> Cours particulier

Cette petite idée trottait depuis déjà sa rencontre avec Ushuaïa, sa jument. La jument était assez dure et aparemment ne laissait pas sa confiance à n'importe qui, même elle déjà ne se faisait pas confiance et n'était pas stable encore. C'est pour cela que Shaïnez décida de se rendre chez le professeur d'Ethologie savoir s'il pourrait l'aider à arranger les choses entre Shaïnez et Ushuaïa. La jeune femme marchait donc dans le couloir où se trouvait tout les bureau des professeurs. Sur chaque porte était collée une plaque où il y était inscrit le nom du professeur ainsi que la discipline qu'il enseignait. Le bruit de ses talons résonnait dans le couloir long et interminable. La fenêtre se trouvant au bout du couloir laissait la lumière du soleil entrer. Les rayons du soleil venait frapper le visage de la jeune fille et lui éblouir les yeux. Par la suite la jeune femme tomba nez à nez avec la porte du professeur d'Ethologie, Shaïnez ésitait et tournait devant la porte en se mordant les doigts. Puis elle se prit en main et frappa à la porte. Une voix féminine et douce, mais assez forte pour pouvoir se faire entendre se fit percevoir de l'autre côté de la porte demandant d'entrer. Shaïnez ouvrit la porte en la refermant soigneusement derrière elle. La jeune femme s'avanca un petit sourire aux lèvres et les yeux rivés sur la professeur.

> Bonjour Madame. Je ne vous déranges pas ? <

Elle la salua d'un signe de tête. C'était une jeune femme aux cheveux blond et ondulé, légèrement maquillée, mais avec un visage calme et acceuillant pas comme le professeur de cross. Le bureau était assez grand et il y avait pas mal de livre sur l'éthologie.

Fanny se trouvait aujourd'hui dans son bureau pour régler les quelques papiers qui restaient de dossier d'inscriptions d'élèves à son académie, voilà pourquoi la jeune femme ne se trouvait pas dehors en compagnie de son étalon Shine Pearl, le vent au dehors s'était calmé depuis la veille et les nuages gris étaient partis sans demander leur du, laissant place au soleil et à un ciel sans nuage. Même si on était encore en fin d'hiver, la journée était plus chaude que d'habitude même si le froid planait encore sur l'archipel des îles. Fanny était habillé aujourd’hui avec un jean noir et un chemisier blanc, et portait simplement des All Star pour compléter le tout, son maquillage discret mettait cependant en valeur son splendide visage qui brillait de milles feux à la lumière du jour, comme sa crinière dorée qui lui tombait paresseusement sur les épaules. Une musique de fond, s’élevait d’une stéro qui se trouvait sur une table basse au fond de la pièce et brisait ainsi le silence qui régnait dans les lieux. Fanny était donc penchée sur sa tâche, lisant encore et encore des dossiers d’élèves quand on frappa à sa porte. Surprise, elle leva le bout de son nez des papiers et invita la personne à entrer. Une élève blonde, assez mignonne entra dans la pièce éclairée par les baies vitrées qui servaient de fenêtre et laissaient filtrer assez facilement la lumière du jour. La jeune femme parla poliment, sans être vulgaire ni arrogante, seulement douce. Fanny devina qu’elle n’était ni des Flowried Hills ni même des Dryness. Mirant dans le regard de la jeune femme, elle sourit et d’un geste de la main l’invita à s’asseoir sur un des fauteuils en cuir qui faisaient fasse à son bureau en verre.
« Aucunement mademoiselle…. ? » Répondit la directrice calmement, et cherchant également à savoir qui était nouvelle venue. Son visage ne lui disait rien du tout, elle devait être arrivée il y a peu de temps ou alors Fanny n’avait pas vraiment fait attention aux élèves pendant les repas, ce qui était également tout aussi probable que la première suggestion. Jugeant de haut en bas la blonde, sans pour autant être impolie et indiscrète, Fanny mit quelques temps avant de reprendre la parole. Quand enfin elle brisa le silence elle demanda :
« Que puis-je pour toi ? » Sur ce, la jeune Rozier se leva avec grâce et se dirigea vers la sono pour éteindre le son pour être plus tranquille avec la jeune élève qui se trouvait devant elle.

[Désolé je n'ai aucune inspiration -_-]

[ Ba riien, c'est déjà plus que biien ]

Shaïnez qui était vêtu d'un jean et d'un blouson d'équitation, chaussée avec des basquettes s'avanca dans le bureaux lumineux de Mme Rozier. Un fond de musique assez douce tamisait l'ambiance et rompait le silence qui rodait dans les couloirs vide des batiments. Shaïnez avança vers le bureau fait de verre de la femme. Quand celle-ci l'invita à s'assoir dans un fauteuil, Shaïnez le fit en se mettant au bords. Puis elle se cala dans le fond du fauteuil et croisa sa jambe droite par-dessus la gauche. Elle entre-mêla ses doigts en les posant sur ses cuisses. Elle regarda la femme aller éteindre la musique pour se retrouver au calme et pouvoir mieux discuter ainsi. Quand Mme Rozier lui demanda ce qu'elle pouvait pour elle, Shaïnez répondit avec calme et assiduité.

> Et biien voila . Entre ma jument et Moi c'est assez, comment dire, tendu. Elle ne me fait aucunement confiance et ne se fait pas confiance non plus. J'aurais voulu savoir si il était possible que vous m'aidiez à améliorer notre relation ? <

Shaïnez s'arrêta là pour le moment, attendant la réponse de la femme. Les yeux de la jeune fille c'était posé sur une petite statuette très originale. Ses cheveux tombaient sur ses fines épaules, et sans cesse la jeune femme remettait sa mèche correctement. Ca devait presque une habitude voir même un tic. Le temps dehors pourrait permettre, si la femme l'acceptais de faire la séance le jour même.

Dans le précipitamment, Shaïnez avait complètement oublié de se présenter alors qu'elle le faisait à chaque fois qu'elle s'adressait à un professeur. Elle remarqua les lèvres de la prof se pincer légèrement, elle compris alors que la femme n'avait pas apprécier que Shaïnez ne se présente pas à elle, ce qu'elle fit sur le champs par la suite.

> Veuillez m'excuser. Je suis Shaïnez d'Orkaïs de Hurrican River <

Quand la femme reprit la parole, Shaïnez l'écouta attentivement. Ses paroles ainsi que sa voix était plate et sans grandes expressions. Le pied de la jeune femme se balancait lentement de l'avant vers l'arrière. Ses gestes ce décrispaient petit à petit au fur et à mesure que le temps passait. Le rendez-vous que lui avait fixé la femme lui convenait parfaitement. La jeune femme savait très bien que sa n'allait pas être vraiment facile et qu'il allait falloir qu'elle fasse preuve de patience et de persévérance. Quelques nuages passaient outre la lumière du soleil et rafraichissait un peu la température. Il était midi tapante et la ration des chevaux allait être distribuée, Ushuaïa allait surement être nerveuse et excité lorsqu'elle l'ammènerait à la femme.

> Madame, je sais que cela prendra du temps et que sa ne se fera pas comme sa sur le champ. Je serais présente à chacun de vos cours sans exception. Comme je le suis toujours et pour ce qui est de la patience et de la persévérance, je suis prête à donner toute mon âme pour cette jument, je veux qu'elle s'en sorte et sa sera avec moi-même. Je ne comptes pas la revendre, et même si je devrais supporter vos critiques cela ne me dérange pas. Je suis pleine de motivation et d'envie d'y arriver. Alors j'accepte votre aide puisque c'est moi qui suis venu à vous. <

Cela faisait longtemps que Shaïnez ne c'était exprimée de la sorte envers un adulte. Elle qui d'habitude était toute timide et ne disait jamais ce qu'elle pensait. Bizzarement cette fois-ci elle ne c'était pas retenu et cela avait montrer son envie d'y arriver et d'aider sa jument et elle-même à surmonter cette période. Elle était prête à tout pour pouvoir donner confiance à sa jument et ce n'était les critiques d'un prof qui allait l'en empécher. Elle avait dit toute ses paroles sur un ton calme mais persuasif, montrant qu'elle était prête à relevé le défis et qu'elle ne lacherais pas la corde de s'y tôt. Elle décroisa ses jambes et s'avance un peu dans le fauteuil, attendant la réaction de la femme.

Après ses quelques bonnes paroles, Shaïnez remarqua que les lèvres de la femme se dépincèrent, pour presque donner place à un sourire mais qu'elle devait surement retenir. Shaïnez savait à présent se faire comprendre et donner son avis elle n'alait donc pas laisser passer, surtout que lui demander de vendre sa jument l'avait remonté plus que les autres mots. Jamais elle ne vendrait un cheval qui lui avait été attribué même s'il était le plus caractériel de toutes l'école. Shaïnez n'acceptait pas qu'on lui dise de telle sornette. Quand la femme la congédia, Shaïnez se leva délicatement en s'appuyant sur les accoudoirs du fauteuil où elle était assise, et fit un signe de tête à la femme. Elle se tourna en se dirigeant vers la porte.

> Je serais à l'heure <

Shaïnez ouvri la porte et sorti. Bon l'entrevue c'était assez bien passé et Shaïnez était contente. Elle alla manger puis s'occuper de sa jument pour qu'elle soit prète pour le cours particulier.