ont boulversé : Million Dollar Baby, avec Clint Eastwood et Hilary Swank racontant la vie tragique d'une jeune boxeuse d'avenir qui finit tétraplégique, Gladiator, avec Russel Crowe, Djimon Hounsou et Connie Nielsen qui lui retrace le parcours d'un général romain redevenu esclave empli du désir de se venger lui et sa famille, et pour finir le magnifique film Equilibrium avec Christian Bale et Sean Bean, qui sensibilise le spectateur sur la haine par l'histoire d'une société qui après une IIIème Guerre Mondiale oblige la population à s'injecter une dose qui supprime les sentiments et émotions et donc la guerre, la haine, mais aussi la joie, l'amour... Des films qui chamboulent, pleins d'émotions et de très bons acteurs.
Et même si elle ne l'avoue qu'à demi-mot, Diane adore un seul dessin animé : Pocahontas de Disney, rythmé par de magnifiques chansons aux sens forts. Pour finir, son dernier film, peut-être celui qu'elle aime le plus, est Danse avec les Loups avec Kevin Costner. Elle estime que c'est vraiment LE film qui mérite d'être vu, tant pour son message que l'esthétique des paysages.

Ville & Pays préférés:

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Bien souvent les lieux préférés de la jeune fille n'étaient que des plaines ou des collines sans nom. Mais si il y a des pays que Diane adore, c'est tout d'abord la Mongolie : la beauté des paysages, la sensation de liberté, l'hospitalité et la simplicité des habitants... Elle a eu un vrai coup de coeur pour ce pays méconnu où le cheval fait partie intégrante de la vie des habitants ruraux.
Le second pays que la jeune canadienne affectionne est la Nouvelle-Zélande : on y parle l'anglais [ce qui n'est pas un avantage négligeable], les paysages sont magnifiques et très variés, le climat est froid [comme elle l'aime] et c'est un pays qui allie modernité et nature.

Animal préféré:

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Lorsqu'elle était toute petite, Diane adorait les chats. Elle les trouvait doux, câlins, joueurs et vraiment beaux. Même si à 5 ans on ne décèle pas la noblesse, la petite fille trouvait que ces animaux étaient pleins de charisme, de douceur et de ce petit "je ne sais quoi" inexplicable.
Mais après l'arrivée des chevaux dans le coeur de la petite canadienne, les félins furent détrônés. Mais pourquoi ? Puissance, noblesse, douceur, sensibilité, intelligence, gentillesse, liberté, vitesse, courage... Le cheval symbolisait tout ce que la petite affectionnait et affectionne toujours. Si au début elle n'osait pas trop approcher ces grands animaux, elle a petit à petit apprit à mieux les connaître et donc à les aimer. Les chevaux sont depuis une passion dévorante qui fournissent un but à la vie de la jeune fille. Vraiment dépendante de ces animaux, il est très difficile pour elle de s'en passer ne serait-ce que quelques jours.

Plat préféré:

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Pas tellement gourmande, Diane n'aime pas manger à outrance diverses cochonneries comme les biscuits apéritifs, le chocolat, les biscuits... Elle aime manger sainement, et à sa faim, pas plus. Mais ce n'est pas parce qu'elle ne grignote pas sans arrêt que la jeune fille n'apprécie pas la bonne nourriture : adepte des fruits et légumes [crus ou cuits], il lui arrive, à l'occasion, de manger du foie gras. La jeune canadienne raffole vraiment de ce produit très français étalé sur du pain de sègle. Ce n'est pas parce qu'on habite Outre-Atlantique qu'on ne sait pas se faire plaisir.

Saison favorite:

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Le printemps : la nature qui revit, la rosée qui donne cette bonne odeur certains matins, le soleil qui remonte dans le ciel redevenu plus bleu, la fraîcheur matinale qui laisse place à des après-midis ensoleillées et chaudes, propices aux sorties... Diane adore cette saison de la "renaissance". Si elle aime toutes les météos et toutes les saisons, elle a bien sa préférée. Elle déteste l'été, beaucoup trop chaud pour elle, tout comme l'automne, morne et humide. Diane aime quand le temps est sec et froid. Elle sait aussi apprécier une bonne averse qui lave tout et rafraîchit.

Couleur préférée:

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Diane apprécie toutes les couleurs, particulièrement lorsqu'elles sont vives : le vert, le bleu, le rouge, le noir, le blanc, l'écru, le orange, le violet, le doré...
Mais si elle avait une préférée, ce serait le vert.

Passion* :

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Si sa passion était autre que les chevaux, que ferait Diane à Freedom Creek ?
Passion dévorante, les chevaux sont indispensables à sa vie. Qu'elle les étudie, qu'elle les monte ou qu'elle les soigne, la jeune fille leur voue un véritable amour. Mais ne vous avisez pas de lui dire qu'elle aime l'équitation. Non, car si il y a bien une chose qui la dégoûte au plus haut point, ce sont les gens qui prétendent aimer les chevaux alors qu'ils ne font "qu'aimer" l'équitation : le cheval devient alors un outil, pas vraiment aimé et respecté en tant qu'animal doué d'intelligence et d'amour. Diane ne considère l'équitation que comme un prolongement naturel de la relation homme/cheval. Bien qu'elle ne puisse pas se passer de les monter, ce n'est pas forcément indispensable pour une bonne relation avec un cheval. L'équitation n'est qu'un plaisir partagé, pas une fin en soi. Elle a d'ailleurs beaucoup de mal à faire comprendre la nuance à son entourage, mais qu'importe : du moment qu'elle peut assouvir ce besoin presque maladif, tout va bien.

III Psychologie

Caractère:
Il n'y a peut-être pas plus difficile que décrire le caractère et la personnalité d'une personne complète sans rien omettre ou déformer. Expliquer les réactions dans toutes les situations de la vie serait chose impossible, tout comme cerner entièrement la psychologie d'une personne. Relier l'expérience, le caractère inné, l'éducation avec la personnalité est une chose ardue, chose que les psy font en plusieurs heures. Je vais donc m'efforcer de faire de mon mieux, afin de vous donner un aperçu que ce que cache Diane sous son apparence physique. Mais par quoi commencer ?
Vous en ferez l'expérience, inutile de cerner Diane au premier contact, car c'est chose impossible. Un brin mystérieuse, la brunette n'aime pas se dévoiler au premier venu. Carrement muette sur sa vie privée, elle ne vous fera voir qu'une Diane légèrement sur la défensive, le visage neutre et la voix égale. Si la canadienne a bien appris une chose lorsqu'elle rencontre des gens, c'est de ne pas montrer ses faiblesses, ce qui peut la faire paraître inintéressante, mais détrompez-vous. Sur ses gardes donc, la cavalière restera silencieuse et n'aura pas de gène à vous scruter : vous, vous réactions, vos tics, vos yeux surtout. Car si elle ne possède pas de sixième sens, Miss Mason sait très bien décrypter le moindre regard d'une personne, connue ou pas. Il lui est bien sûr arrivé de se tromper, mais c'est chose rare. Même pas la peine de lui poser un milliard de questions ou de lui demander de vous prêter ses cours : la réponse sera un "non" catégorique, sans appel. Pas radine pour un sou, Diane est seulement méfiante, et elle désire avant tout se protéger.
Ce qui nous conduit au côté intuitif de la jeune fille, qui entre pourtant en conflit avec l'aspect calme et réfléchi de son caractère. Diane se fit en effet très souvent à ses intuitions, que ce soit sur une personne, une situation. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle en devient impulsive et émotive. C'est un des grands paradoxes de sa personnalité, difficile à expliquer, je dois l'avouer. Dans une situation pressante qui nécessitera une réaction rapide, Diane agira par rapport à son intuition, et rapidement. Mais si le contexte nécessite une longue réflexion afin de prendre une décision, la jolie brune ne se mettra pas martel en tête pendant plusieurs heures de façon inutile avant de crier victoire. Elle pèsera longuement le pour et le contre, les compromis demandés, les avantages qu'un changement de contexte lui apportera. Là encore, les erreurs sont parfois de mise, mais on ne peut le reprocher à personne. Responsable et mâture, elle n'a pas peur d'assumer pleinement ses actes, bons ou mauvais, ce qui lui vaut souvent l'estime des adultes et des personnes pour qui Diane a le plus de respect. Lucide sur le monde qui l'entoure, la jeune fille n'est ni pessimiste, ni optimiste, ou en tout cas elle s'y efforce. Elle analysera une situation ou un fait dans son ensemble, en tentant de ne pas occulter une seule facette. Mais heureusement, grâce à son bon caractère, la jolie cavalière a une tendance à l'optimisme qui la pousse en avant et qui l'oblige à ne pas baisser les bras. Complètement autonome, elle a déjà vécu totalement seule, ce qui ne la dérange pas plus que ça.
Malgré son bon caractère, Diane est souvent déçue par son entourage. Gens beaucoup trop superficiels, avides de célébrité et de reconnaissance, menteurs et autres intolérants... La jolie canadienne a parfois besoin d'être seule, et gare à vous si vous ne respectez pas ce moment d'intimité. La cavalière pourra devenir limite agressive, chose qu'elle regrette très souvent par la suite. Certains pourrait la croire lunatique : ils se trompent sur toute la ligne, et j'insiste. Parfois, un petit détail peut changer son humeur. Je vais vous donner un exemple. Imaginons que notre Diane se soit réveillée de mauvaise humeur, ce qui n'est vraiment pas courant rassurez-vous. La simple vue d'un cavalier qui câline son cheval avec tendresse peut lui faire retrouver le sourire. Elle est très souvent la seule à remarquer ce genre de petits détails, c'est pourquoi certains trouvent que la jeune fille est d'humeur changeante. Mais revenons à son besoin d'être seule. Ce désir de solitude la prend particulièrement quand elle réfléchit à un sujet ou qu'elle est énervée. C'est souvent dans ce genre de situation qu'elle ira chercher la compagnie apaisante des chevaux. Son souhait de s'isoler peut aussi venir de son agoraphobie [peur panique de la foule], dont elle a vraiment honte. Elle aimerait pouvoir aller à des concerts, faire les soldes, prendre le bus, un peu comme tout le monde...
Pleine de fougue et un brin rebelle, Diane ne se laisse dicter ses règles par personne, ce qui lui confère un caractère têtu mais ô combien entraînant et grisant. La jeune fille, du fait de sa fougue et de sa mâturité, ne supporte pas l'autorité et les personnes qui profitent de leur force morale ou de leur position hiérarchique, ce qui lui a parfois valu de vertes remontrances et quelques punitions bien pénibles. Mais, en bon coeur libre et sauvage, Diane serre les dents et continue de marcher la tête haute. Si parfois elle peut paraître franchement impolie, c'est qu'elle estime que c'est parfaitement mérité.
Car Diane est une jeune fille pleine de bons principes, et même si elle se met dans une situation difficile, elle assumera ses idées et les appliquera jusqu'au bout. Si il y a bien un mot que la jolie canadienne ne supporte pas, c'est "lâcheté". A fond dans tout ce qu'elle fait au risque de paraître téméraire, elle est pourtant incapable d'aller à l'encontre de ses idées au risque de parfois passer à côtés de quelques opportunités qui s'offrent à elle. La jeune cavalière a un besoin maladif d'être en accord avec elle même jusqu'à en devenir très exigeante. Lorsqu'elle réagit à l'encontre de ses principes, Diane est très en colère contre elle-même et met la barre encore plus haut, comme une punition qu'elle s'appliquerait toute seule. Si cela peut paraître bizarre, c'est peut-être parce que trop de personnes sont lâches ou trop laxistes. L'adolescente, elle, veut être irréprochable, mais uniquement vis à vis d'elle même.
En effet la brunette a cette qualité [ou ce défaut] de ne pas tellement se soucier de l'opinion des masses, la pensée commune [la doxa, ~~vive la philo~~ xD]. En raison de sa mentalité, elle estime qu'elle est parfaitement capable de se fixer des limites éthiques et en vient donc à dénigrer les modes, les opinions toutes faites. Les seuls avis dont elle prend compte [et uniquement après une longue réflexion] sont ceux de ses proches [sa famille ou ses très bons amis].
Car un des défauts de Diane est d'avoir du mal à se remettre en question. Si à cheval elle sait automatiquement que la faute vient d'elle, il n'en est pas vraiment de même avec ses semblables. La canadienne prend souvent assez mal les remarques et lors des mauvais jours elle n'hésitera pas à montrer les crocs pour montrer que ce n'est pas le moment. Ce n'est pas vraiment de l'orgueil, car la cavalière est une personne humble et peu sûre d'elle. C'est plutôt de l'amour-propre, vu que lorsque c'est sa famille qui lui fait remarquer un défaut chez elle, Diane s'isole et réfléchit au lieu de sortir une phrase acerbe qui pourrait blesser.
Mais abordons maintenant les qualités de l'adolescente. La plus importante est sûrement sa joie de vivre. Assez impatiente, Diane veut profiter de la moindre seconde et ne pas perdre de temps en "bla bla" inutiles, ce qui pourrait la faire paraître remuante. Pour la brunette, il y a toujours quelque chose à faire : s'occuper de son cheval, faire du sport, voyager, lire, écrire, dessiner, ou étudier. Car oui la jeune fille est très studieuse, très travailleuse. Si elle ne s'investit que dans les matières qu'elle adore, il n'empêche que Diane adore étudier. C'est pour elle un moyen de s'ouvrir l'esprit et d'enrichir sa culture, chose primordiale. C'est aussi pour cela que la cavalière est curieuse de tout. Vous lui parlez d'une discipline qu'elle ne connaît pas ? Attendez-vous à un ras de marée de questions, précises ou non.
Si Diane aime qu'on lui fasse des compliments [bien qu'elle soit terriblement gênée], elle n'a pourtant rien à prouver. Bien qu'elle soit peu sûre d'elle, elle déteste se montrer et frimer comme beaucoup de jeunes gens de son âge. Pour elle, ce qui compte, c'est l'efficacité. Son tapis de selle est jaune alors que les guêtres sont vertes et sa veste orange ? Elle n'en a rien à faire. Pas du tout superficielle, elle a du mal à faire connaissance avec les autres adolescents. Diane, elle, préfère parler des sujets d'actualité, des chevaux, ou des sujets très profonds, à la limite de la philosophie. Horripilée par les filles qui ne cessent de parler vernis et brushing, elle aime souvent traîner avec les garçons, avec qui elle reste très naturelle. C'est d'ailleurs une des autres qualités de la canadienne : naturelle, sans artifices d'aucune sorte, la jolie cavalière se montre telle qu'elle est, sans masque et sans prise de tête. Si les "plays-boys" rigolent d'elle à cause de cela, les garçons plus timides, gentils et intelligents sont plutôt attirés par elle. Mais Diane possède un comportement particulier avec les garçons. Très exigeante sur les "critères de sélections", elle a pourtant une peur bleue à dire "oui". Elle ignore totalement d'où ce blocage provient, ce qui l'handicape quelques peu dans ses relations avec le sexe opposé. Car la canadienne, derrière son joli sourire et son courage est, au niveau des relations amoureuses, totalement désabusée. Sans arrêt à se trouver des défauts et des raisons pour ne pas sortir avec un garçon, il y a longtemps que la brune ne croit plus au grand amour... Bien courageux et tenace celui
qui lui fera changer d'avis... Les garçons ? Elle n'a pas d'idéal prédéfini : ça plaît ou ça plaît pas.
Ca y est, on est bientôt à la fin. Honnête et franche, Diane déteste mentir et n'hésite pas à dire la vérité, au risque parfois de blesser. Si elle ne vous dit pas que votre coupe de cheveux est affreuse lorsqu'elle vous dit bonjour, elle vous le sortira à coup sûr si vous lui demandez. La canadienne est d'ailleurs très mauvaise actrice : si elle ne veut pas vous faire de la peine et qu'elle dit le contraire de ce qu'elle pense, cela se verra tout de suite : le rouge lui montera aux joues et les yeux seront fuyants.
Sensible derrière sa forte personnalité, il arrive [bien que ce soit très rare] à la jeune fille de se décourager : elle a donc besoin de ses proches pour être soutenue et remise dans le droit chemin. Il faut également savoir que la jeune femme a du mal à se maîtriser lorsqu'une situation lui échappe : de son caractère fort elle hérite ce besoin de contrôler les événements et sa propre vie. Si elle sent qu'un pan de son existence s'écroule ou ne se déroule pas selon ses plans, la jeune cavalière est momentanément déstabilisée, et c'est un moment où elle a aussi besoin de se sentir aimée et soutenue. Elle peut alors reprendre son calme et analyser la situation afin de retomber sur ses pattes.
Très proche de la nature, Diane ne supporte pas les gens qui polluent en parfaite connaissance de cause, qui n'aiment pas les animaux ou qui construisent d'énormes blocs de bétons à la place d'une petite prairie. Révulsée par le mode de vie moderne, elle s'imagine presque nomade, sur le dos d'un cheval, à la recherche des dernières populations cavalières. Adepte des produits naturels, la jeune cavalière est très pointilleuse en ce qui concerne le mode de production de ce qu'elle mange et met sur elle. Ayant vécu dans des endroits quasi-déserts, elle sait parfaitement se débrouiller avec la seule Nature pour aide. Pleine de respect pour les merveilles de la Nature, elle aime se promener en silence dans divers paysages pas encore transformés par l'Homme.
Fidèle en amitié, Diane est une amie précieuse, souvent pleine de bons conseils. Très dévouée et à l'écoute, elle déteste voir un de ses amis triste ou dans une situation délicate. Généreuse, la belle cavalière n'hésite pas une seconde à donner de son temps pour aider un ami ou un proche. Malgré un côté possessif de sa personnalité, Diane est rarement jalouse : elle se satisfait très facilement du bonheur d'un de ses proche au lieu de l'envier et d'envenimer leur relation.
Avec les chevaux, la jolie canadienne se révèle sensible, silencieuse. Beaucoup de gens qu'elle fréquente trouvent qu'en présence des chevaux Diane devient complètement différente. Apaisée, la jeune femme est maîtresse de ses émotions, pleine de tendresse pour la plus belle conquête de l'homme. Si elle sait faire preuve de beaucoup de douceur et de patience avec les animaux les plus sensibles, la canadienne peut également devenir ferme, très autoritaire et exigeante. En bonne femme de cheval, Diane ne se fâche que très rarement. Persévérante, elle demande souvent beaucoup à son cheval, sans pour autant franchir les limites. Chez un cheval, la jeune femme cherche l'intelligence, la gaieté, le courage, l'affection. Même si elle trouve tous les chevaux dignent d'être aimés et tous capables d'apporter un plus dans la vie d'un cavalier, elle a une nette préférence pour les étalons fougueux. La raison ? Ils représentent un vrai défi, et Diane est toujours marqué par le magnifique étalon noir Black, dans le livre de Walter Farley.

Plus grand défaut :
Son plus grand défaut est peut-être son désir de solitude. Pas du tout misanthrope, elle a toutefois besoin d'être seule avec elle-même, sans quelqu'un pour la juger ou lui parler de choses inintéressantes. Ce défaut lui a valu de nombreuses critiques de la part des autres adolescents de son âge. Ce besoin d'être seule n'est qu'une manière pour Diane de se protéger des mauvaises personnalités, intéressées et traîtres. Dû à sa sensiblité et à sa vulnérabilité bien cachées, ce désir de s'isoler est presque un cercle vicieux, c'est donc pour cela que la canadienne a besoin de sa famille et d'amis très fidèles. Elle connaît la capacité de l'humain à être mauvais, et c'est peut-être une des choses qui la terrifie le plus : la jeune fille se construit donc une carapace qu'elle n'enlève qu'avec de rares personnes.

Plus grande qualité :
La plus grande qualité de Diane ? Sa joie de vivre et sa capacité à se réjouir de petites choses [pour elle pas besoin d'être allé sur la Lune ou d'être une star du rock pour être heureuse]. Enjouée et souriante, elle aime s'amuser avec les gens qu'elle aime. Pas besoin d'aller en boîte pour ça : une soirée sympa dans la salle commune devrait suffire...

Peurs :
Vous vous rappelez un dialogue entre Eowyn et Aragorn dans le film Les Deux Tours avant la bataille au gouffre de Helm ?
Un moment il lui pose cette question : "De quoi avez-vous peur, gente dame ?"
Voici la réponse d'Eowyn : "D'une cage. Que toute trace de courage et de détermination aient disparu et que le temps et l'usure acceptent les barreaux".
Il en est de même pour Diane. Pleine de joie de vivre, de courage et éprise de liberté, elle a peur de sombrer dans une résignation létargique, sans but, sans envie, sans émotions intenses d'aucune sorte.
Mis à part cette peur "abstraite", Diane est agoraphobe. Elle n'a jamais suivi de thérapie pour cela et ne l'a jamais vraiment pu, avec ses déménagements successifs. Cette peur panique de la foule est parfois handicapante, mais pour y remédier la belle brunette évite les lieux publics bondés et les transports en commun. Lui proposer une séance de shopping pendant les soldes n'est peut-être pas si plaisant qu'on le croie...

Désirs :
Le plus grand désir de Diane ? Oh, c'est bien peu de chose. Être riche, être célèbre... Pour la jeune brune, tout cela n'est que très superficiel, des rêves d'enfants ou de personnes mals dans leur peau. Non, le plus grand désir de la canadienne, c'est tout simplement d'être heureuse et d'avoir une vie riche et intéressante. Ridicule ? Oui, c'est possible. Mais au cours de ses nombreux voyages l'adolescente a rencontré de nombreuses populations pleines de bonne humeur et d'hospitalité et qui étaient pourtant très pauvres. Une vie simple : une petite maison, un travail plaisant, de bons amis, des animaux dont un cheval... Il n'en faut pas plus à la brunette pour se sentir bien et profiter de la vie.

IV Apparence

Allure générale:
Un léger bruissement d'étoffe vient efleurer votre oreille. Curieux, vous vous retournez, et tombez sur une magnifique jeune fille. Avec un peu de chance, elle vous regardera, et vous serez sous le charme. Si vraiment vous êtes privilégiés, cette même jeune fille vous décrochera un léger sourire qui vous fera alors fondre, détail qui n'échappera pas au regard alerte de la créature qui passe alors devant vous avant de continuer son chemin, toujours aussi silencieusement. Mais sachez que cette "apparition" n'a jamais pris conscience du pouvoir que son physique pouvait avoir : naturelle en toutes circonstances, elle vous fera craquer par la simplicité de ses traits et de ses expressions.
N'avez vous jamais remarqué que certaines personnes ont un visage particulier, que l'on oublie jamais ? Il y a un petit quelque chose que vous ne savez expliquer, mais il est bien là : quand vous avez ne serait-ce qu'aperçu ce genre de visage, il reste gravé dans votre mémoire.
C'est le cas de la belle Diane. Avant que vous ayez fait un seul geste, ses yeux verts vous auront déjà transpercé jusqu'à la chair par leur limpidité et leur intensité, notamment dûes à la finesse et à la forme de ses sourcils. Après ses yeux, ce seront la masse brune et bouclée de ses cheveux qui finiront de vous faire tomber sous le charme de la jolie cavalière. Pour vous achever tout à fait, l'architecture de son visage est fine, toute en harmonie : un front ni trop haut ni trop petit, des pommettes bien dures et hautes, un petit nez fin et mignon, de belles joues qui conduisent à une mâchoire parfaitement dessinée qui se rejoint en un menton discret. Enfin, sa peau parfaite réhaussée de quelques tâches de rousseur disséminées sur les ailes du nez donnent un tein parfait à la belle.
Mais si il n'y avait que le visage de parfait... Asseyez-vous, car ce n'est pas encore fini. Des épaules carrées mais pas trop larges, de fines clavicules qui soulignent la finesse de son corps, une poitrine assez petite mais ronde et "~~pratique~~" xD. Une taille fine, des hanches arrondies, un ventre plat, des cuisses fines et musclée, des mollets secs et musclés, des chevilles finement dessinées et des pieds proportionnés à sa taille avoisinnant les 1m68... Que demander de plus ? Des fesses un peu trop rebondies dûes à une jolie cambrure et une jolie chute de rein... Des genoux minces, un cou gracieux, des bras minces, des poignets fins, de jolis ongles soignés, légèrement bombés... Bref, vous avez compris, vous avez en face de vous un magnifique spécimen de la gente féminine.

Style vestimentaire:
Très naturelle autant psychologiquement que physiquement, Diane aime tout ce qui ce qui se rapproche du "bohème", du "hippie". Les vêtements colorés et fluides, voilà sur quoi porte sa préférence. En été, elle se dirige vers des robes de CE genre. En voici d'autres : 1 ; 2. Lorsque Diane n'est pas d'humeur à porter une robe, elle porte un jean un peu large ou un short, souvent troué, avec une jolie blouse blanche et de jolie espadrille de couleur, avec parfois un chapeau de paille sur la tête. Mais lorsque le temps se rafraîchit, la jolie cavalière opte pour un pull style tricoté assez large, un jean moulant bleu ou d'une autre couleur et de bottes, souvent des santiags et une veste en cuir. Quand elle veut quand même se mettre en robe malgré une température extérieure assez basse, Diane choisit un jupon avec de jolis motifs, des bottes ou non à talons stylisées "cow-boy/cavalière", un haut imprimé coloré avec une large écharpe en laine et son éternel blouson en cuir, assorti à des gants dans la même matière. Plutôt agacée par la mode, la canadienne l'évite au maximum, même s'il lui arrive parfois de puiser dedans pour quelques vêtements seulement. Côté bijoux, sa préférence se tournera plutôt pour les bijoux ethniques en argent. Elle aime la nacre, l'ambre, tous les matériaux naturels. Pour les bracelets, Diane aime porter de larges bracelets en bois.
Lors des grandes occasions, la brunette s'habille avec les robes empires qui ont fait fureur cet été, fluides, confortables tout en étant très élégantes et habillées. Les couleurs qu'elle aime porter ? Le vert dans toutes ses nuances, le gris, le noir, l'écru, le orange, le rose, le blanc, le bleu ciel même si elle a une faiblesse pour le vert qui lui va si bien.

Manies:
Des manies ? Diane a celle de se passer la main dans sa masse de cheveux pour les remettre en arrière, avant que les cheveux en question retombe à leur place. La seconde, c'est de sans cesse vérifier si ses ongles sont propres en recourbant ses doigts sur sa paume et de les faire claquer, à l'occasion.

V Biographie

L'histoire du personnage:

Diane Mason [Terminé] 08041403082453821947055

Leïla, la mère de Diane, d'origine tunisienne.

Diane Mason [Terminé] 08041403085553821947059

Frederic, le père de Diane, qui lui est canadien.

Diane Mason [Terminé] 08041403084153821947057

David, le frère aîné de Diane.

Le 4 Février 1990
- Mr Mason ? Hôpital Yellowknife. Nous vous appelons pour vous signaler que votre femme va bientôt accoucher : le travail a déjà commencé.
- J'arrive tout de suite.
Frederic Mason pressa plus vivement la pédale d'accélérateur ce qui fit gronder le moteur du 4x4. L'oeil alerte, il guettait les bas côtés de la route, au cas où un animal aurait brutalement surgi sur la chaussée. Lors de certains virages, le 4x4 dérapait, mais l'homme au volant contrôlait totalement le véhicule qui se remettait ensuite dans le droit chemin. Les essuis glace balayaient le pare-brise recouvert de neige, alors que le pot d'échappement crachait la fumée blanche qui se fondait dans le paysage hivernal.
Alors que la route cessait d'être sinueuse pour se transformer en une longue ligne droite, Frederic Mason tourna la tête et sourit. Son fils, David, le lui rendit, faiblement. L'homme reporta son attention sur la route et demanda d'une voix grave mais enjouée :
- Alors, ça te plaît d'avoir un petit frère ?
Le petit garçon, qui avait alors 4 ans, hocha vivement la tête. Oh que oui il en était heureux. Ils pourraient se faire des batailles de neige, faire la course, jouer à la guerre et s'amuser dans la cabane que le petit garçon et son père avaient construit dans l'arbre qui ombrageait la petite maison de bois lors des beaux jours. David, ravi, triturait la petite voiture rouge qu'il avait prise avec lui en pensant à son futur petit frère. Véritable crème et frère poule, le petit brun s'imaginait avec son frère, en train de lui apprendre tout ce qu'il savait. Ils auraient 7 ans d'écart, mais peu lui important. Il avait hâte de voir son petit frère et sa mère, aussi.
Le moteur crachota. Frederic Mason leva légèrement son pied de l'accélérateur.
- Oh non pas maintenant.
Il replaça son pied et rappuya sur la pédale. Le moteur crachota plus fort puis le 4x4 repris son rythme de croisière.
Le petit garçon commençait à s'impatienter :
- On est bientôt arrivé ?
- Oui, ne t'inquiète pas, plus que quelques minutes.
En effet, derrière l'averse neigeuse se dessinait une imposante structure : ils étaient enfin arrivés à l'hôpital. Le père gara rapidement son 4x4. En fait il l'arrêta dans un coin du parking. Une parka sur les épaules, il remonta sa capuche sur son crâne :
- Dépêche toi David.
Le petit brun poussa le loquet et ses pieds aterrirent dans la neige. Il poussa la portière de toutes ses forces avant de prendre de l'avance sur son père qui fermait à clé le véhicule. Etant plus grand, Frederic Mason rejoignit son fils en quelques enjambées. Il le saisit à la volée, en le portant dans ses bras. Ils arrivèrent à l'accueil :
- Leïla Mason ?
- Prenez le couloir de droite, jusqu'au bout. Vous tomberez sur la salle où elle est prise en charge.
Déjà le père et son fils couraient.
- Merci Mademoiselle !
L'homme courait du plus vite qu'il pouvait, en évitant bien sûr de tomber sur le carrelage blanc de l'hôpital. Avant d'arriver à la salle où était sa femme, Frederic l'entendait crier. Il posa son fils avant de s'agenouiller devant lui :
- Reste là pour l'instant, ça vaut mieux. Je t'appelerais.
Le petit garçon aux yeux noirs, dépité, s'assit contre le mur en face de la porte. Nerveux, il triturait machinalement sa petite voiture. Il appelait de temps en temps son père, qui, trop occupé à aider sa femme, ne lui répondait pas. Quelques infirmières passaient en lui décrochant un large sourire.
Puis les cris cessèrent. Frederic Mason poussa les portes battantes, un large sourire éclairait son visage mal rasé :
- Viens David !
Le petit garçon brun se leva rapidement avant d'entrer. Sa mère était cernée, exténuée. Mais un large sourire illuminait son visage fatigué :
- Viens mon chéri.
Dans ses bras la jeune tunisienne tenait un nouveau-né tout rouge qui gémissait doucement, enroulé dans un tissu chaud et doux. Le petit David s'assit sur le lit à côté de sa mère :
- Ca va mon chaton ?
David hocha la tête, le regard fixé sur le ventre de sa mère.
- Maman, pourquoi t'as plus le gros ventre ?
Leïla rit :
- Parce que le bébé est sortit, ça y est. C'est lui qui était dans mon ventre.
La jeune femme regarda son mari, qui debout derrière le lit, souriait lui aussi. De sa voix grave il s'adressa à son fils :
- David, finalement ce n'est pas un petit frère, mais une petite soeur.
Le petit garçon aux yeux noirs regarda son père, surpris. Puis il sourit lui aussi, trop timide cependant pour demander à la voir. Frederic Mason lui prit la main et le fit s'asseoir sur une chaise de la chambre. Avec délicatesse, il saisit le nouveau-né des bras de sa femme qui laissa sa tête reposer sur l'oreiller, pour le tendre à son fils :
- Tiens. Fais attention.
David, ému, tenait sa petite soeur dans ses petits bras malingres. Le père écarta le linge qui cachait le visage de la petite fille. Sous la secousse, elle ouvrit grands ses yeux : au lieu d'être noirs comme son père, sa mère et son frère, ils étaient d'un bleu limpide et intense.
- Elle s'apelle Diane.

Le 1 Mai 1995
- Maman, David ne veut pas me prêter sa petite voiture !
- T'avais qu'à pas m'embêter ! Puis elle est à moi !
Les deux petits enfants se chamaillaient dans leur chambre. Mais le pas de leur mère se fit entendre : elle poussa brusquement la porte, le regard plein de colère. David et Diane se calmèrent à la seule vue des yeux de leur mère. Leïla s'agenouilla, plus calme. D'une voix douce mais sérieuse elle leur expliqua :
- Vous savez, un jour Maman et Papa ne seront plus là, ils seront morts...
La petite Diane l'interrompit :
- C'est pas vrai ! Papa et Maman sont immortels !
Son frère aîné fronça les sourcils, sans rien dire. Diane lui tira la langue, mais leur mère reprit :
- Non, Papa et Maman ne sont pas immortels. Un jour ils vont mourir, et vous ne serez plus que tous les deux. Il faudra que vous soyez gentils l'un avec l'autre et que vous vous fassiez confiance. D'accord ?
La petite fille, un peu choquée, commença à larmoyer tandis que son frère lui baissait les yeux. Leïla se rendit compte de la peine de sa fille et la prit dans ses bras :
- Ne t'inquiète pas ma chérie, pour l'instant on est là.
Elle lui passait tendrement la main dans les cheveux tandis que Diane séchait ses larmes. La jeune femme reposa sa petite fille et releva le menton de son fils de son index :
- On est là et on vous aime. Allé venez, on va aller à la forêt chercher des fleurs.
Toute heureuse à l'idée de sortir, la petite fille aux yeux bleus s'excita et attendit devant la porte. David lui, restait grave pendant toute la balade. Cork, le husky de la famille, suivait gaiemment la petite bande, flairant ça et là les différentes fleurs qui venaient d'éclore. Malgré l'été qui venait la température n'excédait pas les 15°C, ce qui pour les habitants de la région était très correct pour début mai.
Diane avait alors 5 ans, et son frère aîné 9. Bien qu'ils se chamallaient comme 2 petits enfants, ils s'adoraient. Leïla, leur mère, ne travaillait pas. Elle passait beaucoup de temps avec ses enfants et à entretenir la maison. Cette vie ne lui convenait pas tellement, mais elle était bien. Frederic Mason, lui, était diplomate et voyageait beaucoup. Si au début il n'avait pas voulu déménager toute sa petite famille avec lui, les choses allaient bien changer.

Le 15 Octobre 1998
Alors que Leïla avait pris le 4x4 pour aller en ville, une terrible tempête de neige fit déraper le véhicule, qui alla finir dans un arbre. Morte sur le coup, la jeune femme fut retrouvée quelques heures plus tard par un routier. Le 4x4 était complètement emboutit, et le routier appela la police. Une enquête fut menée, révélant que la mort de Leïla était un pur accident.
Frederic Mason était à l'aéroport de Londres lorsqu'il apprit la nouvelle. Il fut ramené par son assistant, chez lui, dans le Canada. Malgré le décalage horaire, il prit le premier avion pour être auprès de ses enfants. Malgré son âge [8 ans], Diane comprit et en fut affectée, beaucoup moins toutefois que son frère David qui lui avait atteint 12 ans. Il s'isola pendant de longs mois, n'osant sortir que pour manger et se laver.
A l'enterrement, la famille de Leïla était présente. En tant que femme d'un diplomate, Leïla avait eu droit à de belles funérailles entièrement payées par le gouvernement canadien. L'administration du pays avait donc payé le voyage de Tunisie jusqu'à Yellowknife à la famille de la défunte. La cérémonie était très émouvante.
Frederic Mason eut droit à 2 mois de vacances. Il s'occupa de ses enfants, souvent enfermé dans sa chambre à pleurer. Il se reprochait d'avoir été absent. Son métier l'éloignait souvent de sa famille. Il aurait préféré mourir plutôt que voir sa femme dans un cercueil. Après les 2 mois de répit, l'ambassade canadienne affecta Frederic en France, dans la ville de Paris. Mais cette fois-ci, le diplomate n'eut pas le choix : il dut emmener ses enfants avec lui. Diane se retrouva dans une école primaire, et David lui en collège. La petite fille brune se languissait vraiment de son frère, qui lui-même attendait impatiemment la fin des cours pour retrouver sa petite soeur.

Le 30 Juin 2000
- Diane, monte sur ce poney !
- Non, il est bien trop grand !
David et Diane était en colonie de vacances dans la campagne du bassin parisien. Ils avaient déjà fait de l'escalade, sport dont David était dingue. Ils avaient fait des randonnées à pied, campé dans des tentes... Mais aujourd'hui, c'était l'heure de la balade à poney. David avait hérité d'une ponette haflinger vraiment adorable, très douce. Mais la petite fille aux yeux bleus s'était vue désignée pour monter un cheval OI, pie alezan, d'une grande beauté. Mais le petit cheval était vraiment grand pour la petite Diane, qui n'avait encore jamais vu un cheval de sa vie. Voyant le groupe s'éloigner, la petite se força à enfourcher le poney. Les moniteurs s'occupaient d'autres enfants, et délaissaient la jeune Miss Mason. Elle venait à peine de mettre le pied à l'étrier que le hongre chercha à la mordre. Il faut dire que la petite fille avait mené la vie dure à ses moniteurs qui devaient s'être vengés en lui attribuant la teigne du groupe.
Q'importe. Diane ficha une timide claque au hongre qui ne s'arrêta pas de faire preuve de mauvais caractère. C'est au prix d'un grand effort que la petite brune se retrouva assise sur le hongre. Mais les étriers étaient bien trop longs et ballotaient sur les flancs de l'animal. Mais Diane avait bien compris : on prend les rênes, et on donne des jambes. A peine avait-elle saisi ses rênes que sa monture se mit dans un grand trot inconfortable pour rejoindre la file. Un peu ballotée, la petite se ne laissa pas faire. Elle avait bien retenu ce qu'avait fit la meneuse : pour arrêter, on ferme ses doigts, ce qu'elle fit un peu maladroitement. Mais le hongre leva la tête et colla les fesses du cheval de devant, monté par une petite peste gâtée. Celle-ci sentit son poney s'agiter :
- Hey, pousse toi !
Diane l'ignora et continua à garder ses petites mains fermées. Franchement agacé, le hongre pie alezan se cabra et dépassa toute la file au galop. Un peu effrayée au début, la jeune apprentie cavalière trouva cela très amusant. Là aussi elle avait retenu les consignes : quand le cheval s'embarque, on tire fort sur une seule rêne. Elle écarta sa petite main droite et tira. Surpris, le hongre dérapa et s'écroula sur le côté avant de se relever, complètement désorienté. David, affolé, cria :
- Diane !! Ca va ?
Mais la jeune Miss Mason n'avait pas décollé ses fesses de la selle. Les mains aggripées au pommeau et les jambes serrées, elle était toujours à cheval. Sa monture, légèrement choquée, ne bougeait pas. Une des deux monitrice mit son superbe cheval blanc au galop avant de l'arrêter à côté du bel hongre pie. Elle posa sa main sur l'épaule de Diane :
- Ca va ? Rien de cassé ? Tu veux aller derrière moi ?
Mais la petite aux yeux bleus, après s'être remise d'aplomb, regarda la jeune femme perché sur son andalou blanc avec un grand sourire. D'une main, elle remit sa bombe sur sa tête avant de lui lancer :
- C'est trop bien l'équitation !
David, toujours inquiet, ne cessait de l'appeler. Sa petite soeur lui sourit, avant de finir la balade, très fièrement perchée sur son hongre pie qui avait fait la balade à côté de l'andalou blanc de la monitrice, en tête du groupe.
C'est à partir de ce jour que Diane se mit à être passionnée par les chevaux. A côté de ses études au collège, elle allait le plus souvent possible au centre équestre qui était non loin de chez elle, prenant des leçons dans de nombreuses disciplines enseignées par des professionnels. Frederic Mason étant souvent absent, les deux enfants se géraient seuls, avec l'aide d'une baby-sitter qui venait 3 fois par semaine. Placés dans un lycée français dont ils avaient appris la langue au Canada, ils rencontraient des camarades. David, lui, commençait à s'intéresser aux filles. Pris de passion pour l'escalade, il progressait rapidement dans un des meilleurs clubs français. Mais encore une fois, leur vie allait être une nouvelle fois boulversée.

Quelques mois après cela, Frederic Mason fut mutté en Nouvelle-Zélande, et une nouvelle fois, il emmena ses enfants avec lui. David, lui, était heureux, malgré un pincement au coeur lorsqu'il avait dit aurevoir à son club d'escalade. Diane, elle, était un peu nerveuse, mais ouverte au changement. Elle ne s'était pas vraiment fait de bons amis en France, où elle avait découvert son péché mignon, le foie gras. Les quelques mois d'équitation qu'elle avait fait n'avaient pas été très utiles au niveau de la technique, mais Diane y avait pris beaucoup de plaisir.
Il était prévu que Frederic Mason et sa famille restent 4 ans en Nouvelle-Zélande, ce qui enchantait toute la famille.
Diane avait trouvé un très bon centre équestre près de leur maison : elle y allait le plus souvent possible. Elle progressait vite malgré le peu d'années qu'elle en faisait. Son père l'y avait inscrite pour 3 séances par semaine, mais le directeur du centre avait remarqué sa passion. C'était un homme bon, et il l'autorisait à monter son propre cheval, un quarter horse palomino du nom de Gold Dust. C'était un magnifique étalon au très bon mental qui fit vite progresser notre jeune cavalière. A côté, Diane montait aussi les chevaux du club, dont certains qui étaient très fougueux. Car si sa technique comporte quelques lacunes, la jeune fille possède un très bon équilibre et une bonne réactivité en selle qui lui permettaient de monter des chevaux vifs sans se faire peur ou se blesser. Elle apprit également l'attelage, discipline dont elle s'éprit malgré son manque de connaissance. Elle adorait atteler Gold Dust et se promener dans la campagne néo-zélandaise en toute tranquilité. Ce n'est qu'en 4 ans qu'elle passa son cinquième galop, en ayant déjà obtenu un lors de ses cours en France.
C'est aussi à l'âge de 14 ans que Diane eut un "accident". Un soir qu'elle se promenait en ville avec son frère qui en avait 18, ils entrèrent dans un bar-concert bondé. Mais elle ne sut pas pourquoi, il y eu un mouvement de panique, une fuite de gaz dangereux apparement. Elle perdit son frère de vue et alors qu'elle essayait de sortir du bar, elle fut piétinée par les clients du bar. Choquée et blessée, Diane perdit connaissance. C'est David qui l'a ensuite retrouvée inerte sur le sol et qui l'a conduite à l'hôpital où elle fut prise en charge. Remise sur pied peu de temps après, elle garda cette peur panique de la foule sans jamais s'en débarasser. Après cet événement Diane et David furent plus dévoués à l'autre que jamais. Toujours là l'un pour l'autre, ils s'entraidaient toujours, et David n'hésitait pas à aller à la sortie de son collège pour aller menacer un mec qui avait collé sa petite soeur d'un peu trop près. Frederic Mason, lui, était souvent absent et rentrait le week-end, tous les 15 jours. Ses enfants l'aimaient, mais il aurait voulu être plus présent. Il se consolait en se disant que son salaire mettait ses enfants à l'abri du besoin, mais pour lui, rien ne valait l'amour d'un père, le seul parent qu'il leur restait.
David devint champion en escalade et partait quelques fois une ou deux journées entières pour diverses compétitions. Ses trophées ornaient les étagères de sa chambre, mais jamais il n'accepta de s'entraîner dans un autre club et donc de laisser sa petite soeur toute seule.
Les 4 ans passés en Nouvelle-Zélande, Frederic Mason reçut à nouveau un papier de l'ambassade : il allait travailler en Espagne pendant 2 ans. Encore une fois, ses enfants le suivirent. Les adieux à Eric, le directeur du centre équestre de Diane, furent difficiles. Mais la perspective d'apprendre toute la culture équestre espagnole la réjouissait, et Eric et elle s'étaient d'ailleurs promis de garder contact. Mais la jeune cavalière se rendit compte qu'en Espagne, on était beaucoup plus pointilleux sur le niveau équestre. Même si elle avait le galop 5, son moniteur en Espagne ne lui donnait pas plus du 4. Diane se perfectionna donc dans de nombreuses disciplines. C'est aussi en Espagne que la brunette se dégoûta du dressage : elle s'orienta vers le cross, la course, l'attelage, les pony games...
David continuait toujours l'escalade et progressait toujours plus. A l'âge de 20 ans, il avait atteint un excellent niveau. Frederic Mason, lui, commençait à prendre de l'âge et songeait à sa retraite.
Après l'Espagne, il lui restait un seul pays, et il se retirerait du métier. Et ce pays, c'était la Mongolie. Peu probable, mais bien réel. David suivit sa petite soeur et son père dans ce pays très rural. Diane, elle, était aux anges. Les mongols sont un peuple très cavalier : c'est dans ce pays qu'elle apprit les techniques d'entraînements et les soins aux chevaux. Le petit trio habitait à Oulan-Bator même, mais David partait parfois en excursion avec sa petite soeur pour découvrir les nomades. Leur plus long séjour a été de 6 mois : ils se sont intégrés à une famille éleveuse de chevaux. La langue fut difficile à apprendre, mais au bout de 6 mois il fut très dur de quitter les nomades. Diane revint ensuite à Oulan-Bator avec son frère qui pour ses 18 ans lui fit une surprise de taille : il avait enfin trouvé une place à l'Académie française Freedom Creek qui était de renommée mondiale. Elle devrait intégrer une des 3 académies et se faire une place au milieu d'élèves venues de tous les horizons. Même si David et son père furent tristes de quitter leur Diane, ils étaient très heureux pour elle. Frederic Mason quitta enfin son emploi et revint au Canada avec son fils. En ce moment même, ils vivent dans un beau chalet tout en pensant à la petite fille aux yeux bleus partie en France.

VI Autres

Nom de la personne choisie en avatar: Evangeline Lilly
Comment avez vous connu le forum :Au départ je ne sais plus mais je suis aussi Carolyn Lemberg, personnage que j'ai abandonné.
Evalué votre niveau de RP sur une échelle de 1 à 10 : Je dirais 7/10
Connexion sur le forum: Au minimum 1/2 fois, au maximum 4/5 fois.
Fille ou garçon : Fille
Libre à vous..

VII Exemple de Message

"Mesdames et Messieurs, veuillez rattacher vous ceintures de sécurité, nous amorçons notre descente..."
Diane n'écouta pas l'hôtesse traduire son invitation dans plusieurs langues. Elle boucla calmement sa ceinture avant de reposer les mains sur les accoudoirs. Elle se préparait à l'attérissage, chose qu'elle détestait. A travers le hublot, la jeune cavalière contempla le paysage qui se rapprochait au fur et à mesure que l'appareil amorçait sa descente.
Une dizaine de minutes après, les roues entrèrent en contact avec la piste de l'aéroport. Le pilote, probablement expérimenté, fit en sorte que son avion se pose en douceur, et il y parvint. Au lieu de la secousse attendue Diane ressentit un léger frémissement, pas plus. Impatiente, elle déboucla sa ceinture et resta assise en attendant que l'imposant appareil s'immobilise. Le moteur cessa enfin de gronder, et les portes s'ouvrirent enfin.
La jeune fille se leva et récupéra ses bagages dans les compartiments situés au dessus des sièges. Quelques peu agacée par des passagers qui la serraient et la bousculaient, la brunette fit en sorte de se dégager du couloir. Elle sourit à l'hôtesse qui le lui rendit, mais de façon commerciale. Le steewart, lui, ne pouvait décoller ses yeux de Diane. Oppressée par tant de monde et les regards posés sur elle, la brunette sortit enfin de l'avion. Elle traversa les différents couloirs qui la conduisaient à la salle des bagages. Immobile devant l'un des tapis, l'adolescente aux yeux bleus attendait ses valises, qui tardèrent à faire leur apparition. Elle les déposa avec quelques difficultés sur son chariot pour enfin s'éloigner et se diriger vers le hall. Là, la canadienne s'arrêta devant un distributeur : la faim la tenaillait et elle n'avait pas le temps de s'arrêter dans un café. Elle se paya une barre chocolatée et une canette de jus de fruits avant de sortir de l'aéroport et de pousser son chariot en direction des taxis. Il y en avait deux qui attendaient des clients : la jolie brunette ne se fit donc pas prier pour choisir le premier d'entre eux. Très professionnel, le chauffeur sortit et chargea ses bagages dans le coffre de sa voiture. Ils entrèrent ensuite dans la voiture, et Diane lui indiqua l'adresse : Académie Freedom Creek. Le taximan rentra l'adresse dans son GPS et démarra sa voiture. Quelques minutes plus tard, ils roulaient à vive allure sur l'autoroute.

Morte de fatigue, la jeune femme laissait sa tête reposer sur le coussin du siège. D'innombrables bâtiments sans intérêt défilaient devant ses yeux ce qui n'arrangeaient pas sa lassitude. Puis le taxi quitta enfin l'autoroute pour prendre une sortie peu fréquentée. La voiture roula, roula... Diane l'avait prévu et s'était munit de l'argent suffisant. Sans s'en rendre compte, elle s'assoupit. Le taximan la surveillait de temps en temps, mais il continuait sa route calmement, sans la déranger. Sa voiture était une large Mercedes, puissante et confortable. Encore 45 minutes de route et ils seraient arrivés.

- Mademoiselle... Mademoiselle...
Diane entrouvrit les yeux : le taximan la secouait doucement par l'épaule. Se reprenant vite, elle lui fit un faible sourire avant de lui demander d'une voix enrouée :
- Où sommes-nous ?
Elle ne s'était pas rendue compte que la Mercedes était arrêtée.
- Vous êtes arrivée Mademoiselle.
La voix du taximan avait vraiment cet accent typiquement français. Avec difficulté Diane se redressa et sortit du véhicule : elle fut alors ébahie par la vue qui s'offrait à elle : elle était au milieu d'un parking, lui-même entouré par de magnifiques bâtiments historiques. On pouvait voir au loin d'immenses prés destinés aux chevaux, ainsi que des structures qui s'apparentaient à des écuries. La jeune canadienne se reprit et prit les billets destinés au chauffeur, mais avec un grand sourire, il en refusa quelques-uns :
- Vous paraissez jeune, vous en avez besoin. Et avec un sourire comme le votre. Gardez-les.
La jeune brune lui sourit et garda la moitié des billets. Elle aida le taximan à sortir ses valises, puis il partit.

Diane se retrouvait seule. Elle resta quelques secondes plantée au milieu du parking, puis la canadienne fit rouler ses bagages en direction d'une large porte en bois, à double battant. Elle en poussa un et fut surprise de tant de luxe : beaucoup de lumière rentrait dans le hall, découvrant de superbes tapisseries, et des parquets magnifiquements cirés. Elle leva la tête : de belles et nobles sculptures ornaient les angles des plafond. Son observation fut interrompue par une voix aigre :
- Vous désirez quelque chose ?
Diane regarda en direction de la voix : une vieille femme était assise derrière un comptoir et la scrutait derrière ses lunettes. Miss Mason s'immobilisa devant le comptoir :
- Heu oui, je suis élève ici. Diane Mason.
La secrétaire chercha dans ses registres avant d'arrêter son doigts sur un nom grifonné à la hâte :
- Oui c'est bon. Laissez vos affaires ici, on se chargera de les monter. Vous avez RDV avec la directrice.
Puis elle garda le silence. Diane leva un sourcil :
- Et où est son bureau ?
- C'est fléché.
La canadienne s'éloigna donc du hall, abandonnant de ce fait ses précieuses bagages. Un escalier, des couloirs interminables, des portes, et enfin celle du bureau de Melle Willfert. Légèrement nerveuse, la brunette frappa, attendant une réponse...

Re-Bienvenue
Joli fiche Miss !!

Diane Mason [Terminé] 0802081236132280002

Bon Jeu

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